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À voir autour

Honnelles : à la découverte de nos 10 villages

Honnelles : à la découverte de nos 10 villages
Crédit : administration communale de Honnelles

Description

A Honnelles, chaque pas réserve une surprise et le bonheur est toujours au bout du chemin.

L’âme de notre région, ce n’est pas seulement des paysages, des ruisseaux d’eau claire et des chants d’oiseaux mais aussi des histoires, des histoires de vie qui puisent aux racines des gens.

Au fil des kilomètres parcourus (17 sites à visiter), pas nécessairement des licornes, des elfes ou des farfadets mais des poètes, des graveurs, des drames et quelques belles légendes.

Cette promenade bucolique, entre évocations drôles ou émouvantes, sérieuses ou badines, réelles ou imaginaires, va vous plonger ou replonger dans l’âme de notre région et de son histoire locale.

Une histoire locale qui renforce notre identité collective et notre appartenance à un lieu de vie que nous apprécions et aimons.

B. Paget, Bourgmestre

Informations techniques

Marche
Difficulté
Moyen
Dist.
35 km
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Profil altimétrique

Point de départ

1 Rue Grande , 7387   Honnelles
Lat : 50.34914Lng : 3.73483

Étapes

Points d'intérêt

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La légende du Caillou-qui-Bique

Une légende se perpétue depuis des générations sur ce caillou haut de 25 mètres planté sur une arête (en patois on dit qu’il bique). Petit retour dans le temps … Saint-Ghislain termine la construction de son abbaye. Le diable décide qu’il profitera du jour de l’inauguration pour détruire l’abbaye et ses occupants, en jetant sur la communauté, un énorme caillou trouvé dans les Pyrénées. Un ange avertit Saint-Ghislain du danger imminent qui pèse sur l’abbaye. Celui-ci rassemble un maximum de paires de chaussures usées qu’il glisse dans un énorme sac et prend la route à la rencontre du malin. Croisant à cet endroit un pauvre bougre en haillons avec des chaussures trouées, le diable, passablement exténué par la lourde charge, l’interroge : « C’est encore loin l’abbaye de Saint-Ghislain ? ». - « J’en viens, si c’est loin ! » répond le vieillard tout en vidant son sac, rempli de chaussures usées jusqu’à la corde, devant le diable. Découragé et dépité, Satan préféra renoncer en laissant choir sa lourde pierre sur le sol et s’éloigna en blasphémant, dupé par le subterfuge. À malin … malin et demi. N.B. : certains historiens racontent qu’il s’agit de la légende de Saint Remacle, lors de la construction de l’abbaye de Stavelot. Il vous est donc loisible de substituer Remacle à Saint-Ghislain puisque cette substitution ne modifie pas l’esprit du récit. Dans les deux cas, le diable est mis en échec.

Chemin du Caillou qui Bique 7387 Honnelles
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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L'église de Roisin et le culte de Saint-Ghislain

L’église de Roisin En 1132, l’évêque de Cambrai Liétard donne au chapitre de son église métropolitaine l’autel de Meaurain avec Roisin pour annexe. Enclos dans l’ancien cimetière désaffecté, c’est un bel édifice néoclassique en pierres et en briques de 1842 précédé d’une tour datée de 1734. Le patron en est Saint-Ghislain à l’origine de la coutume des futures mères d’invoquer la protection de ce saint pour une heureuse délivrance (accouchement). Le culte de Saint-Ghislain En 633, de retour de Cambrai, après une visite de déférence à l’évêque Saint-Aubert, le prêtre Ghislain trouve le châtelain de Roisin en larmes. Son épouse, sur le point, d’enfanter est à l’article de la mort. Aussitôt, Ghislain inspiré du ciel, dit au châtelain : « prenez ma ceinture, allez la mettre en forme de baudrier (bandoulière) à votre épouse et à l’instant, elle sera sauvée ». La promesse du saint se réalisa et, en souvenir du baudrier, l’enfant fut baptisé Baudry. À l’intérieur de l’édifice religieux, admirez l’autel Saint-Ghislain et les nombreux ex-voto (selon le vœu – objets ou plaques placés dans un lieu vénéré en accomplissement d’un vœu ou en signe de reconnaissance), les plus célèbres sont ceux de la famille royale de Belgique. Encore à ce jour, de nombreuses personnes viennent prier Saint-Ghislain lors de leur grossesse ou pour celle d’une proche.

