Echappée Belle et Coulée Douce

Cette demeure familiale, construite entre 1901 et 1903 par l’ingénieur François Hennebique, est une véritable prouesse architecturale.Elle est un véritable manifeste des possibilités techniques et esthétiques du béton armé, matériau contesté à l’époque dans le domaine de l’habitation. Les volumes sont agencés de façon complexe et originale : décrochements d'ailes, différences de niveaux, saillies en encorbellement, murs en porte-à-faux, verrières de grande hauteur et baies au percement irrégulier - en intégrant le jardin à tous les niveaux de la maison.La tour comprend un réservoir d’eau utilisé pour l’arrosage du jardin suspendu, situé en toiture de la maison. Conçu comme un "palais familial", l'immeuble est aujourd'hui transformé en appartements et est, depuis le 12 janvier 2012, classé Monument Historique.

Belle demeure en meulière construite entre 1920 à 1925, d'une surface de 400m², la Villa Saint-Cyr offre un cadre agréable sur trois niveaux dont une belle collection depièces en céramique de François Laurin (1826-1901).Sous l’impulsion de son commanditaire Paul Carrière, industriel visionnaire dont les activités ont eu une résonance internationale, la Villa Saint-Cyr vit les « annéesfolles » et accueille des soirées mondaines.Acquise par la Ville en 1993 et restaurée en 2018, elle est aujourd’hui le lieu de divers événements festifs organisés par la Ville et par ses associations.

L’Église Saint-Hermeland, élevée en 1011 sur les restes d'un édifice antérieur. Restaurée au XIXe siècle, le bâtiment, classé Monument Historique, comporte toujours des éléments d’époque : la partie intérieure du clocher (première moitié du XIIe siècle), du chœur et du portail occidental (vers 1180) ou encore de la nef (vers 1230-1240). A proximité, Le Clos des Brugnauts : ville de très ancienne tradition vinicole, Bagneux, qui vit disparaître sa dernière vigne en 1965, renoua avec son passé en réintroduisant au "Clos des Brugnauts" deux variétés de ceps blancs, Sauvignon et Semillon.Le vin balnéolais, a été médaillé d’or en 1996 et 1997 et chaque année la récolte du raisin donne lieu à une grande fête en septembre.

Votre promenade se poursuit dans le vieux Châtillon : la Maison des Arts se situe dans une Maison de maître, remaniée au XIXe siècle par son propriétaire l’éditeur LouisHachette.Elle est aujourd’hui un lieu incontournable de diffusion de l’art contemporain. La Maison des Arts puise sa richesse dans une programmation éclectique : la jeunecréation y côtoie des artistes de renom, toutes pratiques confondues.Aujourd’hui, la notoriété de la Maison des Arts de Châtillon dépasse les frontières de la ville. 

C'est dans l'enceinte de la Folie Desmares, que la ville de Châtillon ouvre les portes de la Maison du Patrimoine. Cette magnifique demeure, propriété de Claude Ballon, danseur du roi Louis XIV et maître de danse de Louis XV, cofondateur des « Nuits de Sceaux », a été construite sur les plans de Jean-Baptiste Alexandre Le Blond entre 1705 et 1707. Elle a miraculeusement été épargnée pendant la période révolutionnaire. La Maison du Patrimoine de la Ville de Châtillon est animée par l’association « Les Amis du Vieux Châtillon » qui présente au public ses collections permanentes. Des activités seront également proposées : des conférences, des journées à thème, des causeries et des expositions temporaires. La transmission aux scolaires est une priorité pour l’association, plusieurs animations leurs seront réservées. Elle permet aux Châtillonnais de s'approprier leur histoire collective, à travers les traces que la Ville a su conserver en héritage.Les collections constituées patiemment depuis trente-trois ans avec l’aide de la Ville, grâce aux dons des Châtillonnais et aux acquisitions financées par l’association, sont composées d’oeuvres d’art, d’archives et d’objets des traditions populaires et de prototypes industriels.   Les groupes et les écoles sont reçus sur rendez-vous les mercredis, jeudis et vendredis matin. Visite guidée et commentée les premiers jeudis de chaque mois. Le musée est fermé les jours fériés et au mois d'août

