Waremme Balade de Noël 2023 - 5,7km ou 6,6km

Le Royal Syndicat d'Initiative de Hesbaye est une asbl fondée en 1954 ayant pour but la promotion du tourisme local et régional. Il est reconnu par la Fédération du Tourisme de la Province de Liège et le Commissariat général au Tourisme. Le bureau d'accueil est installé dans les bâtiments de l'ancienne gendarmerie datant de 1871. Vous y trouverez notamment des guides touristiques, des cartes et brochures de promenades, des dépliants sur les hébergements, ...

Oeuvre inaugurée en juin 1994 et réalisée par l'atelier de sculpture des carrières de Sprimont. Portant la mention : "Dans les années 30, ce canot Jeck, hommage à Joseph Wauters, fut le symbole du combat mené par la jeunesse progressiste de Hesbaye pour la solidarité et les valeurs de la démocratie. A eux et à tous les patriotes, nous devons la paix et la liberté. Guy Coëme. Juin 1994."

Le 17 juin 2011, une oeuvre sculpturale intitulée «Midi solaire» de l'artiste de Marchin Luc Navet est installée et inaugurée sur la Place Rongvaux. Luc Navet est né le 30 novembre 1956 à Namur. Il est diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Namur. L'auteur a voulu mettre dans sa réalisation une dimension symbolique et une dimension matérielle. Le temps horloge est un symbole. Lorsqu'on se déplace pour prendre le train, on est largement tributaire du temps. Le temps, omniprésent, se matérialise. Le « midi solaire » joue avec la lumière et les positions relatives de la planète et de son astre. Les solstices (décembre et juin) et les équinoxes (mars et septembre) sont matérialisés. Lors des équinoxes, lorsque les rayons du soleil passent entre les deux monolithes de pierre, à midi solaire, l’ombre se porte sur les deux repères. Se mêlent ainsi deux notions du temps : le temps qui passe n'est pas dissocié du temps qu'il fait. Les matériaux rappellent ceux utilisés pour construire la gare. Une pierre à l'identique et du bronze qui a vocation à verdir et à prendre la couleur des châssis de la station.

La gare actuelle, plusieurs fois remaniée, fut construite en même temps que la poste en 1912 La première gare de Waremme fut inaugurée en 1838, soit 3 ans à peine après l’inauguration officielle de la première ligne de chemin de fer en Belgique. L’emplacement excentrique de la gare provoqua rapidement une extension de la ville. Mais l’arrivée du chemin de fer contribua à l’installation de diverses entreprises à proximité de la gare. La place s'appelait d’ailleurs «place des fabriques» en référence aux nombreuses entreprises (notamment deux sucreries, grains, bois, houille, brasserie, laiterie, machines agricoles,…). Réaménagée en 1947, la Place fut rebaptisée du nom du Ministre des communications de l'époque, Ernest Rongvaux. Il y avait plusieurs hôtels à proximité de la gare. L’hôtel de Hesbaye fut le dernier en activité.

Espace de détente en famille : Etang de pêche, plaine de jeux, brasserie, ...

Le complexe sportif a été inauguré le 30 avril 1973. Le site accueille la piscine comprenant un bassin de 25x12,5m , un bassin ludique d'apprentissage et une terrasse extérieur, un hall omnisports, une salle pour les arts martiaux, une salle polyvalente, des modules santé, un espace street workout, un mini-golf, une plaine de jeux pour enfants et une cafétéria. En 2016, la piscine a été rénovée. Ces travaux ont d'ailleurs été primés au salon Piscina et Wellness à Barcelone du titre « meilleure rénovation de piscine".

