Discover'Huy

Maison du Tourisme de Huy-Meuse-Condroz (Quai de Namur) Situé au pied du Tchestia, le fort emblématique de la ville, ce bâtiment en brique et calcaire de Meuse abrite aujourd'hui l'office du tourisme. Il fut classé comme monument historique le 1er aout 1993. L’Hospice d’Oultremont est une ancienne résidence de chanoines qui fut établie par Gérard d’Oultremont. Le rez-de-chaussée conserve une porte à modénature gothique, une des caractéristiques du bâtiment. La façade arrière du bâtiment donne sur les jardins. Cette aile, jadis plus élevée et dotée d’une tour, ne dispose que d’un seul niveau. Son pignon est occupé par une fontaine de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle. Le bâtiment accueille la Maison du Tourisme Pays de Huy Meuse-Condroz.

Le Pontia fut construit le 30 juin 1294, mais les travaux ne furent achevés que neuf ans plus tard. Dès 1343, le Pontia fut l’endroit qui accueillit la prison de la ville et n’avait pas l’aspect actuel, mais plutôt celui d’une rue. C’est en 1676, lorsque l’armée française dominait la ville, qu’elle fit sauter deux arches et deux piles du Pontia ; un passage d’eau fut donc mis en place pour permettre de passer. Afin de permettre la reconstruction onéreuse du pont, un droit de passage fut perçu pour les bateliers qui traversaient Huy. La pose de la première pierre du nouveau Pont eut lieu le 27 septembre 1680. Les travaux furent achevés en 1686. Malheureusement dans la nuit du 14 au 15 aout 1914, l’armée belge fit sauter l’arche du milieu et malgré une réparation 6 ans plus tard, il sauta à nouveau durant la Deuxième Guerre Mondiale. Le 9 juin 1956, le Roi Baudouin inaugurait le pont actuel, dernier descendant du Pontia.

La Rue Neuve porte ce nom depuis 1924, date à laquelle elle fut créée en face du pont actuel ; ce nouveau pont remplaçait le pont de bois situé près de la Maison Batta. La rue est donc « neuve » depuis la fin du 13ème Siècle. Elle est actuellement la plus grande artère commerçante de la ville. Inauguré au mois d’août 1914, le Kursaal était un cinéma d’époque qui ne connut qu’une seule représentation avant l’arrivée des allemands. Un programme spécial y sera tenu le 23 février 1921 afin de récolter de fonds pour permettre la restauration du monument aux morts du Square Henrion.

Après avoir subi un grave incendie au 19ème siècle, l’édifice fut agrandi et devint la paroisse des vignerons. Le sanctuaire datant du Moyen-Age était situé juste derrière les anciens remparts de la Porte de Saint-Germain, visibles dans la rue (photo). Aujourd’hui l’église est connue pour sa vision et son dévouement à l’insertion de l’art contemporain dans un cadre dévoué au culte religieux.

Appartenant jadis à la famille Preud’homme, l’ancien château qui s’y trouvait était plus ou moins à l’emplacement de l’actuel pavillon des pensionnés. Il fut réquisitionné par l’armée allemande lors de l’occupation et servira comme Tribunal des Dommages de Guerre.

Fut renommée ainsi en hommage au souverain en baptisant le « Boulevard du Nord » en « Avenue Albert 1er » après la Grande Guerre.

La gare de Huy fut inaugurée le 18 novembre 1850 par la Compagnie des Chemins de Fers de Namur à Liège, à l’occasion de l’ouverture de la ligne de ralliement entre les deux grandes villes wallonnes. C’est à l’actuel café de la gare situé juste en face que les Allemands établirent leur Kommandantur, un local aménagé pour accueillir un commandement militaire dans les territoires occupés par l’armée allemande.

L’Ancien Hôtel de la Cloche était le relais des passagers qui empruntaient la barge pour aller vers Namur ou Liège ; la cloche sonnait l’arrivée de la barge : Il s’agissait de l’arrêt de transport en commun de l’ancien régime. Il constitue l’un des plus intéressants exemples de constructions de style « Renaissance Mosane ». Il abrita un hôtel jusqu’à la Révolution française.

