Balade au départ du parc communal vers le Fort de Flémalle

L’église Saint-Matthias fait partie du réseau des églises ouvertes. Elle est donc accessible tous les jours de 09h à 16h (jusqu'à 18h du 01/04 au 31/10). Elle se compose d'un important édifice de briques et de calcaire édifié en trois temps. La nef a été érigée entre 1714 et 1717 : la tour date de 1830 ; le transept et un nouveau chœur ont été ajoutés en 1908. Le sanctuaire abrite quelques belles œuvres d’art, principalement du 18e siècle (maître-autel, stalles…). La nef est décorée de très beaux stucs contemporains de sa construction. L’église renferme également de belles croix et dalles funéraires du 16e au 18e siècle, ainsi que le monument funéraire armorié de Halin de Libert, bienfaiteur de l’église, daté de 1716. À l’extérieur, à droite de l’entrée, se trouve un beau calvaire en bois. Toutefois, la pièce maîtresse de l’église se situe en tribune, face au chœur. Les très belles orgues de l’église sont en effet installées dans un buffet en chêne daté de 1598. L’instrument date pour sa part de la fin du 17e siècle voire du début du 18e siècle. Remanié au 19e siècle, il a été doté au 20e siècle d’une pédale à commande électrique. Acquis par la municipalité de Flémalle-Haute en 1810, cet orgue pourrait provenir de l’abbaye du Val-Saint-Lambert, supprimée après la Révolution. Il pourrait également provenir de l’abbaye du Val-Benoît à Sclessin, mais aucune source ne nous permet de connaître avec certitude sa provenance. Conservant quelques secrets, ce très bel instrument est aujourd’hui un des plus vieux de la province de Liège. Classement comme monument le 3 octobre 1974

C’est Michel Valkener, receveur à la Collégiale St-Pierre de Liège, qui achète une propriété de plusieurs hectares sur l’entité de « Petite Flémal’ », ancien nom de « Flémalle- Haute ». Il y construit sa demeure de plaisance vers 1614. Entre 1710 et 1738, le château s’agrandit. Une deuxième aile bâtie sur le modèle de la première est intégrée à la bâtisse à la demande de Marie-Françoise de Bonhomme, alors propriétaire des lieux. Le château devient une demeure de plaisance agréable desservie par une basse-cour et agrémentée de jardins. Depuis 1938, le château abrite des services communaux. Une aile de construction récente le prolonge vers le parc. Ce dernier a connu quelques changements dus aux besoins et à la mode des époques. D’utilitaire qu’il était (verger, potager), il se transforme progressivement en jardin public. Une fois le porche franchi, une rose des vents reçoit les visiteurs. On se retrouve d’abord dans un jardin « à l’italienne » où se succèdent des parterres floraux aux couleurs vives. Un jardin « à la française » lui fait suite, ponctué par un rond-point en mosaïculture. Reste la vaste zone au fond du parc, de conception paysagère dite « à l’anglaise » avec comme centre d’intérêt l’eau et les roches disposées de manière à imiter les caprices de la nature. En toute saison, le parc est le décor idéal pour flâner et se ressourcer. De nombreux mariés s’y font d’ailleurs photographier. Accès gratuit et libre toute l’année pour le parc. Visites du château et du parc pour les groupes sur demande. Infos et réservations : Office du Tourisme de Flémalle - T. : 04 233 67 87 - tourisme@flemalle.be - www.flemalle.be

Le terril du Xhorré, situé dans la commune de Flemalle, abrite une flore et une faune d'un intérêt biologique certain. Il est repris dans le projet Interreg Pays des Terrils. Ce site, bien qu'essentiellement boisé (boulaies, chênaies, peuplements de robiniers..), abrite également quelques pelouses thermophiles de grand intérêt biologique. On notera notamment la présence du néflier (Mespilus germanica), de la coccinelle à cinq points (Coccinella quinquepunctata), du demi-deuil (Melanargia galathea), et de quelques espèces d'orthoptères peu courants. Mais c'est sans compter aussi sur la présence du célèbre Lucane cerf-volant (Lucanus cervus)! Ce coléoptère rare et emblématique, le plus grand et le plus imposant des coléoptères européens, affectionne les boisements de type chênaie et boulaie. La plus grande biodiversité observée sur le site se cantonne cependant aux milieux ouverts thermophiles, qui risquent d'être menacés par la recolonisation ligneuse naturelle sans action ciblée des futurs gestionnaires.

Grand fort quadrangulaire de la Position Fortifiée de Liège, Flémalle est un des douze défenseurs de la Cité Ardente imaginé par Brialmont en 1888. Il se rendra le 16 août 1914, quelques minutes avant Hollogne. Avec eux, la PFL (Position fortifiée de Liège) était définitivement tombée. Réarmé dans l’entre-deux guerres, avec un quadrilatère relativement profond, il laisse découvrir aux visiteurs ses plaies jamais vraiment pansées, stigmates de la violence des bombardements ennemis en 40. La visite virtuelle permet de mieux appréhender ce qu’ont été ces murs humides… La visite du fort s’agrémente maintenant de celle d’un musée totalement remanié. La collection, unique en son genre, fait la part belle au matériel belge des deux guerres, pourtant assez rare : armes (de la mitrailleuse Hotchkiss au mortier DBT), équipement (dentiste, salle d’opération, …), documents mais aussi une grosse dizaine d’uniformes de la première guerre, et plus encore de la seconde. A voir absolument ! ​

Pelouse avec bancs et table pique-nique. Joli point de vue

Possibilité de rejoindre la promenade balisée nr 6 de 4.1 km au départ de la Hardée vers Mons-lez-Liège et les Vingt-Deux . Carte IGN reprenant le tracé des 9 promenades balisées, leurs point-nœuds et les sentiers de grandes randonnées en vente à l'Office du Tourisme de Flémalle au prix de 4 euros.

Situé près du Fort de Flémalle, le vignoble « Pennes de Mont » créé par Jean-Pierre Van Lier et renommé « Céliandre » en 2014 par Angelo Buccolieri, fut acquis en 2021 par la Province de Liège pour le reconvertir en vignoble pédagogique suite à l'engouement pour la viticulture. Ce vignoble de 1,3 hectares bénéficie d’un sous-sol calcaire bien drainé et d’une pente sud favorable à la culture de la vigne. Ses vignes âgées de plus de 14 ans, sont un atout rare en Province de Liège. On y retrouve des pieds de Chardonnay plantés en 1997, de Pinot Gris plantés en 2003, de Régent plantés en 2003 et 2006 et de Sieger plantés en 2006. Le vignoble pédagogique permet : d'organiser les formations pratiques en viticulture ; d'être un lieu de stage dans le cadre du projet EMR WINE ; de tester de nouveaux modèles de culture dans le cadre des formations ; d'étudier les moyens de réduire l'utilisation d'intrants (enjeu majeur de l'agriculture du 21ème siècle) ; le développement de formations en vinification.