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Description
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Points d'intérêt
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Parcours Historique

Description

Ce parcours historique conduit les visiteurs à travers la ville pour une balade ponctuée de panneaux historiques :
Histoire de l’Avenue, énigme de la tour de Montléan, le couvent de Montléan, la Maison PETIT-LEMERCIER , le système défensif du Moyen-Âge, le château de Montmirail et ses prestigieux personnages, l'église et ses nombreuses anecdotes qui attisent toujours la curiosité, le Centre de La Rochefoucauld , l'original orphelinat Saint Michel , l’abbaye de l'Amour Dieu, la célèbre porte de Pommesson et enfin la maison de Auguste Longnon, l'inventeur du dictionnaire de la toponymie des noms des villes et communes et qui est connu dans le monde entier par les historiens pour tous ses travaux.
Bonne balade

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 27/03/2018
2.9 km
1 h 30 mn
max. 205 m
min. 164 m
6 m
Styles : BaladeDécouverte
Thématique : Patrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

2 Rue Lucien Mathieu , 51210 Montmirail
Lat : 48.87052Lng : 3.53899

Points d'intérêt

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1 - LES AVENUES DU CHÂTEAU

Les Avenues constituent une véritable coulée verte partant du cœur de la ville ancienne. Cet espace boisé relie le château à la forêt de Rouges Fossés. Ce site protégé est classé depuis le 15 février 1943. Le marquis de Courtanvaux, fils de Louvois, ministre de Louis XIV, propriétaire du château, désireux d’embellir son domaine, acheta dès 1697, des parcelles de terre et des maisons qu’il fit abattre, dont un « tripot », situé autrefois près des jeux de paume. Il fit démolir aussi les remparts, afin de prolonger l’allée du château par une allée cavalière, créant ainsi la perspective des Avenues. Ce sont quelque 770 tilleuls et ormes qui s’alignaient sur une superficie de onze hectares environ. La tempête de décembre 1999 a détruit une grande partie des arbres. En 2010, la commune a procédé à son réaménagement, afin de lui rendre son aspect initial.

15-17 Avenue de la Rochefoucauld 51210 Montmirail
- La Champagne, la Marne -
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2 - LE ROND DE L’AVENUE

Le Rond de l’Avenue se situait à l’extrémité de la 2e Avenue, près de l’actuelle aire de jeux. Cet endroit était le départ de trois allées bordées d’arbres : l’une en direction de Vauchamps, une autre en direction de l’Échelle-le-Franc (ces deux allées ont disparu) et une autre : la 3e Avenue vers la forêt ; celle-ci traverse la route d’Artonges, elle se nomme après, la 4e Avenue et conduit à la forêt de Rouges Fossés.

10 Rue de la Tour 51210 Montmirail
- La Champagne, la Marne -
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3 - LA TOUR DE MONTLÉAN

Des prodiges s'opéraient dit-on aux autels de Marie du couvent de Montléan. L'affluence de la population aux cinq grandes fêtes de la Sainte Vierge donna naissance à des foires traditionnelles, disparues comme tant d'autres avec le pèlerinage, lors de la Révolution. Pour certains, la vocation de la tour était de surveiller les foires et les marchés qui se tenaient ici. Pour d'autres, c’était une tour de guet du faubourg de Montléan.

2 Rue de la Tour 51210 Montmirail
- La Champagne, la Marne -
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4 - LE COUVENT DE MONTLÉAN

