Les mille et un pas.

Ouverte en 2017, cette bibliothèque est un lieu de partage, d'animations, de rencontre et de détente.

Association Arts Attack! Le Cargö - Scène de musiques actuelles à Caen et NDK Festival, festival de cultures électroniques

Au bout d'un canal animé, toute une ville vous attend. En plein cœur de Caen, le bassin de plaisance est une escale où s'entremêlent histoire et modernité. Venez vous amarrer aux pieds du château de Guillaume Le Conquérant, dans un décor urbain où foisonnent les pubs, les restaurants et les commerçants !

Surplombant la ville de Caen, l'abbatiale romane de l'Abbaye aux Dames abrite toujours en son chœur la tombe de sa célèbre fondatrice, Mathilde de Flandre, duchesse de Normandie, reine d'Angleterre et épouse de Guillaume le Conquérant. De la crypte du 11e siècle au couvent du 18e siècle, l'Abbaye aux Dames est l'un des joyaux du patrimoine normand. A travers la visite guidée, vous découvrirez les 950 ans d'histoire de cette abbaye et de ses illustres dames ! Visites guidées (avec accès à la crypte et aux salles du cloître) tous les jours à 14h30 et 16h (Sauf les 01/01, 01/05 et 25/12). Durée 1h. Accès libre au parc Michel d'Ornano de 8h à 18h30 (20h en été) avec panorama magnifique sur la ville depuis le cèdre du Liban.

Inspiré par André Le Nôtre et inauguré en septembre 1992, le parc de l'Abbaye aux Dames est dédié à Michel d'Ornano, Président du Conseil régional de Basse-Normandie de 1983 à 1986. Avec ses larges pelouses et ses allées de tilleuls, ce parc "à la française" offre plus de 5 hectares de promenade ainsi qu'une vue imprenable sur la ville de Caen depuis le cèdre du Liban planté en 1849. Des jeux pour enfants et des tables de pique-nique sont installées dans le fond du parc.

La Vallée des Jardins est un des poumons verts de Caen. 11 hectares d'espaces verts en accès libre. Un endroit idéal pour respirer, se balader, faire son jogging et s'éloigner de l'agitation de la ville. Ces anciennes prairies naturelles ont été réaménagées et abritent un arboretum (bouleaux, viornes, érables...) et des collections végétales (pivoines, hémérocalles ...). Un panneau à chaque entrée de la Vallée des Jardins vous permettra de découvrir les zones des boisements, des collections d'arbres et des arbres emblématiques dont 13 arbres remarquables. Des tables de pique-nique et une piste cyclable y sont également aménagées. L’accès au parc de la vallée des jardins se fait par la rue des jardins ou l'avenue de Courseulles.

6 tables de pique-nique sont installées dans le parc de la vallée des jardins. Cet espace vert de 11 hectares abrite un arboretum et une collection de plantes vivaces.

À deux pas des plages du Débarquement, partez à la découverte du Mémorial de Caen, un musée incontournable en Normandie. Des origines de la Seconde Guerre mondiale à la fin de la Guerre froide, les parcours muséographiques racontent la terrible histoire du XXe siècle. Un témoignage photographique inestimable : découvrez l’exposition du fonds Patrick Chauvel ! Cette exposition permanente, libre et gratuite, retrace la carrière du grand reporter présent sur les conflits qui ont éclaté, partout dans le monde, ces 50 dernières années. À voir ! Le film « L’Europe, notre histoire », projeté à 360°. Une expérience visuelle et sonore inédite pour comprendre notre histoire européenne commune (projection incluse dans le billet d’entrée au musée). À découvrir, à partir du 18 Juin 2025 : la nouvelle exposition temporaire du Mémorial, « Varian Fry, les chemins de l’exil ». Partez à la rencontre d’un homme hors du commun, Varian Fry, jeune journaliste américain missionné à Marseille en 1940 par l’Emergency Rescue Committee pour sauver des artistes et intellectuels antinazis de la menace fasciste.

