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Points d'intérêt
Notes et avis
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Au gré des villages ardennais

Neuvillers
Crédit : OTL

Description

A travers les villages de Neuvillers, Grandvoir, Tournay, Tronquoy et Bernimont qui jalonnent les communes de Neufchâteau et Libramont-Chevigny, cette balade vous emmène au cœur du patrimoine ardennais. Habitations en pierre du pays, fermes, lavoirs, églises ou encore monuments commémoratifs illustrent ce parcours. N’hésitez pas à faire une pause à côté du ruisseau de La Rosière, qui traverse le village de Grandvoir.

Infos pratiques :
Départ/Arrivée : Libramont Place communale
Distance (km): 27
Niveau : Modéré
Dénłvel4 + ‹m›: 232
Vélo conselllé: Vélo de route / VTC
Points-noeuds : 92 - 91 - 9O - 36 - S7 - 1O - 76 - 74 - 75 - 04 - 93 - 95 - 92
Bon à savoir
5 kms empíerrés du PN 74 au PN B3 (pré-RAVeL) . Alternative possible par la route: 74 - 72 - 71 - 75 - 93

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 06/10/2023
27 km
max. 529 m
min. 381 m
249 m
Styles : BaladeÀ la campagne
Thématique : Balade nature

Profil altimétrique

Point de départ

4A Rue Fontaine aux Mûres , 6800 Libramont-Chevigny
Lat : 49.91563Lng : 5.3879

Points d'intérêt

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Eglise du Sacré coeur

La paroisse fut érigée à la suite d’un Arrêté Royal le 26 janvier 1899. L’église primitive fut construite en 1900, au même moment que la Maison communale et le presbytère. Si les travaux ont duré jusqu’en 1904, l’église elle a été bénie en 1902. En 1930, l’église devient trop petite pour accueillir toutes les âmes de Libramont, il est donc question de l’agrandir. Le projet d’agrandissement tombe cependant à l’eau lors de l’implantation de la communauté dominicaine. Cette communauté souhaite construire église et couvent, à condition que la Commune leur cède un territoire assez grand. Lors de l’offensive des Ardennes, des bombardements et explosions de mines sur Libramont ont détérioré le toit de l’église ainsi que détruit la verrière du chœur et les vitres de la sacristie et de la nef. Des réparations de fortune sont effectuées, mais ne suffisent pas : l’église est vétuste et trop petite. En 1960, le projet de construction d’une nouvelle église est déposé. Cette nouvelle église est construite de 1973 à 1975 sur un nouvel emplacement de la Place communale. Elle fut dessinée par deux architectes de Bruxelles qui lui donnent un plan pyramidal à base pentagonal. Elle s’étend sur une surface de 800 m² et, comme on peut le voir, le clocher est détaché du bâtiment, ce qui lui donne un caractère atypique. Cette flèche s’élance à 40 mètres de hauteur et fut érigée 15 ans après, en 1989. L’ancienne église fut désaffectée et un incendie ravagea ses charpentes le 5 juillet 1979. Ce qu’il en reste fut détruit en 1980.

1 Place Communale 6800 Libramont-Chevigny
- Office du tourisme libramont-chevigny -
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Le Pré Ravel

Ce pré RAVeL relie Libramont-Chevigny à Vaux-sur-Sûre et Bastogne.

23 Derette 6800 Libramont-Chevigny
- Office du tourisme libramont-chevigny -
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Place de la gare