En 1126, Gaucher, seigneur de Montmirail et son épouse, fondent dans le faubourg-est de la ville, un prieuré avec douze religieux. Ils le nomment Mons Helianus, du nom de leur fils, Hélie. Lors de la guerre de Cent Ans, le couvent est saccagé en 1429. Il est reconstruit partiellement et progressivement à partir de 1450. Les moines clunisiens s'y maintiennent jusqu'en 1735 puis l'abandonnent à la suite de la disparition de l'ordre en 1750. Ce prieuré clunisien dépendait de la puissante abbaye clunisienne de la Charité sur Loire. Restant vacants, les bâtiments tombent vite en ruines. Suite à la Révolution, c’est la duchesse de Doudeauville, la châtelaine de Montmirail, qui fait renaître le couvent. Trois sœurs de la charité de la congrégation de Saint Vincent de Paul, y sont installées pour s’occuper d’un petit hospice et visiter les malades. Elle ouvre, en 1806, un petit pensionnat tout à côté de l’église, sous le sanctuaire de laquelle elle fait déposer le cercueil de sa fille. Et depuis, la descendance de la famille de La Rochefoucauld est inhumée dans les deux cryptes de la chapelle. Quelques religieuses, que la Révolution a jetées hors de leurs couvents, s’y trouvent réunies sous le nom de « Dames de la Paix » et accueillent les premières élèves : des enfants de bonnes familles ruinées par le malheur des temps. En 1814, lors de la bataille de Montmirail-Marchais, plusieurs chirurgiens ayant à leur tête Dominique Larrey, chirurgien en chef des armées impériales, s’installent à Montléan pour constituer un hôpital de campagne. Voir la stèle commémorative. En 1819, départ des « Dames de la Paix ». Le Père Roger, aidé de la secrétaire de Madame de Doudeauville, prend la direction du pensionnat et fonde en 1822, la congrégation des Dames de Nazareth. En 1848 et en 1870, la maison de Montléan est occupée par les troupes. En 1894, agrandissement du pensionnat. En 1904, le noviciat et le pensionnat sont transférés à Enghien (Belgique), suite au décret interdisant les congrégations religieuses. En 1914, un hôpital de campagne s’installe de nouveau à Montléan. En décembre 38, constitution de l’Association de Montléan pour permettre la reprise des activités des sœurs de Nazareth. Progressivement, la maison devient maison d’accueil et héberge les religieuses âgées. Le statut d’EHPAD officialise la nouvelle vocation d’accueil des personnes âgées. La gestion de l’EHPAD est reprise par l’hôpital Petit-Lemercier.

17 Rue de Montlean 51210 Montmirail
- La Champagne, la Marne -
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5 - MAISON PETIT-LEMERCIER .

Ici se situe la maison de Rémy Petit qui fut maire de Montmirail de 1868 à 1884. En 1870, par sa fermeté, il évita plusieurs fois le pillage de la ville par les troupes prussiennes. En 1866, Rémy Petit fut le fondateur de la Société de Secours Mutuels. A partir de cotisations relativement modiques, les sociétaires étaient indemnisés de leurs honoraires médicaux, frais pharmaceutiques. L’ancêtre de la Sécurité Sociale. Jouissant de l’estime de tous, il est nommé président. A son décès, il légua à la Ville, cette maison. Dans son testament, il précisait : « Cette maison portera le titre de "Maison de retraite des vieillards fondée par la famille Petit-Lemercier", noms de mon père et de ma mère ». Y figuraient également ses terres pour que les revenus permettent de subvenir aux besoins des indigents recueillis à l’hospice. Sur le terrain attenant, on construisit peu de temps avant la guerre de 1939, un nouvel hôpital pour y transférer celui de l’Hôtel Dieu (Hospice de Saint Vincent de Paul), devenu bien vétuste. L’hôpital-maternité ne pourra être inauguré qu’en 1950. Sa situation exceptionnelle permettra d’en faire aussi une maison de convalescence. Aujourd’hui, sa vocation continue en Maison de santé pluridisciplinaire.

20 Rue de Montlean 51210 Montmirail
- La Champagne, la Marne -
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6 - LA PORTE D’EN-HAUT

Montmirail a subi au cours des siècles, les empreintes des Romains, des Mérovingiens et des Carolingiens. On leur doit les remparts et un prestigieux passé historique. Au XIIe siècle, l’enceinte est maintenue rectangulaire sur un espace d’environ douze hectares autour du château et de l’église Saint Étienne. La ville de Montmirail aurait eu 5 portes : - La porte d’En-Haut en cet endroit, donnant accès à Montléan, à proximité de la place du Vert Galant ; - La porte d’En-Bas, au sud-ouest ; - La porte de Pommesson, au nord-ouest ; - La porte d’En-Thierry, au nord ; - Et la plus ancienne, la porte de la Clef, située à la rencontre des rues du château (rue Saint Vincent de Paul) et de la Halle d’En Haut (place Rémy Petit). Elle donnait sans doute accès au château fort. L’urbanisation devint si dense, les rues si étroites, l’animation telle, que les paysans sortirent de l’enceinte pour s’installer dans les faubourgs. En 1618, Saint Vincent de Paul fit mettre au-dessus de chacune de quatre portes d’entrée de la ville, une statue de Marie. Préservées pendant la Révolution, ces statues ont été ensuite placées dans le mur des maisons avoisinantes, lors de la démolition des portes. L’originale installée à cette porte a disparu. Au numéro 25, le propriétaire a tenu à aménager une niche pour y installer une très belle statue de la Vierge.