Dans la vallée du Mémorial, en contre-bas du musée, se trouvent 5 tables de pique-nique à l'ombre des arbres et avec vue sur le musée. Accès libre possible en passant par les jardins du souvenir ou depuis le parking de la colline aux oiseaux. Pas de parking à proximité.

Située au nord-ouest de Caen, à proximité du Mémorial, la Colline aux oiseaux est un parc paysager de 17 hectares, composé d’une mosaïque de jardins offrant un superbe panorama sur la ville. L'entrée est gratuite. Des visites guidées pour les groupes sont disponibles sur demande. Les chiens y sont strictement interdits. Vous y trouverez un restaurant-crêperie (02 31 94 14 23), un manège avec vente de confiseries (glaces, churros…), ainsi que des espaces ludiques et de détente pour les enfants (aire de jeux inclusive de 600 m²) et les familles : aires de pique-nique, mini-golf et restauration rapide. Le parc attire 450 000 visiteurs annuels et propose des découvertes comme la roseraie, la ferme de la Colline, le labyrinthe, le jardin de mai et la maison positive. Des animations sur le jardinage et l'éducation à l'environnement y sont organisées. Des aménagements spécifiques sont prévus pour l’accessibilité : 7 places de stationnement réservées à l’entrée pour les personnes à mobilité réduite, des toilettes accessibles, un prêt gratuit de fauteuils roulants, et des visites adaptées sur réservation pour les publics handicapés mental, moteur et/ou auditif. Une table de pique-nique accessible aux fauteuils roulants est installée près de la maison positive.

Imec - Abbaye d'Ardenne Une abbaye pour lire, écrire, rêver La troisième abbaye de Caen (12e siècle), site historique de la bataille de Normandie aujourd’hui restauré, abrite l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Imec). L’association conserve les archives de grandes maisons d’édition et de revues, ainsi que les manuscrits de grands écrivains, philosophes et artistes. Centre de recherche et de création littéraire, l’Imec déploie aussi, toute l'année, une programmation culturelle gratuite (conférences, expositions, événements, visites). Sa splendide église abbatiale, reconvertie en bibliothèque de recherche, est devenu un espace de travail unique et accessible à tous, sur réservation. À noter ! Au retour des beaux jours, l'Imec se dote d'un café reconnu pour le choix de ses produits et la qualité de son accueil, dans un cadre majestueux et inspirant. Pour découvrir le programme des activités : www.imec-archives.com. Ouverture : Jardins et extérieurs : du mardi au dimanche de 14h à 18h. Expositions et café : du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Bibliothèque : du mardi au jeudi de 9h30 à 18h, et le vendredi de 9h à 17h. Tarifs : Entrée libre et gratuite. Propriété du Conseil régional, classée monument historique, l’abbaye d'Ardenne a reçu le prestigieux label de Centre culturel de rencontre qui distingue des monuments historiques porteurs de projets culturels singuliers. Les missions et les actions de l’Imec bénéficient du soutien du ministère de la Culture (Direction régionale des affaires culturelles de Normandie) et du Conseil régional de Normandie. Exposition temporaire 2025 : Fragments du rêve, du 6 juin au 30 novembre Le secret des rêves est dans les archives. Les archives sont le plus grand conservatoire de rêves au monde, un gisement inépuisable de récits griffonnés en hâte au petit matin, témoignage de cette étrange nécessité de ne rien perdre de nos songes.

Aire de pique-nique située au bout du cours Koening vers Parc Expositions

Situé au cœur de la ville, ce jardin botanique propose un véritable musée végétal avec plusieurs milliers d'espèces, dont des plantes rares. Il comprend des serres exotiques, des collections végétales variées (flore régionale, jardin de plantes utiles, milieux normands), ainsi qu’une aire de jeux et des tables de pique-nique. Ce jardin est agréé par le Jardin botanique de France et des pays francophones (JBF) et bénéficie du label Jardin Remarquable. Durée de visite libre : 1 à 2 heures. Visites guidées : sur réservation pour groupes de 8 personnes ou plus. Horaires de fermeture : variables selon les saisons. Conseils jardinage : les mercredis et vendredis, de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, sur place, par téléphone au 02 31 30 48 38 ou par mail à accueil-ev@caen.fr. Animations mensuelles : caen.fr/animations-et-conseils-jardinage

L'hippodrome de Caen est situé en plein coeur de la ville. Activité : trot. Piste en sable de 1 954m, corde à droite. Capacité d'accueil : 8 000 personnes.

