Itinéraire régional n°6 sur le RAVeL de la Sambre / Hainaut

Situé près du Syndicat d'Initiative, le port de plaisance accueille des bateaux résidant à l'année ou de passage. A proximité du RAVeL, cette halte nautique propose des commodités pratiques : bornes électriques, eau potable, douches, sanitaires, machines à laver, etc.

Au sommet d'une ondulation surplombant les prés environnants se profile la silhouette du château du Fosteau. Cette imposante maison forte du XIVème siècle est encore hérissée de quatre tours. Les seigneurs de Semousies, de Sars, puis les seigneurs de Zwenne, de Marotte, de Henry, de Jamblines et d'Aoust développèrent consciencieusement les bâtiments d'habitation autour du donjon central. C'est dans ce bâtiment que se trouve l'une des plus belles salles gothiques de Belgique. De très beaux et sobres jardins français, dessinés en terrasses successives recouvertes de gazon se déroulent jusqu'à l'étang. Le château est classé comme monument et les alentours comme site, depuis 1979. Il existe également une bière du château que l'on peut acheter ou déguster lors des visites guidées. Un petit musée de la pharmacie est à découvrir dans l'une des pièces du château. Un mobilier adapté permet une promenade bucolique ponctuée d'arrêt-repos pour admirer les sculptures parfaitement intégrées au cadre. Faisant partie intégrante du château de Leers-et-Fosteau, ce jardin à la française confère un caractère résidentiel à cette demeure datant du 14ième siècle. Cet espace vert descend en majestueuses terrasses successives jusqu'au paisible étang.

Le Jardin de Folcuin, réalisé sur le plan d'un jardin monastique, s'efforce de présenter au visiteur le programme végétal prévu par le Capitulaire De Villis ordonné par Charlemagne. Sur la raide pente qui borde la Collégiale, on peut se perdre dans quelques jolies venelles et y vivre l'aventure des Magyars qui, avant l'an mille, ont fait le siège du village. La Portelette, porte de Thudinie, accueille le voyageur prudent. Une statuaire contemporaine étonne le regard curieux. Un mur militaire, longé d'une ruelle, s'étend jusqu'au rivage de la Sambre. A l'angle de l'ancienne ferme abbatiale, le pignon d'une grange en grès rouge conserve encore un obus, calibre 75, non explosé!

Citadelle semblant protéger le village, celle-ci fut jadis une église funéraire pour les moines de l'abbaye, ensuite église paroissiale et enfin Collégiale. Une grande partie de sa structure remonte à l'époque carolingienne (IXème siècle). Elle recèle bien des trésors: crypte aux curieuses dalles funéraires, sarcophage, chapiteaux romans et sculptures d'époques diverses. Ne manquez pas un petit arrêt au jardin de Folcuin : jardin d'herbes médicinales bien aménagé.

Le musée abrite une collection d'anciens tramways (dont une machine à vapeur 303 datant de 1888) ainsi que de nombreux objets, documents et photos évoquant l'histoire des tramways vicinaux belges , ... Une ligne vicinale authentique (de Thuin à Lobbes), véritable témoin historique, emprunte un itinéraire aux panoramas uniques que seul le voyageur du tramway peut contempler lors d'une balade touristique. La ligne vers Biesme-sous-Thuin longe le RAVeL de la ligne 109 et offre au « navetteur » des vues surprenantes.

La Maison de l'Imprimerie est un musée technique dédié aux métiers du papier. Elle abrite une importante collection de matériel d'imprimerie dont la plupart sont toujours en actualité. Ce musée vous propose une visite active et conviviale vous permettant de découvrir la typographie, la gravure et la reliure.

Entre Thuin et la batellerie, c’est une longue histoire d’amour qui remonte à des temps immémoriaux. Au début du XXe siècle, Thuin comptait plus de 1.100 chefs de famille bateliers sur une population de 5.000 habitants. Devant une page d’histoire aussi importante, nous vous offrons la possibilité de vous plonger dans le monde passionnant de la batellerie. Ainsi, à bord de notre péniche-musée, vous découvrirez la vie batelière à Thuin, les différentes étapes de la construction d’un bateau, les systèmes de communication, les événements de guerre, ... Ces différents thèmes vous sont expliqués et présentés grâce à de multiples documents d’origine comme d’anciennes cartes postales, des plans de construction d’époque, des maquettes, des objets particuliers ayant trait à la vie batelière, ...