Situé à l’endroit où se trouve l’actuelle salle de jeux « Napoléon Games », nombreux furent les officiers allemands qui y séjournèrent. En 1914, ces derniers y installèrent leur «Bureau des Etapes» où un grand nombre de pourparlers furent organisés entre citadins et occupants. Ce bureau était chargé d’examiner les comptes en général mais également chargé des passeports et donc de les délivrer ou non aux hutois s’ils désiraient quitter la ville.

Né en 1794 dans la ville de Huy. Malgré une éducation très « religieuse » car confié dès son plus jeune à son oncle maternel qui était prêtre, il s’inscrivit dès l’âge de 25 ans aux « Amis de la parfaite intelligence », la loge maçonnique hutoise et passa son doctorat de droit à l’Université de Liège la même année. Passionné pour la politique et en particulier par les discours de Manuel et de Royer-Collard, il fonda à Liège avec Charles et Firmin Rogier ainsi que Paul Devaux un journal libéral appelé « Matthieu Lansbergh », qui devient ensuite « le Politique ». D’une prose libérale, ce journal cherchait à prôner l'union des catholiques contre Guillaume Ier des Pays-Bas.

En passant dans la rue de la Résistance, vous découvrirez cette tour qui s’avère être le seul vestige de l’hôtel particulier qu’occupaient les Comtes d’Oultremont. L’édifice que vous pouvez remarquer sur les photos ci-dessous n’est toutefois pas celui d’origine, qui fut démoli partiellement en raison d’importants travaux de voirie. La tour à cinq pans est, depuis la fin du 19ème Siècle, rattachée à un édifice. On y trouve une dalle aux armes de la Maison d’Oultremont, au niveau de la façade principale. Les baies sont composées de modénatures gothiques avec des linteaux en accolade, décorées ici de motifs à tête humaine. La Tour d’Oultremont fut construite en 1559 par Jean Justin d’Oultremont et est classée comme monument depuis le 10 novembre 1955.

Le Musée communal de Huy, installé dans le Couvent des Frères-Mineurs presque entièrement rénové en style mosan retrace l’ensemble des activités hutoise de la Préhistoire à nos jours. Bien qu’il soit particulièrement orienté sur Beaux-arts et les Arts Décoratifs, il vous proposera néanmoins des pièces archéologiques, ethnographiques ou faisant référence au passé industriel. Il est composé de dix salles (dont une consacrée à la Charte des Libertés de Huy) entièrement rénovées entre 2002 et 2010.

L’église Saint-Mengold, aujourd’hui désacralisée, est une construction gothique en calcaire de Meuse, remaniée à diverses reprises mais datant peut-être pour l’essentiel de la seconde moitié du XVe siècle. Cette église a probablement remplacé au XIIe siècle un oratoire dédié aux saints Timothée et Symphoriens.

Cachée derrière l’imposant l’Hôtel de Ville, il s’agit d’une petite place pittoresque plantée de tilleuls. Sa physionomie actuelle lui a été donnée en 1897 après la démolition de deux petites habitations accolées à l’église Saint-Mengold. Cette dernière, dédiée au Saint du même nom qui était le 9ème comte de la Ville est une construction gothique en calcaire de Meuse qui fut remaniée maintes et maintes fois. Elle est désaffectée en 1979. Aujourd’hui elle accueille de nombreuses expositions artistiques mais aussi culturelles. On y trouve également la Maison Nokin, ancienne maison de bourgeois construite en styles roman et gothique.

