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La Route du Feu : de Meuse en Vesdre

La Route du Feu : de Meuse en Vesdre
Crédit : La Route du Feu

Description

Le pays de Liège est l'une des régions les plus denses en matière de patrimoine industriel. Il est véritablement le berceau de la Révolution industrielle en Europe continentale.

Partez à la découverte de cette richesse insoupçonnée avec la Route du Feu. Au départ de Liège, traversez le Pays de Herve et celui de Vesdre à la découverte de notre patrimoine industriel.

Découvrez, entre autres l'usine automobile Imperia, l'histoire textile des bords de Vesdre, la mine de charbon de Blegny-Trembleur...

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 31/07/2020
114 km
max. 350 m
min. 54 m
839 m
Style : Découverte
Public : Famille
Thématique : Patrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

17-31 Rue Saint Lambert , 4040 Herstal
Lat : 50.65954Lng : 5.62365

Points d'intérêt

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Le Motorium Saroléa

Le motorium Saroléa, situé à votre gauche, aujourd’hui centre culturel, abritait autrefois l’usine des motos Saroléa. C’est au milieu du dix-neuvième siècle que Mathias-Joseph Saroléa s’y installe pour fabriquer des bicyclettes et des armes. Quand ses enfants lui succèdent, ils créent des motos qui auront immédiatement beaucoup de succès. La firme devient incontournable et les motos produites gagnent des épreuves internationales de vitesse. Les années 20 sont l’âge d’or pour les motos. Les petites entreprises comme Saroléa, F.N. et Gillet produisent ensemble près de 20.000 motos par an ! L’arrivée des motos japonaises sur le marché, pendant les années 50, freine cette ascension, et les motos herstaliennes rencontrent moins de succès. La production de Saroléa prend fin en 1973.

84 Rue Saint Lambert 4040 Herstal
- La route du feu asbl -
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Port de l'Île Monsin (port autonome de Liège)

À votre droite, vous apercevez l’île Monsin et son port. L’île Monsin est au départ une sorte de marécage entre la Meuse et son affluent, la Laye. À l’époque, ce petit territoire est très régulièrement inondé à chaque crue du fleuve. Liège ne bénéficie alors d’aucun véritable port et doit se contenter, dans les années 1930, de 8 quais aménagés en bord de Meuse, ce qui est peu compte tenu de l’industrialisation de la région. C’est en 1936 que la décision est prise d’offrir à Liège un port autonome, en parallèle avec la construction du canal Albert. A la mort du roi Albert 1er, qui a inauguré les travaux, on décide d’installer un mémorial sur l’île. L’ensemble architectural comprend notamment une statue de 16m du roi, située sur la pointe de l’île, ainsi qu’une tour-phare de 40m de haut. Le port de l’île Monsin sous sa forme actuelle comporte divers avantages, comme sa darse couverte et ses liaisons avec d’autres grands ports (comme celui d’Anvers), la route et la voie ferrée. Il dépend du port autonome de Liège. Aujourd’hui, le port autonome de Liège est un ensemble de 32 zones portuaires échelonnées le long du canal Albert et de la Meuse (370 hectares), dont le port de l’île Monsin. Sa situation et ses infrastructures en font le troisième port intérieur d’Europe (après Duisbourg et Paris). Un projet d’envergure prévoit la construction d’un village logistique en bord du canal Albert à Hermalle-sous-Argenteau : le Logiport. Le Port autonome de Liège développe "Liège Trilogiport", qui sera une plate-forme de 120 hectares située sur les berges du canal Albert. Liège Trilogiport est constitué par un terminal à conteneurs de 15 hectares, une zone logistique de 40 hectares et des terrains portuaires de 22 hectares encore disponibles. Sources : www.crmsf.be (Commision royale des monuments et des fouilles), www.wallonie.be, www.ihoes.be (Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale), www.portdeliege.be, Hélène Thiébaut (Port autonome de Liège), PLANCHAR R.-A. 75e anniversaire du Port autonome de Liège : un canal et trois hommes (1936-2011), Liège, éditions Céfal, 2011.