Jusqu’au 19e siècle, Libramont est un village vivant de l’agriculture uniquement. C’est avec la construction de la gare et l’instauration de la Ligne Bruxelles-Luxembourg que le village va développer ses activités et devenir le plus important nœud ferroviaire de la province de Luxembourg. Le 26 mai 1837 est signé l’établissement de la ligne et ses travaux commencèrent le 18 juin 1846. Le tronçon Grupont-Arlon est inauguré par le roi Léopold 1er en octobre 1856. C’est ainsi que la gare de Libramont fut inaugurée et mise en service en 1858 par « La Grande Compagnie du Luxembourg ». Cette première gare fut probablement en bois. À cette époque Libramont n’était encore qu’un petit village agricole faisant partie de la commune de Saint-Pierre. Cette gare était bien située : c’était une station intermédiaire sur la ligne de chemin de fer Namur-Luxembourg, mais aussi le point de départ de la ligne vers Athus, et autrefois vers Bastogne. Le 15 septembre 1869, la ligne 163 Libramont-Bastogne, dite ligne des crêtes, est opérationnelle après plusieurs années de négociations. Elle passait par les gares de Bernimont, Wideumont, Morhet, Sibret et Bastogne sud. Ce tronçon fut prolongé en 1885 jusque Gouvy. La ligne est interrompue en 1993, remplacée par une ligne de bus. Cet arrêt devait être temporaire, mais nous voici 27 ans plus tard et la ligne est toujours fermé. Pour l’anecdote, la ligne est toujours reprise dans les données de la SNCB mais avec la mention « fermeture provisoire ». Le 12 août 1882, la ligne 165 Libramont-Bertrix est inaugurée. Pendant la Première Guerre Mondiale, ces lignes 163 et 165 deviennent des lignes stratégiques permettant de rejoindre les frontières allemandes et de relier la ville e Verdun à l’Allemagne. La gare a donc permis à Libramont de se développer socialement mais également économiquement. Avant la création de cette gare, le village ne comptait que quelque dizaine d’habitants. L’installation des lignes et de la gare provoqua une augmentation de la population dans le village. De 250 habitants en 1850, il passa approximativement à 750 habitants en 1900, année où Libramont devint une commune indépendante de Saint-Pierre. Au niveau économique, la ville a pu compter sur l’essor de la Foire agricole, l’implantation de la poste et de plusieurs entreprises importantes dont l’Oréal. Depuis, cet essor n’a jamais cessé et continue toujours à l’heure actuelle. La gare que l’on observe aujourd’hui n’est pas celle d’origine. Initialement fabriquée en bois et en pierre de l’autre côté dans la rue de l’Ancienne gare, le bâtiment devient vite trop petit pour accueillir les voyageurs et gérer le nombre de trains passant par là. En 1886, on décide de construire un nouveau bâtiment, à côté du premier, qui sera en service jusque 1891. À cette même date, de l’autre côté du chemin de fer, on inaugure un autre bâtiment, qui se trouve être la gare actuelle.

21 Rue de la Gare 6800 Libramont-Chevigny
- Office du tourisme libramont-chevigny -
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Cheval Gary

Square du cheval Gary, réalisé par le sculpteur Francis Daras et inauguré en 2000, et point de croisement avec le circuit historique 40-45.

- Office du tourisme libramont-chevigny -
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Histoire des différents ponts du chemin de fer

Ce pont a une histoire compliquée. Le tout premier pont reliant la Grand’Rue et la rue de la Cité fut créé en même temps que le chemin de fer ; c’est-à-dire dans les années 50 (inauguration de la ligne Grupont-Arlon en 1858). Il enjambait alors 4 voies, était étroit et ne permettait le passage que d’un seul véhicule à la fois. Lors de la Première Guerre Mondiale, le 4 août 1914, le pont est détruit pour retarder l’avancée des Allemands. Ceux-ci triplent le nombre de voies (4 à 12). Durant les travaux de construction en 1916 du nouveau pont, un pont temporaire en bois a été mis en place. Cette passerelle sera utilisée jusqu’en 1924. En 1924, fin de la construction du nouveau pont qui était alors tout en métal. Celui-ci sera détruit en 1940. Ce pont ressemble à l’ancien pont de Louvain à Namur. Il est tout en métal. Le 10 mai 1940, le pont de métal est détruit. Un pont temporaire en bois est alors reconstruit. En 1943, le nouveau pont est terminé et la passerelle en bois peut être enlevée. En 2009, l’ancien pont est à nouveau détruit afin de présenter un nouveau pont, tel que vous le voyez, construit jusque 2010.

