Circuit patrimoine religieux et philosophique

Ce monument est dédié à Joseph MARTEL. Né à Ecaussinnes le 5 mai 1903. Etudes à l’Ecole Moyenne de l’Etat à Braine-le-Comte et à l’Université du Travail de Charleroi. Militant socialiste et anti fasciste Conseiller communal en 1933 – échevin de 1934 à 1939 Prisonnier de guerre : 5 ans en Allemagne Echevin, puis bourgmestre en 1946 jusqu’à sa mort Président du Syndicat d’Initiative régional Senne Sennette Samme Vice président de la Chambre en 1958. Il décéda le 12 avril 1963. Il fut notamment à l’origine de la création des étangs qui portent son nom et qui furent inaugurés le 1er mai 1963. Les étangs sont destinés à protéger la Ville des inondations. Il proposa le rachat par la Ville de l’assiette du vicinal démantelé par l’occupant nazi. Cette assiette du vicinal est un précurseur des circuits « Ravel ». Les étangs sont complétés de bassins d’orage.

Deux personnages, un homme et une femme stylisés faits d'espace, de temps et de matière, encadrent chacune des petites portes. La femme est choisie hors du clan familial. Sa fécondité est associée à la constellation des Pléiades (6 étoiles) qui apparaissait à l’âge du Bronze au début des travaux des champs. La rencontre féconde de l’homme et de la femme permet la suite des générations. Les aïeux sont figurés en filigrane au-dessus (morts, ils subsistent dans la mémoire collective). La Ville de Braine-le-Comte est jumélée avec Vadu Izei, une commune de Transylvanie en Roumanie.

Braine-le-Comte est jumelée avec Braine-sur-Vesle. Ce monument a été réalisé par un Brainois français. Il indique les coordonnées spatiales (longitude et latitude) et l’heure solaire. Sa base est carrée : elle représente les 4 éléments terrestres. Sur le côté, l’oiseau est l’emblème de Braine-sur-Vesle. C’est une corneille, associée au dieu soleil. En celte, "corneille" se dit « Brennos ». Les chefs militaires celtes portaient ce surnom.

2 parties qui symbolisent les cycles du Soleil (au-dessus) et de la Lune (en-dessous). Y sont représentés : le cycle quotidien du soleil : lever – midi – coucher, son cycle annuel : équinoxes: barre horizontale et solstices (hiver en bas – été en haut) Pour la lune, ses phases au jour le jour. Les Pléiades (6 étoiles) sont présentes (fécondité de la rencontre), de même que la chaîne des générations ancrée dans le sol (côtés du poteau).

Destinés à protéger la Ville des inondations, les étangs Martel offrent un cadre paisible, propice à la promenade et au délassement. Pêcheurs, marcheurs et enfants s’y côtoient en toute quiétude. L’on y trouve, outre les 2 étangs de pêche, une buvette, de nombreux bancs et une petite zone de détente pour enfants.

Illustration de la création mythique du monde, c’est aussi la forme de la quenouille des fileuses de laine roumaine (MOIRA est la divinité grecque du destin). D’après ce conte (ici une des versions grecques), au départ d’un chaos originel sortent D’abord la Terre et le monde souterrain (le Tartare) ainsi que l’Amour (Eros) Puis sortent la Nuit et les Enfers, le Jour et l’Air. De la Terre (Gaia) sort le Ciel (Ouranos) Grâce à l’action d’Eros, la Terre et le Ciel s’unissent et produisent les générations successives de dieux (Cronos – Saturne,… et ensuite Zeus – Jupiter,…) La base représente les 4 directions principales de l’espace (nord, sud, est, ouest), les 4 saisons avec les solstices et les équinoxes ainsi que les 4 éléments matériels (air, eau, feu, terre). Le 5ième élément, l’espace est représenté par la perche. Celle-ci est aussi arbre de Vie qui évoque la succession des générations. Proches de son sommet arrondi, 2 motifs sculptés évoquent des jumeaux, ici probablement IPHICLES et HERACLES (Hercule pour les Latins). Ce héros est célèbre, notamment pour ses travaux. IPHICLES est moins connu : c’est son frère aîné, mais mortel. Voir aussi : les cahiers de Science et Vie, n° 163 : Stephen P. Kershaw : The Greek Myths. Ed. Robinson. London. ISBN 978 1 84529 512 7 ; A. Moreau : Mythes Grecs. Ed Belles Lettres. Texte édité pour la Ville de Braine-le-Comte à l’occasion de la visite de nos jumelés roumains »

