Parcours Dommartemont La Ferme Sainte Geneviève

Le restaurant a été ouvert en 1995 par M et Mme Lescasse, il est ensuite repris par la famille Dalle. Le bâtiment a ensuite été réhabilité en 2000. Cette même année est d’ailleurs marqué par la création de salons dédiés à l’activité événementielle. Enfin, en 2011, les salons de réception sont transformé en l’Ermitage et le le restaurant de La Ferme Sainte-Geneviève devient un restaurant bistronomique.

Cette demeure a hérité son nom du quartier où elle est située, soit le quartier "Montbois". Cette partie du territoire a été dominée pendant des décennies par des cultures, des vignes, des arbres fruitiers et des jardins. Plus tard, une maison est bâtie. François Dieudonné Thibault de Monbois, conseiller à la Chambre des Comptes de Nancy, était le propriétaire de cette demeure. Il est né en 1747, fils de François Thimothé Thibault de Monbois, qui était Lieutenant général de police à Nancy. En 1793, alors qu'il est rentier, il vient s'installer avec son épouse, Thérèse Nivard, à Dommartemont. Le couple à cinq enfants, puis la famille disparaît des registres. Plus tard, la famille Turck deviennent propriétaire de la maison, alors qu'ils sont installés à la ferme Sainte-Geneviève.

Le vignoble Le Clos Saint-Martin a été créé après la Seconde Guerre Mondiale, avec une volonté de mélanger l’urbanisation des banlieues avec l’agglomération nancéenne, car en effet Dommartemont est un ancien village de vigneron. Il a ensuite été reréhabilité en 2003 et de nos jours chaque habitant du village reçoit une bouteille chaque année : « Le Coteau St Martin ».

C'est vers la fin des années 1870 que Pierre Faucher et sa femme, Anne Catherine Thomassin, s'établissent à Dommartemont, en compagnie de leur fils, Joseph, qui y prend pour femme une jeune fille du village, Françoise Alexandrine Alliot. Dans un avenir proche, le duo amoureux emménage ailleurs et accueille trois nouveau-nés. Au début du 20e siècle, la famille regagne Dommartemont et établit sa demeure à proximité de l'église. C'est en 1910, quelques années après que l'un des fils, Alexandre, a décidé de s'installer à Pont-à-Mousson pour y établir son foyer familial. En 1930, il s'installe avec sa famille dans son village d'origine et investit dans une ferme ancienne située à côté de l'église, laquelle est par la suite détruite pour laisser place à une résidence d'architecte, achevée en 1936. Elle est l'une des plus jolies bâtisses du village. Devenu maire de Dommartemont, Alexandre assume un rôle clé dans la libération de sa commune, en délivrant les résidents arrêtés par les forces allemandes. Il décède le 27 mai 1966.

L’église Saint-Martin, se situant au cœur du village, à été érigée le 11 novembre 1886.

Le rampeau est un jeu de boules traditionnel originaire du nord de la France et de la Belgique, similaire à la pétanque mais avec des règles et des équipements spécifiques. Le jeu se joue sur un terrain appelé "rampeau" ou "rampot", qui est une piste inclinée faite de terre battue ou de sable compacté. Les joueurs utilisent des boules en bois ou en métal, plus petites et plus légères que celles utilisées dans la pétanque. Comme dans la pétanque, l'objectif est de lancer les boules le plus près possible d'une petite boule appelée "but" ou "cochonnet". Les règles varient selon les régions, mais généralement, les joueurs se relaient pour lancer leurs boules depuis une zone de départ. Le point est attribué à la boule la plus proche du but, et les manches continuent jusqu'à ce qu'une équipe atteigne un score prédéterminé.

La fontaine de « Domini Martini Mons », signifiant la montagne de Saint Martin, a été construite en 1961. Il faut savoir qu’une fontaine est le symbole lyrique et poétique d’un village. Celle-ci évoque l’amour et la liberté.

Sur la façade de cette maison, on peut apercevoir, au-dessus d'une de ses fenêtres, l'emblème des tailleurs de pierre. La famille Metzelard incarne véritablement ce milieu professionnel, car presque tous les hommes portant ce patronyme ont travaillé la pierre entre 1832 et 1931. Il est important de noter que le village de Dommartemont a une longue histoire d'exploitation de carrières. En réalité, les matériaux provenant de ces carrières sont mis à contribution pour la construction des fortifications pendant le règne de Charles III, et pour l'édification de la cathédrale de Nancy. Les pierres utilisées pour la construction des ponts de Malzéville et d'Essey, ainsi que de la caserne Sainte Catherine, proviennent du plateau. Au XIXe siècle, on assiste à un essor de l'activité des carrières situées sur le plateau de Malzéville. En 1832, 47 familles résident à Dommartemont, et pour 13 % d'entre elles, le chef de famille travaille dans le domaine de la pierre. Ils sont 21 % en 1881.

La construction de la résidence revient à Jean Charles Balthazard, en 1892. Néanmoins, la maire a consenti à la demande de construction à la condition que la municipalité ait la possibilité d'acquérir une portion de terrain (70,55 m²), dans le but d'agrandir les rues et les voies d'accès à Dommartemont. Jean Charles, né le 6 février 1849, et son épouse Catherine Thérèse Metzelard ont décidé de s'établir à Dommartemont en 1870. Il travaille en tant que "peintre en équipage", une profession qui implique la décoration de voitures et de calèches. Le couple a deux filles : Anne Marie et Caroline. C'est le 23 septembre 1925, que Jean Charles Balthazard, membre du Conseil municipal du village, décède. À la même époque, sa famille prend la décision de quitter le village.

Située à l'angle du chemin des Grigeottes et de la rue de Malzéville, ni son origine, ni sa date de construction ne son connu. Cependant, l'existence d'une croix similaire était déjà connu en 1840, dans ce secteur du village. Son nom vient de celui de la parcelle sur laquelle la croix est située.

Le collège René Nicklès est un établissement public construit en 1970 et inauguré en 1972. Il a été érigé en homage à René Nicklès (1859-1917) un éminent géologue qui devint professeur de géologie à la faculté des sciences de Nancy en 1893 et qui vécut dans la commune. Cette établissement compte 297 élèves dont 77 scolarisés en SEGPA (Section Enseignement Général Professionnel Adapté) et compte aussi une UPI (Unité Pédagogique d’Intégration).