Entre châteaux, anciennes forteresses, parcs et espaces naturels, les communes de Blanquefort et Parempuyre vous invitent à la découverte des détails historiques et bucoliques de ce territoire aux portes du Médoc.
Il fait bon se détendre dans ce parc paysager où les arbres et une fabrique de jardins en pierre de taille ont été préservés. Les canards y contribuent à réguler la prolifération des plantes aquatiques. Avec ses gradins aménagés dans sa pente naturelle, ce parc accueille aussi des spectacles.
Ce petit temple est un élément décoratif de l’espace vert aménagé dans l’ancien parc du château Cambon.
Robert Dillon achète le domaine en 1754 et lui donne son nom. Le Château Dillon est aujourd’hui en ruine. Le domaine viticole lui, est devenu depuis 1955 le lycée agro-viticole de Bordeaux Blanquefort qui a repris en charge la production de ce Haut-Médoc. Château Dillon ouvre la célèbre route des châteaux du Médoc. Contact : Château Dillon Tél. 05 56 95 39 94 chateau-dillon@chateau-dillon.com
Montaigne et la famille des Eyquem de Montaigne ont séjourné au Château Breillan au XVIè siècle. Le château a connu des remaniements importants au XIXè siècle. Aujourd’hui, le Château Breillan est agréé comme ITEP (Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique).
Ferme modèle construite au XIXè siècle par le riche banquier bordelais Gustave Piganeau en marge du parc de Majolan, le domaine de la Vacherie et le vignoble employaient à l’époque un tiers de la population blanquefortaise. Essentiellement tournée au XXè siècle vers l’élevage de vaches et la laiterie, le domaine est aujourd’hui propriété de la ville et constitué de plusieurs bâtiments bordés au nord, à l’ouest et à l’est par 8 ha de prairies et au sud par le Parc de Majolan. Porte d’entrée du Parc des Jalles, la Vacherie, « Ferme urbaine et culturelle », accueille notamment une exploitation agricole d’élevage ovin avec transformation et vente sur place ainsi qu’un espacé dédié aux manifestations culturelles et agricoles de la ville.
Le site de Majolan appartenait au château Dulamon, construit en 1862. La famille Piganeau est à l’origine de l’aménagement du domaine de Majolan en parc d’agrément de 19 hectares, œuvre du paysagiste Louis Le Breton, dans le goût romantique baroque. Poétique et ludique, le parc propose une extravagante balade au pays de la rocaille, cet art typique du XIXè siècle. L’ingénierie hydraulique pour créer fontaines et geysers d’eau dans le parc y est spectaculaire. Avec ses petits chemins tortueux au milieu d’essences d’arbres rares et exotiques, ses « folies » (fausses ruines décoratives), ses grottes artificielles, ses ponts et son lac de 4 hectares, le parc est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques et labellisé Jardin remarquable.
Les lavandières venaient y battre le linge et le faire sécher sur les prés voisins. Le nom de Canteret vient peut-être de « cantèra » (talus en gascon), le lavoir étant situé au pied du coteau sur lequel s’élève le bourg.
Construit en pierre calcaire à une époque où la plupart des constructions étaient en bois, le Fort blanc a donné son nom à la ville de Blanquefort. Ce simple donjon du XIè siècle devenu forteresse royale au XIIIè avant d’être abandonné au XVIIè, a été classé Monument historique par Prosper Mérimée en 1862 pour son passé et son architecture. Visites sur rendez-vous auprès de la Maison du Patrimoine et en accès libre un dimanche par mois. Tél. 05 56 57 19 42
Deux cèdres du Liban trônent au cœur de ce parc dont le belvédère offre une jolie vue sur la vallée des jalles et sur le Fort blanc.
Des arbres et des arbustes fruitiers, un hôtel à insectes, des nichoirs : il règne dans ce parc en ville comme une atmosphère de campagne. La nature s’y contemple assis sur un banc en bois d’acacia ou depuis la terrasse-observatoire.
À l’entrée du parc, le pin parasol fait face à un bosquet de cèdres du Liban. Cette ancienne propriété viticole est également composée de prairies et de bois, de pins et d’essences rares.
Vaste territoire naturel de l’agglomération, doté d’une faune et d’une flore remarquables l’inscrivant au réseau des sites Natura 2000, cet ensemble d’une grande richesse paysagère et patrimoniale comprend également une Réserve Naturelle Nationale (les Marais de Bruges), une vallée maraîchère qui ceinture la métropole, des prairies destinées à l’élevage et des espaces naturels et boisés de grande qualité et à la biodiversité remarquable. Cet espace doit son nom aux nombreuses jalles, ces petites rivières locales, qui le traversent. Près de 20 % de l’alimentation en eau de l’agglomération bordelaise provient des sources de Thil-Gamarde situées dans cette vallée.
