Sur les hauteurs de Crécy

Vieille cité briarde, Crécy mérite à elle seule d'être découverte. Sa visite guidée vous racontera son histoire au fur et à mesure de votre promenade.

Nichés dans le bosquet le Bois des Morts, dans une enceinte d'ifs vénérables, reposent Jean Martin, chirurgien de la Grande Armée et les membres de sa famille que leur protestante avait mis à l'écart Jean Martin, ancien médecin, est nommé chirurgien sous aide pour soigner les plaies des grognards de la Grande Armée durant les campagnes de Napoléon de 1807 à 1814. Il est Chevalier de la Légion d'Honneur et médaillé de Sainte-Hélène.

Le Beffroi fut construit au XIXe siècle sur les vestiges d'une ancienne tour de la "porte de Meaux" afin d'y mettre l'horloge, son clocheton abrite la plus ancienne cloche (1624) du canton.

Ultime défense du bourg par ce brasset, dérivation du Grand Morin, en rive duquel vous pouvez voir encore quelques vestiges de ses 99 tours...

Située a quelques pas d'un méandre du Grand Morin, la Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption, dans l'ancien hameau de la Chapelle-sur-Crécy, est réputée être la seconde plus belle église de la Brie. Juste après l'imposante cathédrale Saint-Etienne de MeauxElevée au XIIIe siècle, elle compte des éléments uniques d'architecture comme une voute d'abside composée de 12 branches qui donne beaucoup de légèreté à l'intérieur de l'édifice. D'une hauteur totale de 19m sous la clef de voute, les murs de l'édifice comportent trois rangées successives de fenêtres et de vitraux, donnant a l'intérieur du bâtiment une luminosité incomparable. La Collégiale, comme de nombreux édifices de la Brie, subit d'importants dommages au cours de la guerre de cent ans, perdant même une partie de la voute de sa nef. L'édifice est intégralement restaure en 1429 et à nouveau consacre par l'évêque de Meaux, Jean de Briou. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le rétrécissement du ru de Vaudessard et l'aménagement du parc du château voisin, provoque de nombreuses crues qui font craindre une fragilisation de l'édifice. Le niveau du sol de la Collégiale est alors relevé successivement de 1m50 à 2m, faisant disparaître de nombreuses sculptures et décorations. Le sol de l'église ne retrouvera son niveau initial que dans les années 1960. Délaissée à la Révolution Française, la Collégiale revient en grâce au XIXe siècle. Classée dès 1846 dans l'inventaire des monuments en péril de Prosper Mérimée, elle fait l'objet d'une étude approfondie par Viollet-le-Duc, comme sa presque-voisine de Villeneuve-le-Comte. Ce dernier considérait d'ailleurs que le clocher de la Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption, en parfait état et daté du XIIIe siècle, était l'exemple parfait du clocher briard. Située en bordure de l'ancienne Nationale 34, route royale, la Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption domine encore aujourd'hui la vallée du Grand Morin et le petit lavoir du ru de Vaudessard. Rarement ouverte au public, même si son intérieur reste visible, elle sert occasionnellement de salle de concert.

Cimetière champêtre de La Chapelle où repose l'homme de théâtre Charles Dullin (1885-1949). Vous trouverez sa tombe à l'ombre des ifs. Il est le fondateur du théâtre de l'Atelier et fut directeur du théâtre Sarah-Bernhardt.

Initialement commune de la Chapelle-sur-Crécy (1532 hectares, c'est en 1972 qu'elle fusionne avec Crécy-en-Brie (19 hectares) pour devenir Crécy-la-Chapelle. Le bourg de la Chapelle s'est développé autour de son château et de sa collégiale. Celle-ci datée des XIIe et XVe siècles, était initialement un oratoire de Saint-Martin-les-Voulangis. Dont le prieuré, aujourd'hui disparu, lui faisait face sur la rive gauche du Grand Morin. Le château, initialement l'ouest de la Collégiale, démantelé à la Révolution, fut reconstruit au XIXe siècle dans le vallon du ru de Vaudessart.

Ces étangs artificiels, réalisés lors des premiers aménagements du golf attirent quelques canards colverts, oies cendrées, poules d'eau, hérons. Pour les voir, discrétion conseillée. Point de vue sur la vallée depuis le haut de Serbonne.

Lieux de résidence d'André Derain (1880-1954) peintre fauve puis cubiste et d'André Dunoyer de Segonzac (1880-1974), peintre aquarelliste, graveur illustrateur ("Poil de Carotte" de Jules Renard, "Robinson Crusoé" de Daniel Defoe). Maison de peintres, déversoir puis ancien moulin à cylindres le long du Grand Morin.