Circuit de Bomiète

Départ : Centre Sportif de Verlaine, rue de la Station 37. En sortant du parking, vous voyez à votre droite l’ancienne gare des vicinaux, actuellement transformée en gare des bus. Située au milieu de la ligne Jemeppe-Sur-Meuse - Hannut et au terme de l’extension Verlaine - Ampsin, la gare servit d’arrêt et de dépôt aux services voyageurs et marchandises entre 1906 et 1959. Vous atteignez la rue de la Station que vous prenez à gauche. A votre gauche se trouve la ferme du Stréa. Cette belle ferme en carré date du XVIIIe et XIXe siècle avec entrée charretière surmontée d’une clé trapézoïdale, elle-même surmontée d’une pierre calcaire carrée, ornée d’un cœur portant l’inscription : ROBERT MOTART ANNO 1807.

Au carrefour, vous continuez tout droit, toujours dans la rue de la Station. Après 500 mètres, vous arrivez à la Grand Route, au lieu-dit «Les Malades» ou «Enclos des Malades». Ce nom vient d’une expression relevée depuis 1302, endroit où devait se trouver une léproserie.

Traversez maintenant la Grand Route et engagez-vous dans la rue tige de Bomiète. Ce nom est un diminutif de « Bome » en Wallon qui se traduit par « cavité souterraine ». Continuez tout droit jusqu'au "Bois de Bomiète" (500 m)

Au « Bois de Bomiète » vous passez au-dessus de l’Yerne. L’Yerne prend sa source dans le bois de Hepsée et s’écoule vers Haneffe en passant par Oudoumont. Yerne vient du celte « Erna » et signifie rivière, cours d’eau. (Selon J-J. Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Ed. Racine - 2005). A gauche se situe une réalisation du P.C.D.N. : le ruisseau avait été canalisé de façon rectiligne et fortement encaissé sur plusieurs centaines de mètres, ce qui avait des conséquences sur la gestion des inondations et sur la faune et la flore locales. Le but de ce projet était de redonner à l’Yerne ses atouts écologiques par le remblaiement du fond du lit avec création d’une légère sinuosité du lit d’étiage permettant la création de banquettes inondables peuplées de plantes hélophytes. A certains endroits, il a même été possible de recréer de véritables méandres avec l’accord du propriétaire riverain. Un an après, la nature avait déjà repris ses droits et de nombreuses espèces végétales et animales avaient reconquis la zone.

A la sortie du bois, le chemin est désormais plus encaissé.

Après 600 mètres, le chemin se dirige vers la droite et vous atteignez, 300 mètres plus loin, un nouveau chemin que vous prenez à gauche.

Après 700 mètres, vous arrivez à Dommartin. Vous prenez directement à gauche après les silos et vous apercevez la chapelle Notre-Dame des Douleurs ou des Sept Douleurs qui porte la date de 1848. Les sept douleurs sont : - La prophétie de Siméon sur l’Enfant Jésus. - La fuite de la Sainte Famille en Egypte. - La disparition de Jésus pendant trois jours au temple. - La rencontre de Marie et Jésus sur la « via crucis » - Marie contemplant la souffrance et le décès de Jésus sur la croix. - Marie accueille son fils mort dans ses bras lors de la descente de croix. - Marie abandonne le corps de son fils lors de la mise au tombeau. Après la chapelle, vous continuez tout droit. 300 mètres plus loin, vous longez le bois de Méan dont le nom vient de la famille «de Méan».

Après le bois, vous continuez tout droit. Il est possible d’apercevoir des bandes enherbées, également appelées tournières ou fourrières, dominées par des graminées, des légumineuses, des tournesols. Elles servent de refuge aux animaux et de zones de protection le long des cours d’eau.

600 mètres plus loin, vous repassez au-dessus de l’Yerne, au niveau du bois de Roumont situé à votre gauche. Le nom «Roumont» signifierait « éminence » sur un sol ocreux. A votre droite, le domaine d’Oudoumont dont on aperçoit le château, se situe au confluent de l’Yerne et du ruisseau du «Lavu». Son magnifique parc, ses bois et ses étangs constituent l’écrin de nature le plus important de la commune de Verlaine. Oudoumont est une altération de « au doux mont ». Le château fut construit au XVIIIe siècle par la famille de Bellefroid. En 1888, le bien passa à la famille de Lamine qui le vendit en 1936 à la famille de Liedekerke. Entre 1820 et 1830, le parc «à la française» fut aménagé en parc paysager avec canaux et étangs. Le chemin rentre maintenant dans le village par la voie de Frainay. «Frainay» ou «Frenay» viendrait du latin «frasnetum» et indique une frênaie (lieu planté de frênes).

Au carrefour, vous prenez à gauche, rue des Croisettes. « Croisette », comme son nom l’indique, signifie petite croix ou lieu où se croisent plusieurs routes, chemins ou sentiers.

Après 150 mètres, engagez-vous à gauche, dans la voie des Jardinets.

Après 300 mètres, au croisement avec la voie de Roumont, vous continuez tout droit encore 400 mètres tout droit et vous atteignez la Grand Route.

Arrivez Grand Route ; remontez à gauche sur une trentaine de mètres, avant de prendre à droite la voie de Six Bonniers. Un «bonnier» est une mesure de terrain équivalent à 87,17814 ares en principauté de Liège ; l’autre sens est celui d’une borne ou d’une pierre marquant la limite d’un terrain.

En face du terrain de football, après 120 mètres, prenez la ruelle à droite. Vous apprécierez la très belle vue sur l’église et le centre du village. L’église de Verlaine a la particularité de posséder un clocher tors ou flammé, c’est-à-dire un clocher dont la flèche est en spirale (onze exemplaires répertoriés en Belgique).

A la fin du sentier, vous arrivez à la fontaine du Lavu dans la rue du même nom. Le nom de « Lavu » vient du mot « lavoir ». Prenez à gauche et 100 mètres plus loin, de nouveau à gauche dans la rue Vinâve des Stréats. «Vinâve», groupe d’habitations ou hameau ou voisinage ; «Stréats» du latin «Strata» : rue

A votre gauche, se trouve la chapelle du Sacré-Cœur de Jésus. Vous remontez la rue et vous passez devant la ferme des Arsins ou du Val Notre-Dame datant des XVIIIe et XIXe siècles, et plus loin à droite devant l’école et la maison communale.

Au bout de la rue, tournez à droite et rejoignez le Centre sportif où vous pourrez vous restaurer à la cafétéria.