Cette belle chartreuse a été construite au XVIIIè siècle. Elle faisait auparavant partie d’un vaste domaine viticole clos, dont le parc de Carpinet actuel était le jardin. En 1880, la commune rachète le domaine et y installe son hôtel de ville. En 1997, le GAHBLE (Groupe d’Archéologie et d’Histoire de Blanquefort) ouvre dans cette bâtisse la Maison du Patrimoine.
Le château abrita le poète allemand Friedrich Hölderlin (1770-1843) lorsque celui-ci fut le précepteur des enfants de Christophe Meyer, propriétaire du domaine au début du XIXè siècle. Un grand parvis permet de contempler le parc boisé paysager de 10 ha, puis passée une double allée de platanes, la vaste prairie s’orne d’un chêne vieux de 200 à 300 ans. Ce parc propose également un parcours santé et un skatepark de plus de 600 m2, ouverts toute la journée.
Dernier château construit à Blanquefort vers 1880, il sert de transition avec la période contemporaine. Il tirerait son nom d’une ancienne tour arabe du VIIè siècle, dite « Tour de Maurian », sur le site de laquelle il a été édifié.
Modeste chartreuse bâtie en 1795 par le Docteur Caussade, le château Tujean fut radicalement transformé en 1868 par l’adjonction d’un étage et de tourelles d’angle. Le château fut acheté au début du XXè siècle par la famille Lançon. Pendant l’occupation allemande, il fut le siège de la Kommandantur, qui en a particulièrement dégradé l’intérieur. Il abrite aujourd’hui un institut médico-éducatif.
Au XVIIIè siècle, la propriété appartient aux Secondat de Montesquieu. Détruit pendant la période révolutionnaire, le château est reconstruit sous l’Empire, puis restauré vers 1875. Le domaine compte actuellement une cinquantaine d’hectares, dont 14 sont plantés de cépages de choix. Propriété ouverte à la visite. Tél. 05 56 35 06 45
Le parc de cet ancien couvent tire son nom de l’adjectif « arboulin » (qui plaît à l’arbre). Ses 17 ha boisés d’essences typiques de la région (chênes, robiniers, pins maritimes) sont sillonnés d’allées de promenade et de parcours sportifs. Une jolie promenade sur la digue suit les Gravières.
Au début du XVIIè siècle, Messire de Ségur fit bâtir un château sur une hauteur dénommée Ile d’Arès, où furent en même temps plantées les premières vignes. Cet édifice porte le nom de Château Ségur, son propriétaire assurant la Haute Justice de sa juridiction. Il fut transmis à ses descendants jusqu’à la Révolution de 1789. Le 4 octobre 1795, la propriété fut confisquée et vendue aux enchères. Divers acquéreurs l’occupèrent au XIXè siècle. Lorsque Joseph et Gabrielle Grazioli s’y installent en 1959, ils ne trouvent que 2 hectares de vignes. Ils replantent, construisent un chai, restaurent les bâtiments. C’est aujourd’hui un vignoble entièrement reconstitué. Chais ouverts du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 13h30 à 18h. En dehors de ces horaires, il est conseillé de prendre rendez-vous. Les visites et les dégustations sont gratuites.
Le château Pichon fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 16 juin 2002. Il a été construit en 1881, par l’architecte Louis-Michel Garros dans un style néo-Renaissance et reprend des éléments inspirés des châteaux de la Loire. La propriété est acquise par Clément Fayat en 1976. Il y replante alors intégralement un vignoble de 25 hectares, et redonne au château ses lettres de noblesse. Visite (payante) des chais et dégustation sur rendez-vous. Du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. Tél. 05 56 35 23 79
Datant de 1670, le Vieux Logis est la plus ancienne construction de Parempuyre. Entouré d’un parc public de 2 hectares, c’est aujourd’hui un local utilisé par la ville. Restée longtemps dans la famille de Rumfort, cette maison est vendue en 1952 à la Société d’Éducation et d’Instruction du Mirail. Cette institution catholique de Bordeaux installe ici une maison de retraite pour religieuses nommée Vieux Logis. En 1971, l’ensemble de la propriété est acquis par la commune de Parempuyre.
Le premier bureau de poste de Parempuyre ouvre en 1912 dans un bâtiment du quartier Gossemot. Ce quartier regroupe des maisons construites pour loger les ouvriers qui bâtissent un château dans les environs. La ville restaure et aménage l’ancienne poste dans les années 1990 pour y recevoir des activités culturelles.
Aller (itinéraire linéaire)
Historique
Nature (faune, flore)
Oenologique