Situées le long du Canal de Caen à la mer, sur le quai de Normandie à Caen, les deux grues servaient à décharger le charbon de l’usine « France Charbon » située quai de Normandie (fin d’activité en 2008). Elles sont l’un des derniers vestiges de l’activité industrialo-portuaire du quai du Nouveau Bassin et portent une valeur patrimoniale forte. Aujourd’hui non fonctionnelles mais toujours debout, elles ont été rénovées dans le cadre du projet du Nouveau Bassin afin de les conserver (sans les remettre en fonctionnement), les mettre en valeur et de connecter les visiteurs à l’histoire du site.

Le manoir est connu à l'origine sous le nom de « manoir de la Talbotière » du nom d'une terre qui appartenait à la fin du XIIIe siècle à Alexandre de Couvre-chef, seigneur de Cresserons. Il y fait construire un premier manoir nommé « des Talbotières ». Il échoit en 1436 à Jean de Couvrechef, marié avec Perrette Bertran qui lui donne une fille, Guillemine. En 1487, il donne la terre et son manoir en dot à sa fille lors de son mariage avec Philippe de Nollent, seigneur de Saint-Contest et avocat du roi à Caen. Leur fils, Gérard, en hérite et fait édifier un nouveau manoir. Aux XVIIIe siècle et XIXe siècle, le manoir a une vocation agricole et une ferme est installée sur l'emplacement du mur hémicycle du jardin clos. Dans les années 1930, le manoir abrite une cidrerie. Au lendemain de la libération de Caen, une cité d'urgence, composée de baraquements en bois, destinée à abriter une cinquantaine de familles à la rue, est provisoirement établie à proximité immédiate du manoir, dans le verger de la ferme. Ces logements d'urgence font place dans les années 1970 à des immeubles collectifs qui se dressent à l'arrière du manoir.

Avec l'activité grandissant sur le bassin Saint-Pierre et l'avant port, il est décidé de mettre à flot une partie de l'Orne afin qu'elle puisse, elle aussi, alimenter le bassin d'où la construction, en 1910, du barrage-passerelle Montalivet. Cet ouvrage change la physionomie de la ville lui offrant un fleuve toujours à niveau et met fin définitivement au transport fluvial sur l'Orne. La traversée de Caen : c’était une épreuve sportive très populaire. L’idée, s’élancer du barrage de Montalivet et traverser toute la ville de Caen à la nage jusqu’ au Lido (ou « Chez Maës »). Cette traversée totalise environ 2,5 kilomètres et donne lieu à un final festif, très apprécié. L’épreuve s’est reproduite plusieurs fois dans les années 1930, puis elle est abandonnée pendant l’Occupation.

L’Orne est un élément si constitutif du Calvados que le département a bien failli être baptisé “Basse-Orne” à la Révolution. Poumon économique et naturel, le fleuve est en perpétuelle interaction avec l’homme. Son artificialisation croissante, marquée par la création du canal de Caen à la mer, est l’histoire d’un effort constant pour le contrôler et l’exploiter au profit de l’homme. Aujourd’hui, de nouvelles préoccupations cherchent à lui rendre, au moins partiellement, un destin plus naturel.

La Gronde, parfois appellée “Gronde Rau”, est une petite rivière qui prend sa source du côté de Banneville-la-Campagne. Elle arrose et traverse ensuite Démouville pour se diriger vers Giberville. Elle serpente et devient le Biez en traversant Mondeville puis se jette dans l’Orne en bas de la côte de Clopée. Ce cours d’eau change donc de dénomination à Mondeville et devient le Biez en arrivant dans le parc du même nom.