Ce bâtiment en style typiquement classique des hôtels de ville du Pays de Liège date de 1766 et fût construit par l’architecte Jean-Gilles Jacobs. Equipé d’une façade symétrique couronnée d'un fronton triangulaire représentant le drapeau de la ville, l’hôtel de ville est construit à l'endroit où se trouvait autrefois l'ancienne Halle aux grains. Le vitrail de l’Hôtel de Ville indique la devise « Plutôt mourir de franche volonté que du pays perdre la liberté. », ainsi que l’inscription « Huy / à ses enfants morts pour la patrie / 1914-1918 1940-1945 » datant des années 50. Durant l’année de nombreux événements sont organisés au pied de l’Hôtel de Ville. Comme vous pouvez le remarquer sur la photo ci-contre, la ville de Huy est une étape parmi d’autres sur la célèbre route du « Tour de France »

Située en plein cœur de la ville, la Grand-Place est le centre vivant par excellence. Au centre de cette dernière se trouve « Li Bassinia », fontaine emblématique de la ville dont la partie la plus ancienne date de 1406, accompagnée jadis d’un perron. Quatre saints (Sainte Catherine, Saint Mengold, Saint Domitien et Ansfrid, dernier Comte de Huy) y ont une statue à leur effigie. En 1597 fut ajouté « Li Cwerneu » qui assurait autrefois le guet du sommet du beffroi. Haut lieu commercial hutois, vous trouverez sur cette même place de nombreuses brasseries et terrasses souvent complètes lors de beau temps.

Le Bassinia est une fontaine constituée d'un bassin en bronze reposant sur trois assises de blocs de calcaire de Meuse. La cuve est ornée de quatre tours à créneaux. Ces dernières alternent avec quatre statuettes représentant les Saints Patrons de la Ville mais également Ansfried, le dernier comte de Huy. Une cinquième statuette a été ajoutée en 1596, Il s'agit du Cwèrneû (en français : le sonneur de cor), personnage emblématique de la ville. Actuellement, le Bassinia est en restauration.

Le Pont des Chaînes fermait l’encloître de la Collégiale et était autrefois barré par des chaînes afin de freiner le passage nocturne d’éventuels voleurs.

Situé au chevet de la Collégiale se dresse le portail du Bethléem, datant certainement du milieu du XIVe siècle. L’ogive centrale représente des scènes relatives à la vie de Jésus et est consolidée par deux ogives latérales récentes (fin XIXe siècle). Le tympan est divisé en trois parties, avec l’ogive de gauche représentant la Nativité et l’Annonce aux Bergers, l’ogive centrale représente quant à elle le Massacre des Innocents et l’ogive de droite l’Adoration des Mages.

Située en bord de Meuse et à côté de l’Ancien Hospice d’Oultremont sur la rive droite, la Collégiale est l’un des plus beaux monuments de la ville. Imposante, élégante et majestueuse, la Collégiale Notre-Dame de Huy est inscrite au Patrimoine Exceptionnel de Wallonie. La première pierre cet édifice gothique fut posé en 1311 tandis que la construction de son chœur s’acheva en 1377 ; l’ensemble quant à lui fut terminé en 1536. Vous y trouverez un subtil mélange alliant gothique rayonnant du XIVe Siècle et flamboyant du XVe Siècle. La partie la plus occidentale abrite le célèbre Rondia qui est une des Merveilles de la ville, la plus grande rosace en style gothique de Wallonie. Vous trouverez dans la crypte romane le trésor de la Collégiale abritant 4 châsses d’orfèvrerie mosane des XIIe et XIIIe Siècles.

Construit par les Hollandais entre 1818 et 1823 à l’emplacement même de l’ancien et majestueux Tchestia, il sera réaffecté comme camp de détention par les allemands, accueillant plus de 7000 prisonniers. A l’heure actuelle, il est un lieu de mémoire de ce terrible chapitre de l’Histoire qu’était la Grande Guerre, où vous découvrirez encore aujourd’hui un témoignage intact de l’époque nazie : Cachots, salle d’interrogatoire, chambres de détentions mais également un magnifique panorama de la ville.

Après avoir marché au travers du temps, vous quitterez la ville ses ruelles et son histoire pour vous évader le temps d’une promenade dans la nature et vous adonner à la découverte de sentiers verts, calmes et reposants. Définie comme la « pièce maîtresse » du parcours, ce circuit boisé vous fera traverser le plus vieux sentier contournant l’emblématique « Tchestia ».

La Place des Italiens fut inaugurée en 1996 en commémoration et en respect de l’immigration italienne venant travailler en Belgique.