6 Quai de Wallonie 4000 Liège
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Le Canal Albert

L’idée de relier Liège à Anvers n’est pas neuve, puisque Napoléon et Guillaume d’Orange y avaient déjà pensé ! Dès 1859, il était possible de naviguer depuis Liège vers Anvers mais en faisant un crochet par les Pays-Bas puis par l’Allemagne en empruntant trois canaux : Liège-Maastricht, Maastricht-Bocholt (ville allemande située entre Eindhoven et Aix-la Chapelle) et enfin Bocholt-Anvers. Ce trajet pouvait prendre jusqu’à 16 jours ! La découverte de la houille dans la région limbourgeoise à la fin du 19e siècle accélère encore un peu plus le besoin de relier Liège à Anvers directement, afin d’augmenter la capacité d'exportation de ces régions et d'alimenter l'industrie métallurgique en coke, le charbon liégeois ne le permettant plus. Le but du canal Albert est donc de relier Anvers à Liège, en passant par les charbonnages du Limbourg. Dès 1923, l’État crée un groupe de réflexion à ce sujet. Les travaux de construction du canal Albert, inaugurés par le roi Albert Ier, commencent en 1930. Ses extrémités sont constituées de deux ports : l’un déjà existant (Anvers) et l’autre à construire (Liège). Le premier port à être construit spécifiquement pour le canal Albert sera celui de l’île Monsin. La fin des travaux du canal était initialement prévue en 1941 mais elle est accélérée pour coïncider avec l’organisation de l’Exposition internationale de l’Eau à Liège en 1939. Le canal, qui était pourtant une véritable prouesse technique pour l’époque, souffre lors de la guerre par la destruction de ponts et de ports ainsi que par son assèchement. La navigation reprend normalement son cours en 1947. Le canal est ensuite modernisé pour constituer une véritable success-story, puisqu’il a aujourd'hui un impact important sur l'économie belge. Depuis 75 ans, le canal Albert est essentiel à l'économie liégeoise. Grâce à lui, non seulement Liège est relié aux ports de l'Escaut mais aussi au réseau fluvial le plus dense du monde : celui du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut, qui compte pas moins de 20 000 km. Ce canal est donc incontestablement central pour le Port autonome de Liège. Sources : www.wallonie.be, www.ihoes.be (Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale), www.portdeliege.be, Hélène Thiébaut (Port autonome de Liège), PLANCHAR R.-A. 75e anniversaire du Port autonome de Liège : un canal et trois hommes (1936-2011), Liège, éditions Céfal, 2011.

6 Quai de Wallonie 4000 Liège
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Coronmeuse

Ce quartier de Liège a une riche histoire. Coronmeuse, longtemps connu au Moyen-âge et durant les Temps Modernes pour ses brasseries, appartenaot à la seigneurie d'Herstal. Celle-ci est officiellement rattachée à la Principauté de Liège en 1740. Mais c'est au vingtième siècle que Coronmeuse trouve sa vocation : être un lieu où s'organisent des expositions. Ce sont d'ailleurs deux expositions en particulier qui permettent l'urbanisation du quartier. Premièrement, l'Exposition internationale de 1930. Elle était localisée sur deux secteurs : le secteur sud, situé au Parc de la Boverie, et le secteur nord, situé d'une part à Droixhe et d'autre part à Coronmeuse. C'est d'ailleurs à cette occasion que fut construit le pont reliant les deux quartiers. Deuxièmement, l'Exposition internationale de l'Eau qui prend place en 1939 à Coronmeuse. De nombreux bâtiments sont construits à cette occasion, dont le Palais des Expositions, seul survivant de la manifestation. Il devient par la suite la patinoire de Liège qui a finalement fermé ses portes en 2011. Vous pouvez apercevoir ce bâtiment, témoin de l'Exposition de 1939, sur votre gauche. Le quartier de Coronmeuse devrait bientôt devenir un éco-quartier. Sources : www.lesmuseesdeliege.be, www.crmsf.be (Commission royale des monuments, sites et fouilles), www.lalibre.be, www.rtbf.be, www.archives.lesoir.be, www.lavenir.net, Exposition "Liège 1939" de la Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège.

