Véloroute v47 "La Vallée du Loir à Vélo" de Durtal à Villevêque

Verrou stratégique de la vallée du loir, cette redoutable forteresse protégeait l'Anjou. Surplombant le Loir, la construction du XIe siècle, initiée par Foulque Nerra et Geoffroy de Martel, va s'agrandir et devenir, au cours des XVe, XVIe et XVIIe siècles, ce somptueux château, proche de la forêt de Chambiers, où aimaient chasser les rois de France. L'histoire raconte qu'en ces lieux aurait été instigué le massacre de la saint Barthélemy. Exemple tout à fait remarquable du passage du Moyen-âge à la Renaissance, véritable leçon d'architecture, le fier château des comtes d'Anjou protège toujours la ville de Durtal, blottie sous ses murailles. En 1050, le 1er fort fut construit sur un promontoire, endroit stratégique pour le franchissement du Loir. 4 siècles plus tard, un nouveau château fut bâti sur le même site. Cette construction constitue un remarquable exemple d’architecture de transition entre les nécessités d’une forteresse et les exigences esthétiques de la Renaissance (larges fenêtres, lucarnes). Le château fut érigé sur les maçonneries des forteresses antérieures (XIIe et XIIIe siècle). Aile Sud (XVIe siècle) : construite par François de Scépeaux, Maréchal de Vieilleville ; façade Renaissance ; une galerie ornée de peintures murales occupe toute la longueur : c’était autrefois la salle des fêtes. Aile Est (XVe siècle) : style médiéval avec ses deux tours et son chemin de ronde. Aile Ouest (XVIIe siècle) : pavillon rectangulaire de style préclassique (Louis XVIII). Le château classé Monument Historique a fait l’objet d’importants travaux de restauration.

Demeure privée, le manoir de Serrain surplombe un jardin en deux parties encadrant une vaste pelouse. L’une descend en forme de promenade bordée de rosiers, pivoines, iris, agapanthes jusqu’au Loir tout proche et l’autre en retour, offre des pièces successives pour aboutir à « un paradis » en harmonie avec la façade ouest du manoir.

Château médiéval au bord du Loir, modifié selon plusieurs campagnes de construction, est la propriété d'une personne privée. Ouvert uniquement lors des Journées du Patrimoine : visite guidée des extérieurs entre 14h et 18h (toutes les 30 minutes)

Le village de Huillé était connu, par le passé, pour ses vignes. Aujourd'hui, un viticulteur, Mr Cadeau, est encore en activité, au domaine du Plessis Greffier. Ce domaine, sur le coteau viticole du Loir, est le résultat harmonieux de constructions édifiées entre le 15e et le 19e siècle. Pour ses vins d'appellation Rosé d'Anjou et Anjou rouge, il a reçu des médailles au concours des vins de Durtal. Vente au domaine tous les jours sur rendez-vous au 02 41 76 93 68.

Lavoir typique en Anjou.

Dès 1036 il servait de moulin à froment et appartenait en partie à l'abbaye de la Roë. Il servît ensuite d'usine à papier en 1877. Le dernier propriétaire moulait encore des céréales en 1986.

A la Fuye, tournez à droite. Vous passez devant la Chapelle de la Garde sur votre droite et devant le lavoir. Puis vous pouvez admirer de la route le château du Verger. Château du XVème siècle, il appartient au maréchal de Gié. Démoli en 1776 par le cardinal de Rohan, descendant du maréchal, il n'en reste plus que les tours à mâchicoulis, fossés, douves, mur de clôture du parc et des écuries, ancien logis prioral et bâtiment du XVIème. C'est là où fût signé le traité du Verger par Charles VIII, roi de France, et François II, duc de Bretagne le 19 août 1488. Il stipule que l’héritière du duché ne peut se marier sans l’accord du roi de France. Le Château du Verger est en cours de rénovation et n'est pas ouvert au public. Vous continuez jusqu'à la Coquille. Puis tournez à droite pour rejoindre Lisieux et le clos du Couvent.

Vous traversez la commune de Matheflon pour atteindre la Chapelle de Matheflon Notre Dame de Bonne Nouvelle. Chapelle du XIème siècle qui n'était au départ, qu'un simple donjon en bois dominant le Loir sur lequel se trouve aujourd'hui le village de Matheflon. La vue panoramique sur la Vallée du Loir y est admirable. Vous tournez à droite et descendez les escaliers pour rejoindre les bords du Loir et le moulin de Matheflon. Vous reprenez le circuit en longeant le Loir et retournez au point de départ.

Sur ce chemin, longez la rivière jusqu'au Moulin de Matheflon. Tout laisse à penser qu'il serait le plus ancien et le plus important. Il a du fonctionner pendant plusieurs siècles avec trois paires de meules, comme moulin à froment sous la dépendance des familles de Mathefelon puis de Durtal. Vous continuez de longer le Loir, continuez tout droit et passez devant la Maison Neuve. Au bout du chemin tourner sur votre droite jusqu'à la Fuye.

Départ du parking de l'office de tourisme de Seiches-sur-le-Loir Vous descendez la rue Henri Régnier, puis vous prenez à droite au niveau du dos d'âne le premier chemin au travers des lotissements menant jusqu'au Parc des Vallées. De là, vous atteignez les bords du Loir que vous longez en prenant à droite. Office de tourisme ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 13h à 16h. Vous y trouverez des brochures touristiques, cartes, guides de randonnée...

L'Eglise saint-Aubin construite au milieu du XIIe siècle conserve son clocher et son chœur d'origine. Le chœur, le transept, le clocher et la chapelle seigneuriale sont classés monuments historiques depuis 1987.

On arrive ensuite devant le principal moulin privé qui a précédé l'actuel moulin, dit de la Motte et qui était en fonctionnement dès le XIIe siècle. Il a possédé jusqu'à 4 roues. On y a principalement moulu le grain. Le rôle du moulin est d'écraser le blé pour séparer la farine des "issues", c'est-à-dire le gros son, le petit son et les remoulages. Plus tard, au XIXe siècle, il est utilisé aussi pour le tan et le chanvre. En 1480, la Motte de Corzé est une seigneurie. Ancien logis noble, le manoir est connu sous le nom du moulin de Corzé en 1786. Le moulin de la Motte était doublé d'un moulin à vent qui prenait la relève lorsque les inondations ne permettaient plus au premier de fonctionner.

Forteresse bâtie au 12ème siècle, le Château de Villevêque perd son aspect défensif au milieu du 15ème siècle pour devenir une agréable résidence. Daniel Duclaux, riche industriel et amateur d’art éclairé, y réside à partir de 1981. Il le lègue à la ville d’Angers, en 2003, avec une riche collection d’art européen, du 12ème au 16ème siècle, et ainsi qu'une bibliothèque d’ouvrages de première importance.