Rue du Château de Roisin 7387 Honnelles
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Le brigand Moneuse

C’est au gré des frontières, qui se diluent ou se refont en fonction des victoires ou des défaites entre Français et Autrichiens, qu’Antoine Joseph Moneuse (1768-1798) profita de cette période troublée et de la faiblesse des institutions pour effectuer de grandes opérations de brigandage dans toute la région. Devenu célèbre, entouré de fidèles lieutenants, il avait coutume de rôtir les pieds de ses victimes pour leur faire avouer l’endroit où était caché leur magot. Meuniers, gros propriétaires terriens, marchands ou riches notaires furent ses principales victimes. C’est à Roisin à l’auberge de la Houlette que 9 cadavres furent découverts en 1795. La voix populaire désigne Moneuse comme l’auteur de la tuerie. Le brigand aurait poursuivi une double mission : rafler l’or mais surtout régler leur compte à des personnages importants dont l’action gênait le Directoire français. À ce jour, le mystère reste entier (l’auberge, propriété privée aujourd’hui, n’est pas accessible au public). C’est le 18 juin 1798, à l’aube, que Moneuse, le capitaine des brigands (connu sous le nom des Chauffeurs du Nord) montait à l’échafaud dressé sur la place du marché à Douai. Lorsque le couperet lui coupa la tête, Moneuse quittait, certes, le monde des vivants mais entrait dans la légende. En 2015, plusieurs centaines de Honnelloises et Honnellois ont participé à une reconstitution historique intitulée « Moneuse, histoire d’un brigand sous le Directoire ».

6 Rue de la Place 7387 Honnelles
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Émile Verhaeren : le plus francophone des poètes flamands

Émile Verhaeren est né à Saint-Amand le 21 mai 1855 au bord de l’Escaut. Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, il pratique le vers libre et parle avec beaucoup de lyrisme des grandes villes et traduit dans son œuvre la beauté de l’effort humain. En 1899, il découvre le Caillou-qui-Bique. Charmé par cet endroit, il y reviendra durant 15 ans. Plusieurs poèmes d’amour se réfèrent à la maisonnette du Caillou. Ami personnel du Roi Albert Ier et de la Reine Elisabeth de Belgique, Émile Verhaeren a côtoyé les plus grands : Rodenbach, Mallarmé, Verlaine, Ensor, Rodin, Zweig ou Toulouse-Lautrec, ... Émile Verhaeren, personnalité européenne fera connaître Roisin au monde intellectuel. Ce bout du monde, carrefour invisible de l’Europe disait Stefan Zweig (écrivain allemand, traducteur de Verhaeren et fervent admirateur). Européen convaincu, Verhaeren donne de multiples conférences et c’est en revenant de l’une de celles-ci qu’il trouve accidentellement la mort en gare de Rouen en 1916. C’est 4 jours seulement avant l’armistice de 1918 qu’un incendie ne laissera que les murs de la demeure champêtre qu’il occupait avec son épouse. Il faudra plus de 10 ans pour que le projet de reconstruction de la maison du poète voie le jour. Un espace muséal occupe maintenant la « maison Verhaeren ». Quelques recueils célèbres : Les Flamandes (1883) Les Soirs (1887) Les Campagnes hallucinées (1893) Les Villes tentaculaires (1895) Les Heures Claires (1896) La Multiple splendeur (1906) Son mausolée se trouve sur les bords de l’Escaut à Sint-Amands (Flandre Occidentale). La Commune de Honnelles et l'ASBL "Mémoir d'Emile Verhaeren à Roisin" a consacré, durant l’année 2016, une multitude d’activités pour commémorer le centième anniversaire de la mort de son célèbre poète belge.

21 Rue Emile Verhaeren 7387 Honnelles
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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L'ami Bernier

Si toute sa vie Charles Bernier est très attaché à ses racines honnelloises, il a porté loin et haut les couleurs du Haut-Pays. Graveur de renommée internationale, il fût récompensé par les Prix de Rome, de Paris, de Berlin, de Saint-Louis ou d'Anvers. Charles Théodore Bernier est né à Angre le 1er avril 1871. Il découvrira le dessin à l'âge de 10 ans. Après avoir suivi les cours d'un professeur de dessin, le jeune Charles entre à l'Académie des Beaux-Arts de Mons. À l'âge de 20 ans, Charles Bernier prend part au concours de Rome où il se classe premier, obtenant le deuxième Grand Prix, le 1er n'ayant pas été attribué cette année-là. C'est le hasard qui va lui faire rencontrer Émile Verhaeren. Une solide amitié s'établira rapidement entre les deux hommes et cette complicité engendrera deux orientations nouvelles dans l'art du graveur : les portraits et plus tard les paysages champêtres. Le dimanche 07 août 1949, Angre lui rend hommage en inaugurant une rue à son nom et un monument où le sculpteur français Elie Raset l'a immortalisé dans le bronze, les mains dans les poches, jetant sur les alentours un regard un peu narquois. Un an plus tard, le 9 juillet, Charles Bernier s'éteindra à l'âge de 79 ans. Il a voulu reposer à Angre, son village natal qu'il grava tant de fois. Son souvenir y survit, malgré la disparition (vol) de sa statue, comme celui de son grand ami Verhaeren ...

Rue Charles Bernier 7387 Honnelles
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Auteur de la donnée

24 rue des Jonquilles 7387 Onnezies Belgique

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