Si vous aimez les challenges, en voici un de taille. Un itinéraire de 50 km en Hesbaye. À la découverte des châteaux les plus prestigieux de la région: Jehay, Warfusée, Waleffe et le donjon de Limont.
52 km
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max. 207 m
min. 115 m
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Styles : En villeMontagne |
Dans le plus pur style classique, le château de Waleffe est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. La décoration intérieure et le mobilier, classés eux aussi, s'inspirent du goût du 17e siècle. Propriété de la famille de Potesta depuis treize générations, le site est l'endroit idéal pour vivre la vie de château le temps d'une visite. Le parc actuel du château a été réaménagé au 19e siècle à l'emplacement des magnifiques jardins à la française du 18e siècle. Une charmille bicentenaire et une allée de tilleul sont les dernières traces de ce parc. La cour d'honneur est occupée par un large parterre de verdure, ponctuée de six pyramides d'if et de deux corbeilles d'annuelles en triangle sur pointe se faisant face.
Le château de Longchamps est une des plus belles demeures Empire de Wallonie. Elle fut construite au début du 19e siècle. Le bâtiment principal, en briques enduites de calcaire, se dresse au fond de la cour d'honneur. Accolé à la façade latérale, remarquons le pavillon rappelant "la tente de Napoléon". La porte centrale, datée 1720, est surmontée des armoiries de Sélys et Fabritius. En empruntant, la rue Noé Jacques, vous aurez une vue sur une partie du parc.
Seul insectarium en Wallonie, Hexapoda révèle aux visiteurs le monde des insectes via une exposition permanente, mais aussi au travers d'expositions temporaires. La visite se prolonge dans un jardin de 2500 m².
Le château d’Hollogne-sur-Geer, en ruine, est entouré par une prairie, une réserve naturelle et quelques boisements. Les cicatrices témoignent de nombreuses batailles auxquelles le château a dû faire face. Au 14e siècle, trois proches du seigneur de Harduémont ont été égorgés car il faisait partie de l’opposition lors de la guerre des Awans et des Waroux, guerre la plus connue en région hesbignonne. Il ne reste que 3 vestiges du château: 1. La muraille en moellons de grès du 16ième siècle. 2. La tour de garde en calcaire du 17ième siècle. 3. Une dépendance dans le parc du 18ième siècle. L’ensemble historique d’Hollogne a gardé des vestiges de sa ferme, de son moulin à eau et abrite l’un des plus vieux édifices de la région, l’église Saint-Brice du 13e siècle. Si vous continuez la rue du Centre, sur votre gauche, vous pourrez découvrir ces éléments.
Situé un peu en retrait de la rue principale, l'ensemble du moulin seigneurial et de ses dépendances a été construit par le seigneur de Hollogne, Godefroid de Seraing, en 1646 sur le cours du Geer. Aujourd'hui son nouveau propriétaire, l'architecte Pierre Lorenzi, lui a assigné une nouvelle affectation. D'abord, les bâtiments ont été restaurés en 2006 et 2007. Ensuite, c'est tout naturellement vers la production d'électricité verte que la réhabilitation de la roue a été envisagée. Deux gîtes y ont également été aménagés.
La Réserve Naturelle du haut Geer est un des hauts lieux de l’ornithologie en Wallonie. Plus de 200 espèces d’oiseaux y ont été observées. La réserve est grande de 40 hectares. La réserve est constituée de bassins de décantation pour les boues de lavage, historiquement de betteraves et depuis 2012 de légumes par Hesbaye-frost (Geer), propriétaire des lieux. La gestion de la réserve a été confiée à Natagora. Voici un parfait exemple de bonne collaboration entre l’industrie et la nature.
L'église Saint-Lambert aux mains des moniales d'Antheit depuis le Moyen Âge a bénéficié de la campagne de reconstruction des abbesses de cette abbaye au XVIIIe siècle. Son cimetière était emmuraillé. C'est cette dernière abbaye qui nommait le curé du village chargé du culte et de l'entretien de l'édifice dédié à saint Lambert. Cette église ne fut paroissiale qu'en 1237 et dépendait autrefois de Waleffe-Saint-Georges.
Cette résidence seigneuriale appartint au seigneur du village qui, sous l'Ancien Régime, ne détenait des droits que sur ses propres propriétés et n'exerçait aucun droit sur les villageois, si ce n'est des droits de police. Les bâtiments comportent un noyau assez ancien du 17e siècle qui fut fortement remanié en deux étapes au 18e siècle. Quelques dépendances ont également été élevées dans cet ensemble clôturé par des murs de briques, de grès et de calcaire.
Cette tour-colombier fortifiée, construite en 1625 par les époux Mollin-Menjoye constituait une petite forteresse destinée à protéger la population locale lors du passage des troupes.
Le R.S.I.H est un groupement d'intérêt régional ayant pour but la promotion du tourisme local et régional. Il est reconnu par la Fédération du Tourisme de la Province de Liège et le Commissariat général du Tourisme.
Siège de la seigneurie et berceau de la famille du même nom jusqu'à nos jours, cet ensemble composé du château, d'une ferme et d'une chapelle funéraire remonte sans doute au 14e siècle lorsque les « de Warnant » abandonnèrent le château médiéval situé au centre du village. Les bâtiments actuels remontent aux 17e et 18e siècles.
