CAILLE - Montagne de l'Audibergue

Ici, je garde et protège les troupeaux… Qui suis-je ? D’origine pyrénéenne, on m’appelle le patou (du vieux français "pastre", "le berger"). Depuis le retour du loup dans les Alpes, j’aide à nouveau les éleveurs à veiller sur leurs bêtes.Quand vous me croisez, souvenez-vous : je suis en train de travailler ! Contournez le troupeau, restez calme et discret. Si vous êtes avec un chien, tenez-le en laisse et éloignez-vous tranquillement. Ne courez pas, ne criez pas, pas de gestes brusques : je pourrais croire que vous représentez un danger.Merci de respecter mon travail… et celui du berger !

Arrivé sur cette ligne de crête, ce n’est pas une mais deux tables d’orientation qui vous permettent d’identifier les différents éléments caractéristiques de ces paysages à couper le souffle. Les gorges de la Siagne, formant des reliefs vertigineux de plus de 100 m de profondeur, sont particulièrement admirables de ce point de vue.

Le point culminant de ce parcours, situé à 1 642 m d’altitude, offre un panorama unique à 360°. Vous pouvez admirer la chaîne du Mercantour avec le massif de l’Argentera reconnaissable par ces parois abrupts. Du côté de la French Riviera, le massif rouge de l’Estérel, le lac de Saint-Cassien et les îles de Lérins semblent être très proches !

La Fritillaire du Dauphiné, ou Fritillaria tubiformis, fait partie de la famille des Liliacées, tout comme l’ail ou l’échalote. C’est une plante rare et protégée. Elle donne une grande fleur pourpre rougeâtre et pousse en petite colonie sur sol calcaire dans les prairies jusqu'à 2 000 m d'altitude. Elle fleurit d'avril à juillet.

Découverte au XVIIe s. sur les hauteurs de l’Audibergue, cette météorite de 625 kg se compose de 90,9 % de fer et de 9,1 % de nickel. Elle fut officiellement reconnue par des scientifiques en 1828, puis transportée au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Aujourd’hui, un moulage fidèle à l’original est visible à la mairie de Caille.

De son nom latin Paeonia officinali huthii, cette pivoine ne passe pas inaperçue ! Ses fleurs sont très grandes et d’un beau rouge rosé. Cette espèce est surtout présente dans le sud du département, où certaines stations sont relativement importantes. Cette plante reste toutefois protégée au niveau national. La sous-espèce Huthii se différencie du type par des pétioles et tiges pubescents ainsi que des folioles terminaux plus nettement triséqués. On la trouve à une altitude qui varie entre 300 et 1 600 m. Elle fleurit de mai à juin.