Ardon : les dolines de Limère (PMR)

Bienvenue dans le parc départemental des dolines de Limère ! Des tables de pique-nique sont à votre disposition. Sur le panneau d'accueil, près des tables, vous pouvez voir les différents parcours. Le parcours rouge est une boucle de 1,2 km labellisée "Tourisme et handicap" pour les personnes à mobilité réduite. Les autres parcours s'organisent en pétales autours de ce parcours rouge. Autours du parking d'accueil, des nichoirs à mésanges ont été installés. essayez de les repérer. Combien en comptez-vous ? Le savez-vous ? Les mésanges sont très utiles contre les chenilles processionnaires que l'on peut trouver dans les pins. Une famille de mésanges peut manger plus de 500 chenilles urticantes par jour. Le Département du Loiret a également installé des collerettes autour des pins pour récupérer les chenilles processionnaires afin de limiter les risques sanitaires avec ces chenilles et le public. Pour commencer votre promenade, prenez le sentier.

Au niveau de la clairière d'accueil, des enclos à brebis ont été installés. Cet espace de part et d'autre du chemin représente 6 hectares. L'écopâturage permet d'entretenir la prairie de manière naturelle. Cet entretien est de plus favorable à la biodiversité. En effet, grâce aux brebis, le milieu reste ouvert et de nouvelles plantes apparaissent. Les plantes attirent les insectes qui eux-mêmes attirent les oiseaux permettant de recréer tout un écosystème. Les brebis utilisées sont de race Solognote. Il s'agit d'une race rustique de la région qui a failli disparaître. Elle est adaptée à ce milieu naturel. Un partenariat avec un éleveur a été mis en place par le Département du Loiret afin de favoriser l'économie locale. Les moutons présents permettent également de tisser des liens sociaux. Continuez le chemin et passez une double barrière.

Après avoir franchi les doubles barrières en bois, vous trouvez une intersection. Poursuivez en prenant le sentier face à vous. Du mois d'avril à début mai, ce sous-bois est recouvert d'un tapis mauve de jacinthes des bois.A découvrir absolument !

Vous arrivez sur la boucle de la doline centrale. Prenez le sentier sur votre gauche, balisé en rouge.

Un panneau vous explique le fonctionnement de la doline centrale. Repérez la trace noire sur les arbres. Il s'agit du niveau d'eau lors que la doline est pleine en cas d'inondations comme en juin 2016. Continuer le chemin

Sortez de la boucle rouge en allant vers la gauche en passant la double barrière en bois, puis tout de suite encore à gauche vers la grande doline sur le parcours orange. Pour les personnes à mobilité réduite, vous pouvez rester sur la boucle rouge et faire le tour de ce PMR. Vous revenez alors au début de la boucle à l'info parcours n°4, rejoindre alors l'info parcours n°20.

Vous arrivez à la grande doline où un panneau vous explique son fonctionnement. Les dolines permettent de stocker d'énormes quantités d'eau en cas d'inondation. Ce parc naturel joue ainsi un rôle de bassin tampon et évite aux habitations en aval du réseau d'hydrographique d'avoir des quantités d'eau arrivant trop brutalement. la végétation est typique des milieux humides (peupliers trembles, aulnes, saules, ...) Une fois que vous avez vu la grande doline, faite demi-tour pour revenir vers le chemin conduisant à la doline à siphon. Si par contre, vous souhaitez prolonger le parcours, vous pouvez continuer et faire le tour de la boucle orange (suivre le fléchage orange). Vous revenez alors au niveau de l'info parcours numéro 8.

Prenez vers la gauche le parcours vert direction doline à siphon.

Sur votre droite, vous voyez un nichoir à sitelles. La sitelle torchepot est un petit oiseau qui descend le tronc des arbres la tête en bas. Le trou d'entrée du nichoir se situe ainsi du côté du tronc. La particularité de cet oiseau est qu'il fait le trou de son nid à la taille qui lui convient. Si le trou est trop gros, il met de la terre autours (du torchis, d'où son nom) pour le réduire. Ce nichoir a été financé dans le cadre du budget participatif 2018.

Au carrefour, profitez de la présence du banc pour faire une halte et écouter les bruits de la forêt, notamment la variété des chants d'oiseaux : 71 espèces d'oiseaux différentes ont été recensées dans le parc. Prenez le sentier à droite vers le fléchage vert "doline à siphon".