6 Quai de Wallonie 4000 Liège
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Station de pompage n°3 Herstal

Vous pouvez apercevoir à votre gauche la station de pompage numéro 3 de Herstal. L'industrie minière a provoqué un affaissement du sol en région mosane, avec pour conséquence une baisse significative du niveau du sol, puis plus tard une remontée des terrains due à l'infiltration d'eau. Ces divers phénomènes géologiques ont provoqué des inondations, dont celles de 1925 et 1926 de Liège et de Namur, après lesquelles des travaux d'aménagement du territoire ont débuté. L'Administration des Ponts et Chaussées décide à l'époque de construire des digues, ainsi que des barrages mobiles ou encore des dragages (nettoyage du lit de la Meuse). Ces travaux régulent le flux du fleuve mais ne permettent pas d'endiguer complètement le phénomène. Une deuxième solution a donc été trouvée : réaliser des travaux de démergement. Le démergement est l'action qui consiste à assécher le sol et donc à empêcher les inondations. Il passe par la construction de stations de pompage. L'eau y est amenée par un réseau de canalisations long de plus de 200 km. Ces stations de pompage, situées en rives de Meuse, ont donc pour principale fonction de récupérer l'eau que la Meuse ne pourrait absorber naturellement sous peine d'inondations. Elles furent construites entre les années '30 et '90 et sont donc de types architecturaux différents. Celle-ci a été construite en 1973. Sources : www.aide.be, Albert Chasseur (AIDE)

39 Boulevard Zénobe Gramme 4040 Herstal
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Comment une station de pompage fonctionne-t-elle?

La station principale recueille dans deux puisards des eaux usées et des eaux de ruissellement. Grâce à une pompe, une partie de cette eau est rejetée dans la Meuse. La station supérieure, quant à elle, récupère des eaux d'infiltration grâce à un collecteur, situé plus profondément. Cette récupération se fait grâce à une pompe. Les eaux de pluie, d'infiltration ou usées qui ne sont pas rejetées dans la Meuse sont ensuite récupérées afin d'être traitées en station d'épuration et ainsi se retrouver dans vos robinets! Source : www.aide.be

39 Boulevard Zénobe Gramme 4040 Herstal
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La FN Herstal

Située à votre droite, la société FN Herstal rappelle qu’au dix-neuvième siècle, le bassin liégeois était l’un des plus importants centres armuriers du monde. En 1888, pour répondre à une grosse commande du gouvernement belge, les armuriers liégeois s’associent pour former « les Fabricants d’armes réunis », puis, en juillet 1889, la « Fabrique Nationale d’Armes de Guerre ». En 2014, la société a donc fêté ses cent vingt-cinq ans. Les bâtiments principaux sont construits en 1890 et la production démarre en 1891. Au départ, l'activité "défense" fut au cœur de la production. Néanmoins, certaines circonstances ont invité la FN à exercer son activité dans d'autres domaines industriels : confection d'armes de chasse et de tir, de bicyclettes, de motos, de camions, de voitures, de matériel agricole, d'avions, etc. La FN a peu à peu franchi les frontières de la Belgique pour devenir, au début des années nonante, le groupe Herstal, propriété de la Région wallonne. Il se déploie aujourd’hui sur deux pôles. D'une part, les activités de la défense et de la sécurité (FN Herstal) et d'autre part, la chasse et le tir sportif (Browning et Winchester). Les bâtiments que vous pouvez apercevoir ont conservé leur aspect d’origine. Toutefois, les installations et équipements sont régulièrement modernisés. Sources : Largement inspiré de « La Route du Patrimoine Industriel – carte routière et touristique » Valérie Dejardin avec la collaboration de Julien Maquet p.95 Isabelle Gaillard (FN Herstal) "Jours de Chasse". Magazine hors série paru à l'occasion des 125 de la FN. France.