C'est ici que subsistent les derniers vestiges des remparts de Waremme. Ils étaient toutefois au double de la hauteur actuelle du talus. La date de construction des remparts de Waremme est incertaine. Toutefois, en 1313, Waremme possédait un marché et des fortifications. Une gravure du XVIe siècle du graveur Robert Péril montre Waremme vu du nord et permet de se faire une idée de leur aspect. Waremme occupait un carré d’environ 400 mètres de côté, adossé au Geer et fermé par des remparts de terre de 5 à 6 mètres précédés d'un glacis. La rue du Baloir, l’avenue G. Joachim, l’avenue H. Monjoie et la rue des Remparts en suivent le tracé. Trois portes s’y ouvraient : celle de Liège, celle de Saint-Trond et celle de Huy, cette dernière au pied de la rue du Baloir dont le nom signifie " boulevard, rempart ". Les remparts furent rasés pendant la guerre 1914-1918. Les hommes qui participèrent à ces travaux échappèrent de la sorte à la déportation.

Le Bourgmestre de Waremme,Edmond Leburton, inaugure la Place de la Porte de Liège rénovée le 27 août 1982. Elle portera désormais le nom de Place de Gérardmer. En effet, la ville de Waremme est jumelée avec la ville française de Gérardmer, Hautes Vosges. En 1975, les hommes du feu des deux localités signèrent un pacte d'amitié qui confirmait des relations de quelques années. Les deux villes firent ainsi connaissance et un jumelage est envisagé. Le Syndicat d'Initiative de Hesbaye fut chargé par la Ville de prendre les premiers contacts indispensables et d'organiser diverses cérémonies et festivités. Les autorités communales de Waremme signèrent la charte du jumelage les 22 et 23 avril 1978 à Gérardmer lors de la Fête des Jonquilles. Les 22 et 23 septembre 1978, la même cérémonie s'est déroulée à Waremme en présence d'une importante délégation de Gérardmer. Le 15 septembre 2006, la sculpture d'Irénée Duriez, représentant « Pascale assise », baptisée « Rêverie » est inaugurée dans le cadre du réaménagement de la place de Gérardmer. L'oeuvre représente un bronze de femme nue assise les jambes croisées qui se veut une ode à la femme jeune. A travers cette réalisation, l'artiste fait transparaître une émotion. Dotée d'une sensualité, ses images sont classiques, modernes, nues et élégantes. Pour Irénée Duriez, la nudité est une forme noble d'esthétique.

Au n° 29, à l'angle de la rue de l'Avocat, remarquable maison néo-classique du début du XIXe siècle en briques et calcaire. Cinq travées sur deux niveaux et demi.

Maison néo-classique construite vers 1790 par les époux Lejeune-D'Anglure et agrandie au XIXe s par le Député Bourgmestre Jules Lejeune. Devant la maison, vous pouvez admirer un tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos) appelé « arbre de la Liberté» ou par erreur « arbre de l'Indépendance ». Il a été planté le 22 septembre 1797, sous le régime français, par l'agent municipal Jean-Joseph Renier pour commémorer l'instauration de la République française. Des documents iconographiques montrent que l'arbre de la Liberté avait déjà atteint les dimensions d'un arbre adulte au début du 20ème siècle. Cet arbre a bravé les siècles pour être aujourd'hui l'un des plus anciens arbres du centre Ville. Sa hauteur actuelle est de 22 mètres. Sa circonférence à une hauteur de 1 mètre 30 est de 299 centimètres. La circonférence de sa couronne est de 18 mètres. Ce site « de la liberté » (façades, toitures, y compris celles des annexes, ainsi que l’ensemble formé par l’édifice et ses abords, y compris le tilleul) est classé depuis 1987.

Le premier Hôtel de ville remonte probablement à la première moitié du XIVe siècle lorsque la Ville fut élevée au rang de "Bonne Ville de la Principauté". Il fut complètement détruit par un incendie accidentel en janvier 1748 et reconstruit à la même place en 1751. En décembre 1892, le Conseil communal décide de la "reconstruction de l'Hôtel de Ville qui menace ruine et qui n'est plus en rapport avec l'importance toujours croissante de la commune". Il sera donc remplacé en 1902, sur les plans de l'architecte Bricteux, par celui que nous connaissons à l'heure actuelle. L'Hôtel de Ville présente une façade éclectique à dominante néo-renaissance qui ne manque pas de cachet. En février 2020, après le passage de la tempête Ciara, le clocher a dû être retiré par sécurité car il menaçait de s’effondrer.