27 Rue de Châlons 51210 Montmirail
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7 - LE CHÂTEAU

De grands personnages y vécurent : - Le bienheureux Jean de Montmirail, qui fut chevalier, baron, ami du roi Philippe Auguste, puis moine ; - La famille de Gondi ; - Saint Vincent de Paul : une chambre du premier étage fut à sa disposition durant seize ans ; - Paul de Gondi, le futur cardinal de Retz naquit au château en 1613 ; - Louvois, secrétaire d’Etat à la guerre sous Louis XIV, à partir de 1682, apporta de grandes modifications à l’ensemble de la propriété. Il fit dresser les jardins à la française par Le Nôtre, avec des bassins ; - Louis XIV, par deux fois, fut reçu au château, en 1687. Entre les deux passages du roi et en un temps record de trois semaines, le châtelain de Montmirail fit exécuter des travaux considérables pour amener l’eau à ses bassins d’une source distante de quatre kilomètres et offrir ainsi au souverain, la vue d’un domaine digne de Versailles; - Le marquis de Courtanvaux, fils de Louvois ; - Bénigne Augustine Le Tellier de Louvois, duchesse de Doudeauville, une des plus belles dames à la cour de Louis XVI, bienfaitrice de Montmirail, fondatrice de la communauté des sœurs de Nazareth au couvent de Montléan ; - Napoléon 1er fit deux courtes haltes dans la bibliothèque pour y étudier ses cartes lors de la fulgurante campagne de France. Les jardins laissés à l’abandon pendant l’occupation du château par des officiers allemands en 1940, ont été entièrement reconstitués après la Libération. L’orangerie, détruite par une explosion, a été reconstruite dans le style, avec le pavillon attenant. Propriété de la famille de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville, depuis 1781, le château fut aussi la demeure du duc Jean de La Rochefoucauld-Liancourt (1887-1970), maire de 1929 à 1944 et de 1959 à 1963, et de son épouse, la duchesse Edmée de La Rochefoucauld (1895-1991), écrivain, conférencière, femme de Lettres et présidente du jury du prix Femina. Actuellement, le château est une propriété privée que l’on peut visiter.

10-45 Place Rémy Petit 51210 Montmirail
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8 - L’ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE

Construite en 1122, elle était la chapelle du château. Son manque d’unité est dû aux nombreuses transformations causées par les guerres du Moyen Âge, les guerres de religion et la Révolution. A l’intérieur, on peut constater que les colonnes sont inclinées et pas toujours dans le même sens. S’agit-il de la poussée des voûtes trop surbaissées ou d’un sol instable traversé par des sources très nombreuses dans tous les alentours ? Quoiqu’il en soit, il a fallu consolider tous les murs extérieurs. Quelques années avant la Révolution, la façade menaçant de s’écrouler, il a fallu supprimer une ou deux travées de la nef. La façade actuelle, flanquée de lourds contreforts, date de cette époque. Redoutant aussi le poids d’un très lourd clocher, on jugea nécessaire de consolider les piliers de l’entrée du chœur par d’épais murs en maçonnerie, laissant tout juste le passage pour une seule personne. e Les vitraux, derrière le maître-autel, datent du XIX siècle. On les doit à la duchesse de Doudeauville, alors châtelaine. La chaire, datant de 1613, fut celle où prêcha Saint Vincent de Paul. Elle a été partiellement saccagée en 1939 par un dément. Une châsse dorée contient le fragment d’un doigt de Saint Vincent de Paul. Cette relique a guéri une des religieuses de l’abbaye de l’Amour Dieu en 1720. Ce miracle est l’un de ceux qui ont été retenus au procès de canonisation. La piéta polychrome de l’école champenoise, serait l’ancienne statue miraculeuse du prieuré clunisien de Montléan et qui fut à l’origine des célèbres pèlerinages. Dans le chœur se trouve la statue du bienheureux Jean de Montmirail. Après avoir été le fidèle et loyal compagnon du roi Philippe Auguste, il se fit moine cistercien à Longpont. En 1914, l’obus qui pulvérisa la rosace de la façade, vint briser une statuette du maître-autel, déchiqueta la boiserie et vint se coucher au pied de la statue du bienheureux sans éclater.