La doline a siphon a une forme caractéristique d'un entonnoir. Elle est profonde. Attention, à ne pas s'approcher du bord, si elle est en eau, on ne se rend pas compte de sa profondeur ! Un panneau vous explique son fonctionnement. Près de cette doline, vous pouvez voir un nichoir à chauve-souris. Les chauve-souris se nourrissent d'insectes (moustiques, ...) et sont extrêmement utiles dans l'écosystème. Il s'agit ici d'un nichoir à pipistrelles. Il s'agit d'une petite espèce de chauve-souris commune de nos régions. Toutes les chauves-souris sont protégées en France. Ce nichoir a été financé dans le cadre du budget participatif de 2018. Poursuivez le chemin.

A l’intersection de ces quatre chemins, prenez le sentier à droite indiqué par le fléchage vert

Chut, il ne faut pas la déranger : en effet, face à vous dans le bois sur un magnifique chêne, un nichoir a chouette chevêche a été installé. Il s'agit d'un nichoir de près d'un mètre de long. Le jour, la chouette se tapisse tout au fond et sort dès la nuit tombée. Les chouettes, comme tous les rapaces sont protégées. Elles sont très utiles dans la chaîne alimentaire. Elle se nourrissent de rongeurs. Ce nichoir a été installé dans le cadre du budget participatif 2018. Après avoir franchi la barrière en bois, prenez le sentier vers la gauche.

Prenez à droite, un petit sentier. Vous passerez au milieu de magnifiques chênes. A admirer sans modération.

A la sortie du petit chemin, prenez sur votre droite le chemin indiqué par le panneau rose "doline centrale".

Après avoir franchi la barrière en bois, retrouver le parcours rouge de la doline centrale. Prenez à gauche et franchissez la rivière souterraine. Cette rivière souterraine est matérialisée par le caillebotti en bois. Durant les inondations de 2016, la rivière souterraine est remontée et est apparue en surface. La zone est restée en eau pratiquement 2 mois.

Prenez à gauche le parcours rose de la petite doline.

La présence de la rivière souterraine sur votre gauche se voit très bien par la végétation qui est basse et caractéristique des milieux humides (saules, aubépines, ...). Un panneau explicatif vous montre la petite doline. Il s'agit ici d'une petite dépression à peine visible. Chaque doline que vous avez pu découvrir lors de cette randonnée à des formes et des tailles différentes. Les dolines suivent le cheminement de la rivière souterraine. L'allée dans laquelle vous êtes est bordée de magnifiques douglas qui ont été plantés il y a plusieurs siècles. Continuer tout droit sur le chemin jusqu'à arriver à un carrefour.

A l'extrémité de l'allée de douglas, vous arrivez à un croisement. Faîte pratiquement demi-tour en prenant le chemin de droite. Un piézomètre a été installé près des habitations par le Département du Loiret afin que les riverains puissent mesurer le niveau de la rivière souterraine (nappe perchée) et anticiper les risques d'inondation en cas de remontée des eaux.

Passez les barrières. Tournez vers la gauche pour rejoindre le parking. Vous quittez le sous-bois du parc, bientôt vous retrouverez la prairie d'accueil. En saison, le contraste est fort entre la fraîcheur du sous-bois et l'ensoleillement de la prairie : on y entend alors chanter de nombreux criquets et sauterelles. Des ruches ont été installées au fond sur la gauche. Elles sont gérées par une association locale. Les insectes dont les abeilles sont très utiles dans la pollinisation des fleurs. Sur votre droite, près des tables de pique-nique, un gîte d'hivernage à chrysopes à été installé. Les chrysopes sont des insectes très utiles pour le jardinier. Les larves de ces insectes mangent des pucerons. Il semblerait qu'ils en mangent encore plus que des coccinelles. Les jardiniers l'appellent, "la demoiselle aux yeux d'or". Ces larves sont très carnivores et mangent d'autres insectes ou acariens dès l'instant où la proie est peu dure et d'une taille compatible. Ainsi, les chrysopes peuvent pourquoi pas s'attaquer aux tiques, véritable fléau sanitaire que l'on rencontre dans tous les milieux naturels.