La batellerie a longtemps été une des activités économiques majeures de Thuin. Les traces de ce passé récent subsistent dans le quartier du Rivage, un endroit authentique situé en bord de Sambre, à la Ville Basse, et dont le plupart des maisons sont encore occupées par des bateliers retraités. Au cours d'un circuit d'une demi-heure environ jalonné de panneaux didactiques, le promeneur découvrira parmi celles-ci les demeures les plus anciennes, datant des XVIIe et XVIIIe s., reconnaissables à leurs portes et fenêtres particulièrement exiguës.

Maison du Tourisme Val de Sambre et Thudinie Site de l’Abbaye d’Aulne Rue de l’Abbaye d’Aulne, 7 B - 6142 Leernes Tél. : +32 71 59 69 19 Email : info@mtvaldesambre.org www.visitthudinie.be

Le Beffroi date de 1639 dans son aspect actuel mais une tour existait déjà au XIIIe siècle. Tout en haut des 194 marches, la récompense finale prend la forme d'un point de vue exceptionnel permettant de découvrir les vallées de la Sambre et de la Biesmelle.

Nichée sur une éminence entre la Sambre et la Biesmelle, Thuin surplombe souverainement la vallée. Pittoresque Cité, cette localité est composée d’une Ville Haute avec son éperon rocheux, emblème de fierté pour les habitants, et d’une Ville Basse qui manifeste un intérêt économique indubitable pour sa voie d’eau navigable. Exposés plein sud de la Biesmelle, ses jardins suspendus bénéficient d’un microclimat exceptionnel et se déclinent en terrasses successives.

Unique distillerie belge d'eaux-de-vie et de fruits, la Distillerie de Biercée, créée en 1946, distille, dans le plus strict respect des règles de l'art, l'incomparable Eau de Villée, le P'tit Péket, la Poire Williams N°1 et 17 autres eaux-de-vie et liqueurs de première qualité. Installée dans le superbe cadre de la Ferme de la Cour intégralement restaurée, la Distillerie est visitable dans son intégralité. L'espace dégustation, "la Grange des Belges", accessible au public, propose un vaste choix de produits belges de bouche, dont toutes les eaux-de-vie et liqueurs de la Distillerie de Biercée, mais aussi la Blance à l'Eau de Villée, le Lambik à la Griotte et le Scotch au P'tit Péket servis au fût en exclusivité.

Abbaye cistercienne qui aurait été fondée par Saint Landelin en 657. En 1147, le Prince Evêque de Liège, Henry II de Leyen, offre Aulne à Saint-Bernard, abbé de Clairvaux, propagateur de la réforme cistercienne. Aux XVIe et XVIIIe siècles, l'abbaye connaîtra des abbés bâtisseurs. En 1794, elle sera détruite par les révolutionnaires français. Sa visite peut être complétée par celle de la brasserie du Val de Sambre, située dans l'enceinte de l'abbaye et où l'ont peut assister au brassage de la bière du même nom.

Niché dans le fond d'une vallée de la Sambre, le port de Landelies accueille des bateaux de moins de 17 mètres toute l'année. Outre les plaisanciers, l'endroit est apprécié par les promeneurs et les oiseaux aquatiques pour son calme et son cadre naturel.

En 1832, le forgeron Puissant d'Agimont et l'industriel Thomas Bonehill fondent, sur un terrain appelé "La Providence", une usine qui allait donner ses lettres de noblesse sidérurgique à la région de Charleroi. Détruites pendant la Guerre de 1914, les forges sont reconstruites au lendemain du conflit. L’activité tourne à plein régime, avant l’absorption par le groupe Cockerill-Sambre, prélude au déclin industriel des années 80. En 2005, un collectif d'amis et d'artistes initient le renouveau de la scène culturelle indépendante de Charleroi en sauvegardant la friche industrielle et la rebaptisant "Rockerill". Une nouvelle vie commence pour les forges de La Providence : salles de concerts, coopérative de ferronnerie, ateliers d'artistes , création du label Rockerill Records, activités culturelles (plus de 200 artistes par saison), ... L'influence du Rockrill ne cesse de croître avec une fréquentation de plus de 15.000 personnes par an.

Les chancres, friches et murs aveugles de cette portion industrieuse du canal Charleroi-Bruxelles sont devenus des lieux d’interventions artistiques privilégiés par les artistes du Street Art.

A proximité immédiate du centre de Charleroi, le paysage industriel qui encadre le RAVeL dévoile des teintes et des perspectives originales pour les esprits sensibles à l'esthétique de la corrosion.