Cette mairie, couplée à un groupe scolaire, fut construite en 1905 sous le mandat d’Albert Viel. Elle est ensuite dotée d’un clocheton. En 1988 est construit l’Hôtel de Ville actuel, situé en face, rue Chapron. Les mariages continuent néanmoins d’y être célébrés. L’école élémentaire rénovée a été inaugurée en 2013 par M. Raymond Aubrac et porte le nom de son épouse, la résistante Lucie Aubrac

Le Sablier est labellisé Centre national de la marionnette. La saison au théâtre Jean Vilar d’Ifs accueille environ 20 spectacles d’octobre à avril avec une ligne artistique « entre corps, image et objet » présentant du théâtre de marionnettes, d’objets, du cirque, de la danse, des formes croisées, hybrides ayant pour point commun un fort axe visuel. Lieu de création, Le Sablier accompagne également chaque année une douzaine de projets autour de la marionnette, par des coproductions et des accueils en résidence, qui vous permettent de rencontrer les artistes lors des « visites de chantier ».

Ce cimetière prend place dans le quartier de Vaucelles, situé au sud de Caen, le quartier est situé entre la Prairie et le plateau. Sa position et son histoire font que ce quartier offre des visages très variés : en plaine près de l’Orne et sur le plateau autour de l’église, anciennes carrières, cimetière ancien, couvent, maisons... Le cimetière de Vaucelles est transféré à son emplacement actuel en 1866. Le 31 mai 1880, le conseil municipal vote l'agrandissement du cimetière. On y trouve de beaux exemple d'art funéraire, chapelles, sculptures, médaillons...

Kœnig est un général français né à Caen en 1898, grand vainqueur de la bataille de Bir-Hakeim en 1942 (première victoire de la France Libre). La Ville de Caen donnera son nom au « Grand Cours », où nous nous trouvons actuellement. C’est au XVIIe siècle que la Ville de Caen met en place deux promenades arborées à proximité de la Prairie : le Grand Cours et le Cours la Reine. Cet aménagement urbain est l’une des premières mises en scène de la nature dans la ville, une sorte d’îlot de fraîcheur à la mode du Grand-Siècle. Madame de Sévigné écrira, suite à une promenade sur le Grand-Cours : « Caen la plus jolie ville, la plus avenante, la plus gaie, la mieux située, les plus belles rues, les plus beaux bâtiments, les plus belles églises ; des prairies, des promenades, et enfin la source de tous nos plus beaux esprits ». Madame de Sévigné, Lettres ; 1671

À Caen, un petit bras d'eau, la Noë, se détache du fleuve en amont de Vaucelles, vers Montaigu, et traverse la Prairie. Il est ensuite rejoint par l'Odon et se jette dans le bras principal de l'Orne à l'extrémité du cours Montalivet. Depuis 1845, le cours aval de l'Odon a été canalisé pour former le bassin Saint-Pierre. Depuis 1860, la Noë est recouverte entre la Cité Grusse et la place Courtonne.

Les carrières de la Maladrerie ont été exploitées du XVIIème au XIXème siècle avec une réouverture exceptionnelle pour la construction du Mémorial dans les années 1980. À partir du 6 juin 1944, les bombardements sur la Ville de Caen font rage. Les habitants de certains quartiers se réfugient dans des carrières et ouvrages souterrains de l’agglomération caennaise. Dans le quartier de la Maladrerie plus de cinq cents personnes se mettent à l’abri dans les carrières jusqu’à la libération de Caen. Elles accédaient aux carrières par des puits équipés d’échelles. Désormais non exploitées, elles ont été aménagées tout dernièrement afin de pouvoir y organiser des visites en toute sécurité (sur réservation). Suivant un chemin parfaitement praticable, éclairé et balisé, vous découvrirez les grandes chambres d’extraction de cette pierre renommée dans le monde entier.

Au sein du parc floral de la colline aux oiseaux, vous trouverez de nombreuses tables de pique-nique, toilettes et aires de jeux pour les enfants.

