LES BAUX-DE-PROVENCE - Chemin des Trémaïé

Détourner le regard du rocher des Baux permet d’admirer le panorama. Du chemin, il est possible de contempler la mosaïque de paysages que le château des Baux surplombe depuis des siècles. Cette mosaïque est le résultat de l'homme, qui l'a façonnée à sa façon, par ses activités multiples. Haies, oliveraies structurent la plaine qui est encerclée par Baumayrane au nord et les rochers d'Entreconque au sud. Pour tout savoir de la culture des arbres emblématiques des Alpilles, tels que les oliviers et les amandiers, découvrez le chemin paysan en contrebas (renseignements auprès de l'Office de Tourisme des Baux-de-Provence).

L'hirondelle des rochers, à l'instar du Tichodrome échelette, vit dans des milieux rocheux pouvant aller jusqu'à 2 000 m d'altitude, mais revient l'hiver à des massifs plus bas pour profiter de températures plus douces. Contrairement à l'hirondelle que l'on croise plus souvent (au plumage blanc et noir), celle-ci est plutôt brune, avec un cou tâcheté. De petite taille, elle se manifeste très peu, ce qui la rend plus difficile à observer.

Cette chapelle date du XIXe s., et fut le lieu de pèlerinage pour bon nombre de chrétiens. Elle fut érigée en l'honneur de la stèle qui se trouve au-dessus de son toit, qui, selon la tradition chrétienne, représente les saintes Marie-Madeleine, Marie-Jacobé et Marie-Salomé débarquées aux Saintes-Maries-de-la-Mer pour convertir la région. Il se dit qu'il s'agirait en fait de trois personnages romains, parmi lesquels figurent le général Caïus Marius ainsi que sa femme Julia, la tante de Jules César.

Aussi appelé "Merle bleu", il se distingue par le plumage bleu-ardoise du mâle adulte. Cet "oiseau de la pierre" qui affectionne les escarpements rocheux, falaises et éboulis se nourrit d'insectes et de lézards et en hiver, de graines, baies et fruits. Depuis un siècle, les populations régressent du fait de l'embroussaillement des garrigues, de la surfréquentation des sites accidentés, de la création de voies d'escalade, de l'urbanisme galopant et des traitements phytosanitaires des cultures.

En hiver, son vol léger et hésitant évoque un papillon. Ce visiteur, habitant des massifs montagneux où il se reproduit en été, quitte les hauteurs pour hiverner en plaine. Ce “coureur des murailles” grimpe avec agilité sur les falaises abruptes où le carmin éclatant bordé de noir de ses ailes se découpe sur le calcaire blanc. À l’aide de son long bec légèrement incurvé, il extrait des fissures toutes sortes d’insectes. Posé, il est quasiment invisible grâce à son plumage couleur de pierre.

A la fin du sentier se trouve la Vierge noire des Baux, à l'ombre du rocher sur lequel est bâti le village. Cette statue, qui représente Sainte-Marie-des-Baux, a été érigée en 1860. Elle était, lors du pèlerinage du 25 mai aux Trémaïé, une halte nécessaire lorsque la procession faisait le tour complet du rocher des Baux.

Labellisé "Plus Beaux Villages de France", les Baux-de-Provence se trouvent au sommet d'un éperon rocheux. Si le centre-bourg se caractérise avant tout par son château, témoin de la puissance de la famille des Baux, les rues étroites et pavées du village offrent tous les éléments qui font le charme si particulier des villages provençaux : petites places, terrasses ombragées et patrimoine varié où se mélangent les époques.

L'Accenteur alpin est un oiseau qui a l'habitude dans nicher dans des milieux montagnards, jusqu'à 4 000 m d'altitude. Le village des Baux-de-Provence est un spot idéal pour tous ces oiseaux qui viennent passer l'hiver à des altitudes moindres. Nichant dans les crevasses de rochers, on peut le reconnaitre avec son corps gris et des ailes rousses, noires et blanches.