Le monument en hommage à Joseph Wauters, une personnalité socialiste wallonne, a été inauguré le 28 juin 1931. Sa réalisation a été confiée à l’architecte Joseph Moutschenn et au sculpteur liégeois Oscar Berchmans (connu pour sa réalisation du fronton de la façade de l’Opéra royal de Wallonie). Les deux hautes statues en bronze représentent un ouvrier de l’industrie et un agriculteur se serrant la main par-dessus la stèle centrale où est incrusté le bas-relief représentant le profil de Joseph Wauters. C’est le 8 novembre 1875 qu’est né à Rosoux Joseph Wauters. Docteur en Physique-Chimie de l’Université de Liège, il s’intéresse très tôt à la politique. En 1898, il fonde la coopérative La Justice, en 1902 la mutuelle baptisée du même nom, en 1905 s’ouvre un hôpital et en 1907 un dispensaire antituberculeux. Il promeut l’obligation scolaire et parallèlement un enseignement laïc. Il est élu député en 1908. En 1910, il est à la direction du Journal Le Peuple. Il devient Ministre de l’Industrie, du Travail et du Ravitaillement en 1918. Il fait voter en 1921 la loi sur la journée de travail de 8 heures et sur la semaine de 48 heures. Redevenu Ministre de l’Industrie et du Travail, en 1925, il ratifiera au nom de la Belgique la Convention du Travail le 4 juin 1926 à Washington. Il décède le 29 juin 1929 à Uccle. A l'arrière du monument, se lit l'inscription "Pour que le peuple lise". Wauters a toujours été à la pointe du combat contre l’illettrisme.

Ouvre en bronze réalisée par Madame Ursula FORSTER et inaugurée le 21 juillet 2010. Elle représente la jeune Lison qui lit tranquillement sur un banc. L'artiste, née à Saint-Vith en 1944, se forme à la sculpture , la peinture au chevalet et au dessin à l'Académie des Beaux Arts de Liège. Elle travaille dans son atelier de Seny et participe à de nombreuses expositions en Belgique et à l'étranger.

L’Abbé Joseph Fraipont Ndagijimana est né le 11 octobre 1919 à Waremme. Après avoir enseigné au Collège Saint-Louis de Waremme, il est envoyé au Rwanda où il fonda notamment en 1962 « Le Home de la Vierge des Pauvres », un centre de rééducation pour les jeunes handicapés à Gatagara. En mai 1982, une maladie, en grande partie causée par l’épuisement, l’emporta. Le 28 mai 2011, une stèle en bronze est inaugurée en son honneur à Waremme. Les bâtiments de l’Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur, ancien Institut des filles de la Croix, fondé en 1866 ainsi que la chapelle néo-gothique ont heureusement été préservés. Les murs de briques sont scandés par des pilastres en tuffeau et soulignés d’une frise d’arceaux sous la corniche.

Sculpture en bronze, intitulée « La Clé de l’Enthousiasme » inaugurée le 21 décembre 1996 dans le cadre de l'aménagement de la Place du Roi Albert Ier. Oeuvre monumentale réalisée par M. TATON Marcel, un artiste de Horion-Hozémont et dédiée à l'enfance, à l'homme, à l'avenir et à l'enthousiasme, ce qui fait l'essence de la Ville de Waremme. Dans sa conception, l'artiste offre des pistes sur lesquelles chacun peut s'engager tout en conservant sa liberté d'interprétation. Cette oeuvre représente deux visages, un homme, une femme,... c'est à dire l'humanité,.... mais aussi un potentiel d'amour générateur du futur... Fusion féconde de deux points de vue : ce présent qui est le nôtre doit nous orienter vers un futur que l'on peut rêver large et positif. Ce présent est la serrure, l'enfant en est la clé. L'enfant est ainsi soutenu par le socle que constituent ses parents et il s'ouvre à un monde dont les limites sont l'infini, comme le suggèrent les jumelles qu'il porte en sautoir. Son geste est celui d'un accueil émerveillé, cette attitude qui précède l'enthousiasme.