Cette chapelle date peut-être du 17ème siècle. Elle mesure environ 3m de large et 3m50 de profondeur. Deux fenêtres latérales éclairent l’intérieur. Une double porte en bois, formée de colonnes torsadées sépare les espaces autel/ public. Le second jour des Rogations, la procession s’y arrêtait. Notre Dame de Messines fait (ou faisait) l’objet d’un pèlerinage. Chevet à 3 pans, entrée en plein-cintre avec encadrement de grès taillé. Pierre calcaire gravée de l’inscription : « NOSTRE DAME DE MESSINNES PRIE POUR NOUS ANNO ?. » 2 tilleuls l’encadrent. Elle fut restaurée grâce à la ténacité de passionnés. Jusqu’il y a peu, une fontaine publique était établie en face. La chapelle se situe à l’intersection du chemin de Feluy et du sentier de Messines qui se dirige vers la Tête du bois. Avant l’élargissement de l’assiette du chemin de fer, un souterrain permettait le passage en ligne droite. La rue de Messines a été rebaptisée rue Docteur Oblin.

Située devant la ferme Lousse (ancienne cense du Fromage), construite en 1916, bénie par le curé Courouble, elle y remplace une autre, construite en 1744 par Nicolas De Tournay et Catherine-Joseph du Bois. Saint Géry, saint patron des paroisses de Braine-le-Comte et Ronquières, naquit à Yvois (Carignan) dans les Ardennes. Sa statue se trouve au porche de l’hôtel de Ville de Bruxelles. Diacre à Trêves, grâce à l’intervention du roi des Francs CHILDERIC II, il est choisi comme évêque par Egidius GILLE, évêque de Reims et successeur de Saint REMY. Après un évêché de 39 ans, il mourut vers 625 et fut enseveli dans la basilique de Saint Médard, sur le Mont des Bœufs (informations issues d'internet).

Potale en brique et pierre bleue dédiée à Notre Dame de Hal. 1891 - Selon les historiens, et particulièrement Juste LIPSE, le pèlerinage d’Hal date du XIIIe siècle. La statue miraculeuse vient d’une des filles de Sainte Elisabeth de Hongrie, Sophie de Thuringe, qui la céda à sa belle sœur, Mechtilde, épouse de Florent IV, comte de Hollande et de Zélande et seigneur de Hal. Cette personne en fit don à l’église de Hal, lors du mariage de sa fille Alix avec Jean d’Avesnes, comte de Hainaut en 1267. Le sanctuaire de la ville de Halle datait de 727. Une charte de 1335 nous apprend qu’il était dédié à Saint Martin et contenait une chapelle de la Vierge… une procession mariale avait déjà lieu le premier dimanche de septembre. C’est une Vierge Noire.

La chapelle se situe au carrefour de l'avenue des Aubépines et du chemin des Dames, en retrait de la route. Construite en 1925, elle en remplace une autre plus grande érigée en 1816 et tombée en ruines au cours de la 1ère guerre. La première chapelle aurait été construite à la suite du crime perpétré dans la ferme par des voleurs, au cours de la nuit du 28 au 29 juin 1806. Les fermiers précédents avaient été assassinés par des chauffeurs de pieds à la recherche de leur magot. La technique de ces bandits était d’exposer les pieds nus de leurs victimes à la chaleur du foyer. Voir Jacques BRUAUX : brochure : promenade à Coraimont. Le nom de "chapelle de la Femme" lui fut donné suite à la reprise de la ferme par une « femme ». Elle porte une dédicace : « Notre Dame de Bon Secours – 1816 – Reconstruite par Mme Vve Alph.Lousse et ses enfants. 1925 ». Cette chapelle a été restaurée au début du 21e siècle.