Le RAVeL de la Sambre, dans le centre de Charleroi, est parfaitement intégré à la rénovation globale du Quai de Brabant. Sur l'autre rive, la Gare SNCB offre un accès direct à la Sambre et la Ville Basse de Charleroi.

Au sud de Charleroi, aux portes de l’Entre-Sambre-et-Meuse, le Bois du Cazier est devenu un lieu de vie, de rencontres et d’échanges sur fond de patrimoine industriel. Niché au creux d’un écrin de verdure, cet ensemble architectural remarquable, couronné par deux châssis à molettes, est ceinturé de trois terrils réaménagés en sentiers de promenade. Lieu d’une importante catastrophe minière, ce site, revalorisé grâce au soutien de la Wallonie et de l’Union européenne, propose une offre muséale complète consacrée au charbon, à l’acier et au verre déclinée en trois espaces : le Musée de l’Industrie, le Musée du Verre et l’Espace 8 août 1956. Sans oublier les magnifiques forges, où les artisans redonnent vie aux machines endormies. MÉMOIRE : La mémoire est entretenue au Bois du Cazier à Marcinelle. Le site illustre la mémoire, la condition et l’immigration ouvrière. Grâce au travail de sensibilisation mené autour de la catastrophe et à la tradition des commémorations qui se perpétuent chaque année, depuis 1956, nul ne peut plus ignorer que malgré la dureté du travail de mineur, ses dangers et ses sacrifices, les Gueules noires contribuèrent à faire de la Wallonie une terre prospère.

En 1668, l'emplacement de l'actuelle basilique Saint-Christophe est déjà occupé par une chapelle de garnison, construite sur l'ordre de Louis XIV. La jeune forteresse de Charleroy n'est alors bâtie que depuis deux années à peine. La chapelle est dédiée à Saint-Louis, ancêtre de Louis XIV; le culte présent dans la cité passe alors de Saint-Christophe à Saint-Louis, Saint-Christophe, patron du passage des eaux, étant auparavant vénéré dans l'ancienne église de Charnoy, en bord de Sambre.

Le Beffroi de Charleroi est le plus jeune beffroi de Wallonie. Mélangeant classicisme et Art déco, il est inauguré le 18 octobre 1936 au coeur de l’ancienne forteresse. Construit en pierres bleues, en pierres blanches, en briques spéciales et couronné de bronze, il complète l’ensemble architectural de l’hôtel de ville. Il s’agit d’une tour de 70 mètres de haut divisée en plusieurs niveaux dont les trois derniers sont réservés aux chambres du carillon. Composé de 47 cloches, celui-ci égrène, chaque quart d’heure, quelques notes de mélodies de Jacques Bertrand (1817-1884), chansonnier wallon. Des visites guidées sont organisées pour des petits groupes.

Véritable pôle régional des arts de la scène, le Palais des Beaux-Arts de Charleroi - fondé en 1957 - possède l’un des plus grands plateaux et l’une des plus belles salles de spectacles de Wallonie. Le Musée des Beaux-Arts de Charleroi est installé dans les murs du Palais ; ses collections mettent principalement en exergue les mouvements artistiques qui se développèrent en Belgique, surtout en Wallonie, aux 19e et 20e siècles.

Découvrez dans la commune de Châtelet, à la rue des Gravelles, la maison d'enfance du peintre surréaliste René Magritte. Il s'agit d'une maison bourgeoise de style Art nouveau, très en vogue à l'époque, que le père de Magritte a fait bâtir en 1911. C'est en effet cette belle demeure cossue qui vit grandir l'un des principaux peintres surréalistes belges. Pendant cette période, il apprend à peindre et expose pour la première fois.

La Maison de la Poterie est un hommage aux potiers d'hier et d'aujourd'hui. Elle est complétée d'un espace convivial destiné à accueillir des expositions temporaires.

Le cimetière militaire de la Belle Motte, un des plus grands cimetières français de la Première Guerre mondiale sur le sol belge. Aux limites des villages de Le Roux et d’Aiseau, non loin du lieu où se déroulèrent les combats meurtriers du 22 août 1914, lors de la Bataille de la Sambre, le cimetière militaire rassemble les dépouilles de plus de 4000 soldats français. Il réunit surtout des combattants originaires de Bretagne, de Normandie, de la région de Bordeaux, du Nord de la France et d’Afrique du Nord.