Cette ancienne bâtisse de style néoclassique abrite la maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff. Dans les années 1960, André Malraux, ministre de la culture,remarque cette maison alors qu’il se rend chez Louise de Vilmorin dans la Vallée deChevreuse.Aujourd’hui, le centre d’art contemporain de Malakoff, déploie ses actions entre deux lieux : la Maison des arts, lieu de diffusion avec un programme de deux expositions par an et la supérette, lieu d’expérimentation et de recherche dédié aux collectifs d’artistes. Entrée libre – mercredi au vendredi de 12h00 à 18h00 et le samedi et dimanche de 14h00 à 18h00. Lundis et mardis sur rendez-vous.  Tél. : 01 47 35 96 94

Fleuron de l’architecture industrielle du début du XXe siècle, l’Usine lacquesin est une ancienne distillerie classée monument historique qui a conservé son cachet de l’époque avec ses alambics et sa cheminée extérieure.En 1860, le pharmacien herboriste Paul Clacquesin met au point le clacquesin, apéritif composé de résine de pins de Norvège additionné de sucre et d’une trentaine d’épices. Le clacquesin a été primé à l’exposition universelle en 1900.

Léon est le dernier réverbère à bec de gaz d’Ile-de-France qui continue de brûler nuit et jour afin de préserver son mécanisme.Il doit sa survie à l’association « Les Amis de Léon » (en sommeil aujourd’hui) qui s’opposa à son électrification dans les années 1970. Son nom est inscrit en lettres blanches sur sa lanterne de verre ainsi que le non de ses inventeurs : le français, Philippe Lebon, le britannique William Murdock et l‘autrichien Karl Auer.

En 1698, Jules Hardouin-Mansart dessine les plans du château dit Pavillon Mansart qui sera ensuite racheté en 1717 par le prince de Condé. A la révolution française, ses biens dont le château de Vanves lui seront alors confisqués.Depuis le Second Empire, le lycée Michelet est l’un des plus prestigieux établissements scolaires de la région parisienne.

Edifié en 1934 par le Moine-architecte Dom Bellot, l’ensemble des bâtiments s’ordonne autour d’un cloître et d’une chapelle à nef unique et abrite la Congrégation des Bénédictines de Vanves. Utilisant la technique du nombre d’or, il privilégie la brique comme matériau de base et devient maître dans l’art de travailler la lumière et les couleurs. Classé patrimoine du XXème siècle, ce monastère est un lieu de vie spirituelle et de prière. 

Propriété du Cardinal Duprat au XVIe siècle puis de la duchesse de Mortemart au début du XVIIIe siècle, avant d'être vendu comme bien national sous la Révolution, le domaine fut acquis en 1822 par les docteurs Voisin et Falret pour installer une maison de santé pour le traitement des aliénés en 1830.Acquis par la Ville de Vanves sous l'impulsion de Frédéric Pic, maire de 1919 à 1940, le parc porte son nom depuis 1962. La restauration des deux glacières du parc vient de commencer. Ces glacières permettaient de conserver la glace naturelle. Une fut transformée en chapelle au XIXème siècle quand les docteurs rachetèrent ledomaine.

Réalisée à la fin des années 1920 par l’architecte Maurice Payret-Dortail en collaboration avec l’ « Office public des Habitations à bon marché de la Seine »pour lequel il assurera la construction de plusieurs cités jardins, cette cité réunit des logements sous forme d’immeubles collectifs et de pavillons, dont 27 ateliers d’artistes bénéficiant pour la plupart d’un logement attenant localisé dans la cité.L’architecture, similaire à celle des immeubles de logements sociaux HBM construits à la même période, se distingue par l’harmonie générale de son plan d’ensemble et sa préservation. 

Au cœur de Fontenay-aux-Roses, le parc Sainte Barbe est l'ancien parc d’un collège du même nom où fut scolarisé Valéry Larbaud (1881-1957).Il offre un grand espace largement boisé. Passez devant le Théâtre des Sources (1986) et entrez dans l’église Saint-Pierre Saint-Paul (1832) dont la cloche Marieprovenant de l'ancien édifice et fondue en 1743, a été classée monument historique en 2001. L'église renferme également une toile, La Vierge et l'Enfant et SaintJean-Baptiste, attribuée à Pierre Mignard (1612-1695), vers 1650 et également classée au titre des monuments historiques (2020). Enfin, admirez le ChâteauSainte-Barbe datant de 1701, fréquenté par Eugène Viollet-le-Duc entre 1826 et 1829 et agrandi par Henri Labrouste (1801-1875) dans les années 1850. Il abriteaujourd’hui la médiathèque.