Plaine rue Vilaine

Origine du nom : Bosco Rohardi, le bois de Rohard, nom d'origine germanique attesté en 1080. Le site de Bosc-le-Hard est occupé dès l'époque romaine et le sol du bourg témoigne de l'existence de mines et de forges antiques. Dans la couche de laitier, des tuiles à rebord et des monnaies romaines ont été exhumées. De plus, une motte féodale existe dès le 1ème siècle et un château, aujourd'hui disparu, y est construit. À la fin du Moyen-Âge, Bosc-le-Hard est une modeste paroisse relevant de la sergenterie de Saint-Victor. Puis le plein fief de Haubert de Bosc-le-Hard est érigé en baronnie par Henri IV pour M. de Boniface, ses descendants conservant la seigneurie jusqu'à la Révolution. La commune, agrandie en 1813 par l'annexion d'Augeville, ne cesse de croître, favorisée par sa position géographique. En 1822, un vase de bronze rempli de pièces à l'effigie de Posthume et de Gallien est mis au jour dans un champ entre Bosc-le-Hard et Augeville. Au 19ème siècle, s'y installe un marché important et l'activité commerciale est symbolisée par la construction de nombreuses halles et maisons d'artisans.

Cette édifice de 1741 est bâti sur un sous-sol marqué par les bases en grès et calcaire. Cette construction peut-être rapprochée du corps central du manoir rue Vilaine datant également du 18ème siècle. Inscrit au Monuments Historiques en 1961.

La construction de la mairie s'échelonnant de 1908 à 1910, coûte 36 459 francs. L'initiative de ce projet est due au maire, Edouard Rochette, qui fait appel à l'architecte rouennais Henri Toutain. La réalisation étant confiée à des entrepreneurs locaux, les lots 1 et 2 de terrassement et maçonnerie sont attribués à Lagnel, Fromager est chargé de la charpente et Léonard de la couverture. L'originalité de cette bâtisse réside dans l'occupation du rez-de-chaussée par la halle aux grains, les locaux de la mairie étant situées au premier et second étages.

Le 10 décembre 1863, Viel, architecte du Département, propose un édifice à la Baltard en remplacement des anciennes halles seigneuriales devenues trop petites depuis que la commune dispose du droit de marché. On construit alors une halle aux bouchers et deux halles aux marchands. Achevé en 1866, l'édifice est complété un an plus tard par un hangar aux veaux gras. La halle aux veaux et aux porcs, face à l'église, date de 1925 et est édifiée sous la direction d'Henri Toutain.

Eglise des 12ème, 16ème, 18ème et 19ème siècles en grès, silex et brique L'église Saint-Jean est attestée dès 1193, puis remaniée au 16ème siècle. Deux cents ans plus tard, sous l'impulsion de Lenormand, maire de la commune, on entreprend la réfection du portail ouest et des différentes baies. En 1859 est entrepris une véritable reconstruction réalisée par Langlois, suivie en 1888 de la mise à neuf de la toiture confiée à Fortin. Le clocher comporte trois cloches extérieures sonnant régulièrement l'heure.

Ce parcours de 4 kms a pour objectif d’appréhender les étapes de la gestion de la ressource en eau : le captage, la distribution, le traitement des eaux usées, la maîtrise des ruissellements, la restitution au milieu naturel, etc. au travers de panneaux pédagogiques