RISTOLAS - Le Pré Michel

Ce grand Cirse se rencontre à l’étage subalpin. Comme toutes les astéracées, sa particularité est d’être composée d’une multitude de petites fleurs serrées les unes aux autres (L’astéracée la plus connu est sans doute la marguerite). Cette plante est protégée à l’échelle nationale. Dans le département des Hautes Alpes, elle est connue uniquement dans le fond du Queyras.

Ancienne prairie fauchée emblématique de la Réserve Naturel Nationale de Ristolas - Mont Viso accueillant une grande richesse floristique et faunistique. Suivi des pratiques agricoles, éviter l'envahissement d'espèces monospécifique et maintenir une richesse de biodiversité.

Les feuilles du tremble ont la particularité de virevolter à la moindre brise de vent. C’est cette caractéristique qui lui vaut son nom. Il aime la lumière et colonise les clairières, les coupes et les lisières de forêt. L’abandon de la culture du Pré-Michel est une aubaine pour lui. Il s’y installe progressivement. Pour les espèces présentes son arrivée est une calamité. En effet, l’ombre qu’il amène provoque la disparition de nombreuses fleurs de prairie.

Le plus grand de tous les pics (45cm) est un oiseau solitaire. Il se nourrit de végétaux, d’insectes xylophages et de fourmis. Hyperactif, il est toujours en mouvement. Il va d’un arbre à l’autre d’un vol irrégulier et puissant. Son bec lui permet de perforer les troncs d’arbres quand il cherche de la nourriture ou creuse son nid. Une fois abandonnés, les nids sont utilisés par des mésanges, des chouettes de Tengmalm, des martres, des abeilles…

En 1850, le Queyras est à son apogée démographique (8500 habitants). L’agriculture est très présente. De nombreuses parcelles ont été déboisées pour les pâtures ou les foins. Ces exploitations ont permis à une flore particulière de s’installer. L’évolution du mode de vie, le développement de l’industrie dans les villes, les deux guerres mondiales et l’évolution des pratiques agricoles ont décimé la population. En 1970, seulement 1900 habitants vivent encore sur le Queyras. Les parcelles les moins accessibles sont abandonnées et les milieux se referment.

L’anémone à fleurs de narcisse se trouve dans les prairies, les pâturages et les bords de falaise calcaires. Elle se caractérise par ses belles fleurs blanches groupées en ombelle.

Si proche et pourtant tellement loin. D’ici le Mt Viso semble être à quelques pas et pourtant ce sont bien de nombreuses heures qui permettront aux plus courageux de le rejoindre.

A la fin du 19ème siècle, dans le secteur du haut Guil, la montagne gronde. Une succession de fracassements et de hurlements se font entendre. Un nuage de poussière apparait au loin. Certains crurent à un tremblement de terre. Dans les jours suivants, la population se rendit au lieu-dit « lou pas des maisons » et eurent une surprise. C’est le pic des Lauzes, une partie du sommet s’est écroulée et des millions de tonnes de roches se sont rependues sur les prés de fauche en contre bas. La roche écroulée est le témoin de cet événement.