AccroCamp Caen, l’accrobranche autoporté au cœur de la nature normande ! Situé sur la magnifique Colline aux Oiseaux, AccroCamp Caen est un parc d’accrobranche innovant et autoporté, idéal pour une pause nature en famille ou entre amis. Venez vivre des sensations fortes et partager des moments inoubliables : traversez des ponts de singe, balancez-vous sur des lianes de Tarzan, lancez-vous sur des tyroliennes, et relevez le défi de nos voies d’escalade uniques en plein air ! Un parc adapté à tous les âges et niveaux • Accessible dès 3 ans (taille minimum : 1 m), nos parcours sont conçus pour accueillir les plus jeunes aventuriers en toute sécurité. • Des activités variées, allant des parcours d’initiation aux défis les plus audacieux pour les amateurs de sensations fortes. • Un espace idéal pour découvrir l’accrobranche autoporté, sans attache directe aux arbres, tout en respectant la nature. Un cadre unique sur la Colline aux Oiseaux Profitez d’un environnement naturel exceptionnel avec une vue imprenable sur Caen, parfait pour se ressourcer et redécouvrir la nature. Que ce soit pour un moment de détente ou une journée d’aventure, AccroCamp Caen vous garantit une expérience mémorable.

Elle est consacrée à Saint André, un apôtre qui aurait été crucifié sur une croix en X, d’où la présence de ce symbole sur la façade de l’église. Comme la plupart des églises construites à partir de l’après-guerre, la forme du bâtiment s’écarte des formes traditionnelles (comme c’était le cas pour Saint-Julien). Le clocher indépendant s’inspire de certains campaniles italiens, forme que l’on retrouve dans de nombreuses églises de la Reconstruction. Les bancs ont été dessinés par M.Poulain habitant du quartier et enseignant au lycée Laplace. L’église est dotée d’un orgue créé par le facteur d’orgues, François Dupont, cet orgue est spécialement conçu pour l’esthétique baroque (Jean-Sébastien Bach par exemple).

Vincent Leroy est un sculpteur du temps. Son sujet de prédilection est de mettre le spectateur au cœur de ses installations. Il s’imprègne des lieux dans lesquels il s'installe. Il propose toujours de susciter en nous la fascination du regard et de l’ingénierie complexe qu’il met en œuvre pour nous faire vivre une expérience avec ses œuvres, savamment et sobrement installées.

Sa construction a débuté en 1971. Il mesure 1200 m de long sur une hauteur de 38 m. Il enjambe la presqu’île, vaste territoire qui connaîtra de profondes mutations dans les prochaines années. Son inauguration a eu lieu le 13 décembre 1975.

Ce studio de design, dont l’un des membres est caennais, propose de donner l’heure et de faire de ce phare fait en tuiles de Bavent, un point de rencontre identifiable. Ils construisent un design engagé dans le temps et c’est tout naturellement que pour le millénaire ils s’intéressent à un système qui défie le temps : l’horloge.

Caroline Andrin et Etienne Fleury travaillent conjointement sous le nom de Faste. Ils revisitent certains mythes antiques qui invoquent des questions de représentation dans le patrimoine et des savoir-faire. Après avoir embrassé les archives de la ville, les contours des rues et des murs, ils proposent un ensemble de céramiques au sein de l'Abbaye aux Dames, ponctuant ainsi de légendes notre balade en ces lieux.

Olafur Eliasson est un sculpteur de la lumière. Il explore dans ses œuvres le spectre lumineux et ses effets à travers des dispositifs aux formes géométriques et souvent monumentales. Il travaille également avec soin le récit en plaçant le spectateur au cœur de ses propositions artistiques, afin de lui laisser une trace dans sa mémoire sous forme d'images ou de sensations.

"Iron Will", deux mots qui se répètent tout au long des 37 mètres de cette portion de rempart. Vues d’en bas, alignées comme une rangée de soldats en côte de maille, ces mots s’affichent comme un avertissement. Vue d’en haut, on regarde à travers des formes géométriques. Les lettres devenues abstraites encadrent le paysage.