31 Rue Voie de Liège 4040 Herstal
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Les Forges de Zeebrugge

À votre gauche, vous pouvez apercevoir les locaux des Forges de Zeebrugge. Cette société est, depuis 1946, implantée à Herstal, ville réputée pour son industrie d’armes. « Forges de Zeebrugge » est une entreprise spécialisée dans la production de matériel de défense aérienne, notamment avec la production de systèmes de roquettes. La société « Forges de Zeebrugge » est aujourd'hui un leader mondial dans l'industrie des systèmes aéroportés. Elle emploie une soixantaine de personnes sur ses sites de Herstal et de Soumagne et collabore avec environ 200 sous-traitants. Sources : www.fz.be, www.lalibre.be, www.dhnet.be, www.herstal.be A. Hermann (Forges de Zeebrugge)

38-96 Rue En Bois 4040 Herstal
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Chertal

Vous trouverez des escaliers à votre droite. En les montant, vous avez une magnifique vue, à gauche, sur le site de Chertal. Entre la Meuse et le canal Albert, situé entre Cheratte et Herstal, il occupe 300 hectares. Inaugurée par la « Société Anonyme Métallurgique d’Espérance-Longdoz » en 1963, l’usine comprend une aciérie, une coulée continue et un train de laminoirs à chaud. A l’aciérie, la fonte, acheminée par wagons-thermos depuis les hauts-fourneaux de Seraing et d’Ougrée, était transformée en acier dans le convertisseur, grâce à l’injection d’oxygène. La coulée continue solidifiait l’acier liquide en gros lingots, les brames, préformées pour l’étape suivante. Après réchauffage, les brames étaient amincies au train de laminoirs, constitué d’une série de cages où des cylindres écrasaient la matière. La brame était ainsi transformée en une grosse bobine de tôle épaisse, le coil. C’est ici que se terminait la phase à chaud de la sidérurgie liégeoise. En regardant à votre droite, vous aurez une vue sur un bâtiment moderne blanc et rouge. Il s'agit d'Uvélia. Inaugurée en 2009, Uvélia est une usine qui produit de l’énergie à partir de déchets ménagers. Elle dépend du groupe Intradel a été spécialement conçue pour respecter les normes européennes en matière d'émission de gaz ou de pollution sonore. L'eau utilisée dans l'usine est en circuit continu : autrement dit, elle n'est jamais rejetée dans le canal Albert. Sources : Pascal Lefèbvre (MMIL), www.uvelia.be, www.rtbf.be, www.bassemeuse.be.

71 Rue Cerisier Colleye 4683 Oupeye
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Le moulin SCAR

Ces bâtiments, qui appartenaient à l'ancienne minoterie d'Argenteau, ont été construits à l'initiative de Jean-Michel Bastin en 1905. La famille Bastin est déjà propriétaire de moulins. En 1919, l'entreprise deviendra "Les Moulins Moureau", du nom de l'initiateur du projet. Il s'agit d'un moulin industriel. Leur style est néo-médiéval, avec deux corps principaux complètement parallèles qui se rejoignent par un escalier métallique au niveau du premier étage. La corniche de sa toiture plate est soulignée par des frises situées tout autour de ses arcades. Le dernier moulin industriel de la province, après cessation d'activité de la société, sera racheté en 1980 par l'entreprise SCAR, Sociétés Coopératives Agricoles Réunies des régions herbagères, entreprise plus que centenaire. Aujourd'hui, le site est dévolu à la réception et au stock de céréales ainsi qu'à la fabrication de nourriture pour bovins. Sources : - www.scar.be, - www.archives.lesoir.be - www.wallonie.be - M. Lensen (Musée régional d'histoire et d'archéologie de Visé). - Wirtgen-Bernard, C. et Dusart, M. « Les industries agro-alimentaires : meuneries ». In Visages industriels d’hier et d’aujourd’hui en pays de Liège. Liège : éditions Pierre Mardaga, p. 120 – 122, 1981.