25 Place de l'Église 51210 Montmirail
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9 - LE CENTRE DE LA ROCHEFOUCAULD

En 1411, on parlait d’un hôtel du béguinage (communauté religieuse dont les membres ne prononçaient pas de vœux). La fabrique paroissiale l’achète pour en faire une école gratuite de filles, exceptée la partie qui donnait sur la rue du Gué (actuellement rue de l’École) En 1678, les Missionnaires, fondés par Saint Vincent de Paul, l’achètent et s’y installent. En 1720, un supérieur fait construire le bâtiment, avec ses propres deniers, tel qu’on le connaît aujourd’hui. Les Missionnaires rachètent l’aile qui donne sur la rue du Gué. Ils enterrent leurs morts entre la chapelle, à ce moment-là au rez-de-chaussée (logement actuel du concierge) et la ruelle de la Cloche. A la Révolution, le bâtiment devient Bien National. La mairie et la prison s’y installent un moment. En 1798, un acheteur privé l’achète pour le revendre aussitôt en plusieurs lots. Bénigne Augustine Françoise Le Tellier de Louvois de Montmirail, vicomtesse de La Rochefoucauld, duchesse de Doudeauville, rachète l’ancienne chapelle de la Mission pour y installer une école de garçons. En 1822, elle acquiert le reste de l’immeuble, pour y transférer l’Hôtel Dieu, auparavant au couvent de Montléan. er La chapelle des religieuses est établie au 1 étage où se trouve maintenant la bibliothèque adultes. L’asile Saint-Augustin, pour les jeunes enfants, (école maternelle) est mis en place dans la rue du Gué. Pendant la guerre de 1870, les prussiens règnent en maîtres dans la bâtisse à usage d’hôpital. Juste après la Seconde Guerre mondiale, l’hôpital, trop vétuste, est transféré à la Maison Petit, rue de Montléan. Bien que le bâtiment se dégrade peu à peu, des logements d’habitation et diverses activités artisanales occupent les lieux. En 1973, la duchesse Edmée de La Rochefoucauld en fait don à la Ville de Montmirail, contre un engagement à le faire revivre et à le nommer « Centre Social La Rochefoucauld »

5 Rue Saint-Vincent de Paul 51210 Montmirail
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10 - L’ANCIEN ORPHELINAT SAINT MICHEL

Le 29 septembre 1892, sœur Clouzot, reçut l’ordre de faire partir de l’hospice Saint-Vincent-de-Paul, les orphelines et deux religieuses. C’était le jour de la Saint Michel. Ce nom fut donné à la nouvelle maison, édifiée à l’emplacement d’une ancienne tannerie. Ainsi fut créé l’orphelinat Saint-Michel. Ouvert aux filles, il fut d’abord un orphelinat destiné principalement aux enfants des cheminots. Mais pour répondre aux exigences modernes, il a peu à peu transformé ses structures pour devenir maison d’enfants. A l’intérieur de la maison, fonctionnait une école où les pensionnaires recevaient, en plus d’une bonne instruction par des maîtresses compétentes et dévouées, une éducation chrétienne. Les enfants jouissaient du bon air dans un clos en bordure du parc du château. A la belle saison, une colonie de vacances était organisée, laissant un grand vide dans la maison. L’établissement devenait alors disponible pour des groupes d’enfants du Nord ou d’ailleurs, qui pouvaient profiter à leur tour du beau paysage et des splendides promenades de Montmirail. Malgré la rénovation du quartier, le bâtiment principal, surmonté de la statue de l’archange Saint Michel, subsiste.