Nine Hauchard, jeune artiste, se propose de relire les motifs sculptés dans cette pierre de Caen qui lui est si familière. Elle construit, tisse des tapisseries ornées de tout ce puzzle qui s'est bâti au fur et à mesure que le temps a égrené le lin dans ces champs si proches.

L’œuvre La Pierre et le sablier de Vincent Mauger, installée sur la Tour Puchot du Château de Caen, transforme l’espace en une exploration du temps et de l’espace. Composée de blocs métalliques empilés en haut et d’une cavité creusée en bas, l’œuvre ressemble à un sablier géant, avec des formes qui semblent se déformer et s’écouler, représentant le passage du temps. Les blocs, faits de plaques d’aluminium, rappellent les pierres de construction anciennes tout en étant légers et modulables. Une passerelle permet aux visiteurs de surplomber l’installation et d’observer son effet visuel, créant une perception étrange de profondeur. En s’intégrant dans la tour, un symbole du pouvoir militaire et de l’exploitation des ressources, l’œuvre établit un lien entre le passé et le présent, en posant des questions sur le temps, l’espace et la manière dont nous utilisons les ressources naturelles.

Martine Feipel et Jean Bechameil réalisent en duo des installations où se mêlent l’illusion, l’imaginaire, l’instabilité et l’illogique, au sein des lieux quadrillés et contrôlés du monde contemporain. Sculpteurs mais aussi chercheurs et ingénieurs amateurs, habités d’une grande sensibilité à la théâtralité du monde et à ses beautés, ils créent des œuvres dans une approche socio-historique, esthétique, politique et technique.

Vladimir Skoda développe depuis plus de 50 ans une œuvre sculpturale majeure, réalisée essentiellement en métal. Il a exploré la matière en fusion jusqu'aux œuvres en poli miroir, établissant un dialogue fécond entre nous, les lieux d'expositions et ses sculptures. Ses premiers essais ont été réalisés à la SNM dans ses hauts fourneaux. Le feu, force créatrice et solaire, l’a naturellement conduit à une dimension cosmique, vers l'infini.

Georges Rousse est avant tout photographe. Il investit des lieux abandonnés qu'il affectionne pour les transformer en espaces picturaux et y construire une œuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue. Le palais Fontette est apparu comme une évidence, de par sa situation mais aussi son architecture, écrin idéal pour Georges Rousse.

A travers ses œuvres, qu’il s’agisse de sculptures, de peintures, d’oxydations sur tôles ou installations, ou des souches d’arbre, il questionne la relation complexe de l’homme à son environnement. Lionel Sabatté explore le passage du temps et les transformations qu’il engendre. Utilisant des matériaux singuliers comme des ongles, de la poussière

Le travail de Raphaël Garnier mêle les mots et la magie. Il entraine le public vers le merveilleux dans ses installations où s’entremêlent ses formes et ses textes. Enchanteur, il l’est d’autant plus lorsque son sujet est celui de son enfance, celle des petits bourgs, des petits villages où les secrets d’enfants se conjuguent avec la poésie des possibles.

Delphine Denereaz mènera un travail spécifique avec les habitants de la Grâce de Dieu. Elle s’appuiera sur son expérience menée en 2024 avec des collégiens dans le cadre de la Contemporaine de Nîmes ou du projet du Palais d’Harmonia crée avec 8 détenus volontaires du centre de détention de Saint-Mihiel.

Thomas Larbain est un designer sans montre. Fasciné par le temps et notre manière de l'appréhender, il ponctue de Caen à la mer des horloges à marées. Vivre les marées, observer le long du canal le temps qui passe permet d'adapter sa marche, sa course tout en ayant un œil sur la mer.

La ville de Caen riche de toute la diversité de son architecture sera appréhendée pour la première fois. En effet, un ouvrage permettra de toucher du bout des doigts la richesse de l’architecture caennaise. Illustré en braille, ce catalogue sera un ouvrage de prestige pour les mal voyants comme pour les voyants.