35 Rampe du Pont 4601 Visé
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Blegny-Mine

Vous voici à la gauche de Blegny-Mine, classé en juillet 2012 Patrimoine Mondial de l’UNESCO avec trois autres charbonnages de Wallonie. L’industrie houillère de Blegny commence au Moyen-âge, période à laquelle les moines de l’Abbaye de Val-Dieu exploitent des veines de charbon affleurantes. Mais c’est la famille des Corbusier qui donne le vrai départ à l’exploitation de Blegny-Trembleur, dès la fin du dix-huitième siècle. Trois enfants de Gaspard Corbusier poursuivent l’extraction à la mort de celui-ci. Ils obtiennent deux concessions nommées Argenteau et Trembleur en 1848. En 1849, ils construisent le Puits Marie, qui héberge aujourd’hui le Musée de la Mine, mais qui tarde à être mis en activité. A la mort du dernier des frères, Gaspard Corbusier, un autre descendant, tente de relancer les affaires familiales. La Société Anonyme des charbonnages d’Argenteau-Trembleur est constituée en février 1882, et de nouveaux investissements sont consentis, comme une nouvelle belle-fleur pour le puits Marie, qui est probablement celle visible aujourd’hui. La belle-fleur est la tour qui surplombe le puits. Le Puits Marie est abandonné en 1885 et la société est mise en liquidation deux ans plus tard. Charles de Ponthière, un ancien administrateur, reprend l’affaire, mais les exploitations cessent en 1896 à cause des eaux. La première guerre mondiale relance un peu l’activité du site, à la suite de la pénurie de charbon. Après une association avec Alexandre Ausselet, la Société Anonyme des Charbonnages d’Argenteau voit le jour en 1919, et lance des réaménagements sur le site. L’année suivante, le puits n°1 est creusé, et le puits Marie devient un puits d’aérage. La qualité du charbon extrait permet à la société de ne pas souffrir de la crise de 1929. En 1940, la tour d’extraction du puits n°1 et une partie des équipements de surface sont détruits par l’armée belge, qui redoutait que la tour serve de point d’observation à l’armée allemande. Les eaux envahissent les chantiers souterrains, faute d’alimentation électrique pour le pompage. C’est le puits Marie qui est réaffecté pour l’extraction, en attendant la remise en état de la tour d’extraction du n°1 en 1949. La production est volontairement très faible, pour ne pas alimenter l’ennemi. Un surplus de main d’œuvre est engagé pour éviter les départs d’ouvriers vers les fermes du Reich. En 1970, la production est à son plus haut niveau. Mais le Comité Ministériel de coordination économique et social décide en 1975 que le charbonnage d’Argenteau ne recevra plus de subventions dès le 31 mars 1980. Le dernier charbonnage de la province ferme alors ses portes, mais des plans de reconversion ont déjà été proposés. C’est Gilbert Mottard, gouverneur en 1976, qui propose une réaffectation touristique. Aujourd’hui, le parcours de visite vous propose de descendre à 30 et 60 mètres de profondeur, par le puits N°1. Source : documents du CLADIC (Bruno Guidolin)

23 Rue Lambert Marlet 4670 Blégny
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La ligne 38

En traversant Herve, à hauteur de la Maison du Tourisme, vous pouvez apercevoir la ligne 38, aujourd’hui réhabilitée en chemin de promenade pour les piétons, cyclistes et cavaliers (RaVeL). Le premier tronçon reliant Chênée à Battice a été inauguré en 1875, pour permettre à une dizaine de charbonnages d’écouler leurs marchandises vers Liège. C’est notamment le cas de Herve-Wégifosse et de Battice. Puis, 20 ans plus tard, la ligne est complétée par un tronçon vers Plombières. Celui-ci permet l’acheminement du charbon de Fléron vers l’Allemagne et des métaux non-ferreux de Plombières vers le bassin mosan. L’utilisation du tracé est essentiellement industrielle, mais les navettes comportent chacune des voitures pour les voyageurs. Peu à peu, l’automobile prend le relais des lignes de campagne et la fermeture des charbonnages réduit l’utilisation de la Ligne 38 qui les dessert. Le trafic des voyageurs est suspendu le 2 juin 1957 et celui des marchandises le 3 janvier 1986. La ligne fut déférée dès 1990. La plupart des bâtiments liés à cette ligne ont aujourd’hui disparu, mais la gare de Herve fut conservée et accueille aujourd’hui la Maison du Tourisme du Pays de Herve. Les autres gares conservées sont Beyne, Retinne, Micheroux, Thimister et Hombourg. Elles sont devenues respectivement une maison communale, deux restaurants, une habitation privée et une salle de réception. Infos : CLADIC – Bruno Guidolin MT du pays de Herve

