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Un peu de mycologie (2)

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Un peu de mycologie (2)
Un peu de mycologie (2)
Un peu de mycologie (2)
Crédit : Cortinaire pourpré (Crédit : CBNBP)
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De nombreuses espèces de champignons sont toxiques. Sur le site, quatre d’entre-elles sont des espèces mortelles reconnues et un bon nombre vous enverront immanquablement à l’hôpital si vous vous risquez à une omelette ! Restez prudents !
Si elles n’entrent pas dans votre panier, ces espèces égayent les sous-bois de couleurs souvent vives et de formes parfois étranges, apprenez à les découvrir en lisant les descriptions du point complémentaire.

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 19/01/2024
9 Allée de Limere
45160 Ardon
Lat : 47.8113Lng : 1.91531
111 m

Profil altimétrique

Informations complémentaires

Attention : espèces toxiques !

Avec un peu de chance, vous pourrez peut-être observer les espèces suivantes lors de votre promenade :

- Le Cortinaire pourpré (Cortinarius phoeniceus) : le genre Cortinarius est très diversifié avec, selon les auteurs, plus de 500 espèces en France métropolitaine. C’est un genre très difficile mais le Cortinaire pourpré est parmi les plus simples à identifier avec les teintes orangées du chapeau et surtout ses lames d’un beau rouge pourpré qui lui donnent son nom. C’est une espèce plutôt rare dans les plaines du nord de la France et qui affectionne les sols sableux oligotrophes. Elle semble plus fréquente en Sologne où les habitats lui étant favorables sont répandus.

- L’Anthurus d’Archer (Clathrus archeri) : cette espèce ne peut guère être confondue avec ses sortes de tentacules de couleur rougeâtre émergeant d’un sac membraneux blanc donnant parfois l’impression de sortir directement de terre. Ces «tentacules » sont imprégnés d’une sorte de liquide brunâtre, contenant les spores, à forte odeur de putréfaction qui attire les mouches. Celles-ci vont ingérer le liquide contenant les spores et ainsi permettre la diffusion de l’espèce via leurs déjections, comme c’est le cas dans l’ensemble de la famille des Phallaceae. Sur le site, une autre espèce de la famille, le Satyre puant (Phallus impudicus) est observable. Le plus simple pour trouver ces champignons est de se fier à son odorat ! L’Anthurus d’Archer est originaire d’Australie et est en expansion en Europe.

- L’Amanite vireuse variété « pied lisse » (Amanita virosa var. laevipes) : cette espèce d’assez grande taille est caractérisée par une teinte blanche sur toutes ses parties, par des lames libres sous le chapeau, par la présence d’un anneau et par la base du pied entourée par une gaine membraneuse blanche que l’on appelle volve engainante. C’est un champignon mortel, à l’instar de l’Amanite phalloïde, également présente sur le site. Cette variété est originaire d’Amérique du nord et est en expansion en France mais dépasse rarement la forêt d’Orléans. Thermophile, elle apparaît en fortes troupes surtout après les premiers orages de fin-août début septembre.

- Le Paxille enroulé (Paxillus involutus) : C’est une espèce au chapeau feutré, de teinte brun-roux avec des reflets olivâtres, qui se replie au bord sous le chapeau. On dit ainsi que la marge du chapeau est enroulée, ce qui donne son nom à cette espèce. Les lames sont beige ocracé se teintant rapidement de roux ou de brun au froissement et peuvent facilement être séparées de la chair. Le Paxille enroulé est très commun dans toute la région où il pousse sur sol sableux en lien avec le Bouleau, essentiellement à l’automne mais parfois dès le printemps. C’est une espèce qui était considérée comme comestible bien cuite jusqu’il y a peu mais des cas, certes très rares, d’intoxications graves voire mortelles ont été constatés. Il va sans dire que la consommation de ce champignon n’est plus recommandée !

Un partenariat entre le Département du Loiret et le CBN du Bassin parisien pour améliorer et promouvoir la connaissance de la flore départementale

Dans le but de valoriser et de mieux prendre en compte la flore des sentiers de randonnées et plus largement celle du territoire du Loiret, un partenariat s'est constitué entre le Département et la délégation Centre-Val de Loire du Conservatoire botanique national du Bassin parisien.
Ces deux structures travaillent depuis de nombreuses années en étroite collaboration, entre autres pour allier entretien des emprises routières végétalisées et protection de la flore, et depuis 2015 sur les sentiers de randonnée. L'objectif de ce dernier axe est notamment de souligner auprès des promeneurs les richesses botaniques que recèlent les nombreux circuits qui parsèment le département.

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