Un château d'Art, d'Histoire et de Nature C'est au détour d'un bois que vous découvrirez le château de Jehay. Cette imposante bâtisse du 16e siècle, entourée de douves, apparaît comme par enchantement. Classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie, le Château présente une architecture remarquable et unique en Europe. Reconnaissable grâce à sa fameuse structure en damier, le Château de Jehay vous emmène dans un incroyable voyage à travers les arts. L'atmosphère toute particulière des lieux vous fera goûter au raffinement de la vie de château : mobilier, argenterie, peintures, tapisseries, céramiques, livres, ... La Province de Liège, propriétaire des lieux, depuis janvier 2000, a réalisé de grands travaux pour la restauration des dépendances. Aujourd'hui, ces anciennes écuries sont accessibles et accueillent des expositions variées. Le Château de Jehay est aussi le théâtre d'évènements ponctuels tels que le jeu de Pâques, la Nocturne, Halloween et bien d'autres. Vous trouverez un parking vélo à l'entrée du site.
Le château et le domaine de Warfusée marquent profondément le paysage de la commune de Saint-Georges. Le parc, les terres et les bois s'étendent sur plusieurs centaines d'hectares. Il est l'héritier d'un immense domaine médiéval. Le château actuel date cependant de 1755. Il est l'actuelle propriété de la famille d'Oultremont de Wégimont de Warfusée. L'un des plus illustres représentants de cette famille originaire de Warnant fut le Prince Evêque Charles-Nicolas d'Oultremont (1716-1771) qui se servit de ce château comme résidence d'été. On entre dans le château par une tour porche reconstruite en 1720. La cour d'honneur du château accueille quelques dépendances en pierres grises. La résidence proprement dite est de style Louis XV et a été reconstruite sous la direction de l'architecte de Hermalle, Jean Gilles Jacob. Elle accueille quelques belles pièces comme la chambre du Prince Evêque, des salons et un boudoir, tous décorés avec goût. Le château est néanmoins une demeure privée qui se visite exclusivement par groupes à certaines occasions.
On suit alors la drève qui, plantée de 214 platanes, est une allée d'honneur menant au château de Warfusée. C'était un lieu de promenade très apprécié au siècle dernier. L'allée était couverte de cailloux blancs et bordée de pelouses régulièrement fauchées. Un berceau planté de charmes et agrémenté de bancs y constituait un agréable lieu de repos. Une grille en fer forgé soutenue par des piliers en calcaire agrémentait cet endroit. A la fin de l'allée, on peut voir les ruines de l'ancienne église de Stockay. Construite en 1834 par le comte Emile d'Oultremont, ambassadeur de Belgique à Rome, elle était dédiée à saint Emile. Elle renfermait les reliques de saint Julien et de sainte Aurélie dont le pape fit présent à la famille d'Oultremont. Lors de la désaffection de l'église, on transféra ces reliques dans la chapelle du château.
Chaque demeure seigneuriale est généralement accompagnée d'une ferme qui en assure l'intendance. Le quadrilatère de la ferme du château a été reconstruit en 1766. Un portail en anse de panier sert d’entrée. De part et d'autre de ce porche, deux bâtiments très symétriques abritaient d'une part le maître et sa famille et d'autre part les ouvriers saisonniers. La ferme fut construite avec des briques fabriquées sur place. L'extraction de l'argile donna lieu à un creux qui en se remplissant d'eau donna naissance à un étang (comblé aux environs de 1950). La famille d'Oultremont exploitait également du charbon. On n’est pas très loin du sillon industriel de la Meuse. Un puits d'extraction se trouvait près de la route d'Engis, un autre derrière la ferme du château.
Ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles. Le château trouve sans doute son origine lors de l’achat en 1456 de deux propriétés en bord d’Yerne par un certain Godefrein de Donceel. Au XVIIe siècle la propriété passe aux de Hemricourt puis aux de Chestret qui l’occupent encore aujourd’hui.
L'église paroissiale Saint-Martin est connue depuis 1031. Elle se dresse au sein d’un cimetière emmuraillé et légèrement en surplomb. Ce bel édifice est composé d’une tour carrée, reconstruite au 17e siècle, prolongée de trois nefs (nef centrale du 15e-16e s.) et d’une abside à trois pans. La tour massive est en briques avec chaînage en harpe aux angles et d’un damier régulier de pierres calcaires. Une chapelle néo-gothique (1849) en tuffeau est adossée au sud de la tour : la chapelle de Macors.
Le Donjon de Limont est une « tour du Chevalier ». Cette ancienne demeure fortifiée aurait été érigée au 13e siècle par Robert de Limont qui avait hérité de son père Libert de Warfusée de la terre de ce village. C'est une construction en moellons de silex assisés, renforcée de chaînes d’angle en calcaire. Aujourd'hui le donjon est en état de conservation fort précaire. Un projet de restauration est à l'étude, et le site entier sera bientôt revalorisé. Les vestiges d'une construction annexe, les douves et le mur d'enceinte, actuellement enterrés seront remis à jour dans l'aménagement des abords.
Si vous empruntez la rue du Parc Industriel, vous aurez l'occasion de voir la réserve naturelle. Créée en 1980, la réserve naturelle a une superficie de 13Ha et les digues ont une longueur de plus de 3km. Elle est constituée de 5 bassins de décantation de l'ancienne râperie de Waremme, dont les activités ont aujourd'hui cessé. Ces 5 bassins attirent l'attention par leur intérêt ornithologique. Ils constituent en Hesbaye sèche, un îlot humide favorable à la concentration des oiseaux et les biotopes variés attirent nombre de nicheurs. Cela nous permet de constater que de nombreux oiseaux fréquent notre région.
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