1 Rue du Serpont 6800 Libramont-Chevigny
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Maison Marie Howet

Devant l’Office du Tourisme de Libramont-Chevigny. Cette maison fut celle d’une artiste peintre de grande renommée, lauréate du Prix de Rome en 1922 : Marie Howet (1897-1984).Elle est née ici-même, le 24 mars 1897. Elle manifeste très tôt un gout pour l’art, d’abord pour la musique puis pour le dessin et la peinture. À 16 ans, elle annonce à son père, médecin, qu’elle souhaite consacrer sa vie à l’art. Cette annonce ne fut pas accueillie avec grand enthousiasme, mais Marie Howet réussi à le convaincre. En 1913, elle intègre l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Marie, impatiente de se mettre à la peinture, commença à peindre 12h par jour. Elle ne restera qu’une seule année à l’Académie, mais cela lui vaudra deux premiers prix dans les ateliers de ses deux professeurs. Au début de la Première Guerre Mondiale, la famille Howet décide de fuir en France d’abord à Bordeaux puis à Paris. Là-bas, elle reprendra ses études à l’Académie des Beaux-Arts. Le but de son travail n’était pas de faire des expositions mais bien de peindre car elle ne savait pas vivre sans cela. Elle y rencontre Camille Lefèvre, sculpteur. Elle restera marquée à vie par les œuvres de l’artiste. En 1917, elle se lance dans la peinture en aplats. Elle peindra des natures mortes et plusieurs portraits en aplats. Une fois la guerre terminée, Marie rentre en 1919 à Libramont. La même année, elle participe au salon de l’Automne à Paris. En 1922, Marie à 25 ans. Elle remporte le prix de Rome pour son tableau « Devant la maison ». C’est un hasard si elle gagne ce prix. Refusant au départ de s’inscrire à ce concours, elle changea d’avis en dernière minute, le jour de la clôture des inscriptions. Elle remporta 12 000 francs ainsi qu’un séjour d’un mois à Rome. Elle commença à voyager après avoir remporté le prix. Les pays méditerranéens occupent une grande place dans son art : Italie, Grèce, Macédoine et même Turquie. L’Irlande, qu’elle affectionnait particulièrement, l’inspira également. Elle réalise pas moins de 64 voyages, aux durées variées mais toujours riches en inspiration. Par la suite, elle explora toutes sortes de voies, expérimentant tel principe de construction, tel registre de couleurs, voire un matériau nouveau. Elle sculpta, réalisa des collages, des santons. Elle stylisa, à l’occasion, jusqu’à donner à ses œuvres un surprenant ton de modernité. L’artiste ne s’est pas enfermée dans un seul style. Elle est capable de passer du réalisme à l’expressionisme, de l’aquarelle au pastel, elle se diversifia dans tous les domaines. Ses thèmes de prédilection étaient les jardins et les paysages sous toutes les saisons : Ardenne, France, Grèce, Irlande, … Les fleurs l’ont beaucoup inspiré également. Elle aimait peindre des natures mortes, des scènes de vie, des portraits, des nus, … Il y a aussi ces compositions cycliques, que ce soit les cathédrales ou les cadres de vie des écrivains. Marie Howet fut une artiste brillante du Luxembourg qui avait des relations amicales avec Paul Delvaux et René Magritte ; elle est une des rares artistes femmes à avoir atteint la notoriété internationale. Elle s’est montrée égale à elle-même tout au long de sa carrière, jusqu’à sa mort le 24 mars 1984. L’ancienne maison de l’artiste a été achetée par la Commune et après quelques travaux de rénovations, c’est l’Office du Tourisme qui s’y est installé. Plusieurs projets de mise en valeur de ce bâtiment patrimonial sont en cours.

19 Grand'Rue 6800 Libramont-Chevigny
- Office du tourisme libramont-chevigny -
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