La statue de Louis XIV est l'une des figures emblématiques de Caen. Sa représentation anachronique du Roi Soleil en empereur romain est une source inépuisable d'inspiration pour Guillaume Sardin. Pour cette année festive, il a conçu et dessiné une architecture éphémère, rappelant les Folies, petites architectures de fête à Versailles où le roi recevait ses convives. Guillaume Sardin nous invite à nous tenir au plus près du Roi Soleil.

Fabien Tabur pratique essentiellement la gravure et le dessin. Il réalise de petites sculptures en terre peintes évoquant un paysage miniature. Pour ce projet, il réalisera le même type de production mais en modifiant l’échelle afin de reproduire un paysage, une maquette, à l’échelle du quartier.

Vincent Girard pratique la peinture représentant un univers fantastique, s’inspirant du merveilleux. Il produira une peinture de grand format pour la collection de l’association qui sera présentée dans un container aménagé au cœur du quartier.

Depuis l’époque médiévale jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons cessé de faire pavoiser nos villes, nos bateaux, nos édifices, nos territoires. "DEX AÏE" l'enseigne, le cri de guerre, de ralliement de Guillaume Le Conquérant que l'on peut traduire par « Dieu, à l'aide ». Ce cri est graphiquement remis dans l’espace public dans la ville de Caen, chère à Guillaume Le Conquérant.

Que ce soit en dessins, gravures, aquarelles ou sculptures, chez Françoise Petrovitch, c’est l’imagination qui court dans nos esprits. La sculpture en bronze de ce petit garçon est semble-t-il aussi touchante que ces enfants qui ont vécu ici dans ce cloître, à l'abri, rêvant d'aller se baigner dans l'Orne, à la mer.

Tom Nadam est un peintre classique. Ses peintures à l'huile sont d'un réalisme saisissant, tant dans la représentation que dans le sujet. Pour la première fois, ce peintre normand, qui a fait ses classes à Caen, réintroduit la peinture grand format dans l'Hôtel de Ville. Format grandiose dans une architecture qui l'est tout autant, nous sommes invités à contempler ses paysages où le ciel devient le lieu de toutes les spéculations.

Claude Como pratique le tufting, technique moderne de projection de laine permettant de créer des œuvres tentaculaires. Il réalisera une installation dans un des containers aménagés, qui sera présenté dans l’espace public au cœur du quartier.

Au début du XIIème siècle, une église remplace un sanctuaire dédié à Saint-Michel, érigée sur ce lieu élevé après l'apparition en songe de l'Archange à l'évêque d'Avranches. De cette église romane subsiste la tour latérale et la nef. Cette dernière fut remaniée au XVIème siècle. Le choeur, au chevet plat, plus élevé que la nef, est reconstruit au XVème siècle en gothique flamboyant.

Grande fresque murale dédiée à Orelsan et à son 4ème album Civilisation (2021). Créée en janvier 2022 par les street artistes Solice et Horss, cette fresque fait référence au rappeur, à son dernier album et à sa passion pour Dragon Ball Z. Le visage en noir et blanc a été réalisé par Horss et le reste de la fresque par Solice.

Thomas Larbain est un designer sans montre. Fasciné par le temps et notre manière de l'appréhender, il ponctue de Caen à la mer des horloges à marées. Vivre les marées, observer le long du canal le temps qui passe permet d'adapter sa marche, sa course tout en ayant un œil sur la mer.

Tour qui commandait jadis l'accès au port de Caen

Etablie sur une butte, cette vaste citadelle fut créée par Guillaume le Conquérant en 1060 puis agrandie aux siècle suivant. Le tracé des remparts reste à peu près celui de l forteresse de Guillaume.

Cette petite cité ouvrière est la plus ancienne de Caen (début des constructions en 1908). Ce sont les premiers HBM caennais (Habitations Bon Marché), ancêtres des HLM. Cette cité est ce que l’on appelle une cité jardin où chaque locataire dispose d’un petit jardin. Dans l’esprit de l’époque, ce jardin était censé être un jardin potager qui améliorait l’ordinaire des habitants. Cette petite cité jardin a échappé in extremis à la démolition, elle est aujourd’hui restaurée et protégée par une inscription aux monuments historiques.