3 Rue d'en Bas 51210 Montmirail
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11 - L’ABBAYE DE L’AMOUR DIEU ET LES REMPARTS

En 1203, Jean, baron de Montmirail, fait construire un monastère pour sa fille aînée Élisabeth, place Champeaux. Il y établit des religieuses cloîtrées. Cette abbaye du Mont Dieu prendra plus tard le nom de l’Amour Dieu. Elle se composait de plusieurs bâtiments, dont la maison de l’aumônier, au n° 25 actuel. Son jardin s’étendait jusqu’au chemin de ronde (ruelle des Fossés). Devant l’entrée se trouvait une belle fontaine. On l’appelait La fontaine du bourg. Sa façade était assez étendue. Elle allait des numéros 19 au 25 de la rue Jeanne d’Arc actuelle. Elle était formée de la maison de l’abbesse, de la porte cochère et de l’église. Elle avait deux nefs, une pour le peuple et l’autre pour les religieuses qui aboutissaient au sanctuaire sur lequel s’élevait un élégant clocher terminé en aiguille abritant trois petites cloches. La porte de Pommesson Les Remparts La maison de l’aumonier La fontaine du bourg Rue Champeaux Nef pour le peuple Nef des religieuses Eglise Le Jardin Les appartements de l’abbesse étaient au premier, dans le bas se trouvaient la chambre de la tourière, le tour* et le parloir. Les bâtiments conventuels s’étendaient jusqu’aux remparts. Le cloître, le long des deux ailes, dans l’intérieur de la cour, servait de promenade aux religieuses. Le miracle de sœur de Saint-Basile, en 1720, est un de ceux retenus dans le dossier de canonisation de Saint Vincent de Paul. Dernier vestige, le pont de pierre à deux arches, construit au-dessus du fossé des remparts, permettait de communiquer avec une pièce de terre de douze arpents, au milieu de laquelle se trouvait un rond d’eau, d’où le nom donné au quartier : le Rondeau.

19 Bis Impasse des Bénédictines 51210 Montmirail
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12 - LA PORTE DE POMMESSON

De cette porte, située au nord-ouest, partait le chemin conduisant au faubourg Saint-Martin. Elle fut appelée successivement porte Saint-Laurent, porte Pintille, porte de l’Arsenal et porte de Pommesson. Saint Vincent de Paul fit placer près de la porte, en 1618, une statue de la Vierge à l’Enfant. Elle est transférée au n° 46. Lors de la tempête de 1781, la porte fut si endommagée qu’il fallut déblayer le passage. En 1786, un prisonnier pour dette, nommé Célot, était enfermé dans la prison au 3e étage de ce N°13 remarquable ouvrage. Une nuit de cette année là, un horrible fracas le réveilla en sursaut. Les 1er, 2e et 3e étages de la porte s’écroulèrent. Le prisonnier se trouvant libre, se fraya un chemin sur les pierres. Il alla se présenter chez le procureur fiscal qui le fit enfermer dans les communs du château. Le rez-de- chaussée ayant résisté à l’écroulement général, le geôlier et sa femme, qui habitaient les appartements du bas, furent enfermés sous des monceaux de débris. On eut des peines infinies pour les tirer de leur prison improvisée.

1 Ruelle des Remparts 51210 Montmirail
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14 - LA MAISON D’AUGUSTE LONGNON

Fils d’un modeste cordonnier, né en 1844 à Paris, Auguste Longnon venait souvent à Montmirail dans cette maison de famille. Il a travaillé comme cordonnier dans la boutique de son père, à Paris. Autodidacte, il a rencontré les plus grands savants de son temps. Le Ministre Victor Duruy lui alloue une pension annuelle afin qu’il quitte le métier de cordonnier et qu’il se consacre à plein temps à ses études. Grâce aussi à son ardeur prodigieuse au travail, de simple ouvrier, il est devenu l’un des plus grands savants de son époque. Archiviste aux Archives Nationales, il effectue parallèlement des travaux historiques portant particulièrement sur la Gaule romaine mais également sur la topographie et la toponymie (étude des noms de tous les habitats, communes, paroisses, lieux-dits), dont il est le créateur. Il devient ensuite professeur au Collège de France, puis directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Etudes et est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres en 1897. Il a publié en 1891, notamment le Dictionnaire Topographique de la Marne. Auguste Longnon demeure aujourd’hui, l’un des Français les plus connus à l’échelle mondiale dans le milieu des chercheurs et plus particulièrement dans celui des historiens. Tous les ouvrages publiés depuis près d’un siècle se réfèrent aujourd’hui encore de l’enfant de Montmirail, que ce soit au Japon, en Allemagne, en Angleterre, en Italie, etc. Il décède brutalement à Paris, le 12 juillet 1911.

26 Rue Lucien Mathieu 51210 Montmirail
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Auteur de la donnée

13 bis rue carnot 51006 CHALONS-EN-CHAMPAGNE Cedex France

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