C'est ici que subsistent les derniers vestiges des remparts de Waremme. Ils étaient toutefois au double de la hauteur actuelle du talus. La date de construction des remparts de Waremme est incertaine. Toutefois, en 1313, Waremme possédait un marché et des fortifications. Une gravure du XVIe siècle du graveur Robert Péril montre Waremme vu du nord et permet de se faire une idée de leur aspect. Waremme occupait un carré d’environ 400 mètres de côté, adossé au Geer et fermé par des remparts de terre de 5 à 6 mètres précédés d'un glacis. La rue du Baloir, l’avenue G. Joachim, l’avenue H. Monjoie et la rue des Remparts en suivent le tracé. Trois portes s’y ouvraient : celle de Liège, celle de Saint-Trond et celle de Huy, cette dernière au pied de la rue du Baloir dont le nom signifie " boulevard, rempart ". Les remparts furent rasés pendant la guerre 1914-1918. Les hommes qui participèrent à ces travaux échappèrent de la sorte à la déportation.