3-5 Place de la Gare 4651 Herve
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Fromagerie Herve Société

Vous apercevez à votre droite la Fromagerie Herve Société. Le Pays de Herve a une longue tradition fromagère puisque la première mention de la fabrication de fromage dans la région date du début du treizième siècle. Mais c'est trois siècles plus tard que cette fabrication va prendre de l'ampleur. En effet, Charles Quint interdit, par un édit, l'exportation de blé vers les actuels Pays-Bas. Cette interdiction a pour conséquence de transformer le Pays de Herve en région herbagère, où on produit du lait. Pour le conserver, les paysans en font du fromage. Le fromage de Herve se vend hors de nos frontières dès le dix-huitième siècle. L'appellation d'origine protégée de celui-ci, reçue en 1996, démontre son originalité. Le climat, la nature particulière des herbages, une microflore spécifique et le savoir-faire des fabricants sont des atouts irremplaçables liés au terroir. Herve Société, quant à elle, est rachetée par trois frères en 1983. Au fur et à mesure des années, la fromagerie familiale et artisanale s'agrandit avec l'acquisition d'autres fromageries de la région. Ses produits, comme le Herve ou le Val-Dieu, sont fabriqués uniquement à base de lait de la région, mais sont disponibles en Belgique et dans d'autres pays (France, Pays-Bas, Allemagne, Suède ou Canada, par exemple). Aujourd'hui, Jean-Marc Cabay, fils et neveu des fondateurs de l'entreprise, dirige une cinquantaine de personnes, dont trois s’attellent à la recherche de nouveaux produits. Sources : www.apaqw.be (Agence wallonne pour la Promotion d'une agriculture de qualité), www.herve-societe.be, www.cra.wallonie.be (Centre wallon de Recherches agronomiques), Anne Zinnen (Maison du Tourisme du Pays de Herve).

28-30 Rue de Charneux 4651 Herve
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La siroperie Meurens

Les prémices de l’industrialisation dans la fabrication de sirop dans la région date des années 1880-1890. Cette siroperie existe depuis 1902, soit environ 20 ans après le début de l'industrialisation des sirops. Elle porte le nom de son fondateur : Clément Meurens. Il décide d'installer son usine à côté de la gare d'Aubel, proche des vergers du pays de Herve, pour acheminer plus facilement les matières premières. Au départ, celui-ci fabrique et vend deux sirops : le Poiret, à base de poires et de pommes, et le Pomona, à base de betteraves et de jus de pommes concentré. Le produit-phare de l'entreprise est le « Vrai Sirop de Liège », marque déposée en 1947. Comment le fabrique-t-on ? On presse d'abord les fruits séparément pour ensuite concentrer ces jus à l'aide d'évaporateurs. On mélange le tout, qu'on laisse ensuite refroidir pour le réchauffer à nouveau afin d'obtenir la bonne gélification. Le sirop obtenu est ensuite mis en pot et refroidi lentement. Si vous désirez en savoir plus sur ces produits typiques du pays de Herve, vous pouvez réserver une visite en groupe de l'usine. Sources : - www.sirop-de-liege.be - www.paysdeherve.be - Wirtgen-Bernard, C. et Dusart, M. « L’industrie agro-alimentaire : siroperies, cidreries, conserveries de fruits, laiteries, chocolateries… ». In Visages industriels d’hier et d’aujourd’hui en pays de Liège. Liège : éditions Pierre Mardaga, p. 168-169, 1981. - Anne Zinnen (Maison du Tourisme du pays de Herve).

2-12 Rue de la Kan 4880 Aubel
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La cidrerie Stassen

À votre droite, vous pouvez voir la cidrerie Stassen. Léon Stassen fabrique dans sa ferme du cidre artisanal dès 1895 et le commercialise. Son fils installe une cidrerie à Aubel en 1937. L'entreprise familiale développe un grand nombre d'innovations pendant son existence centenaire : des cidres fruités, sans alcool et le célèbre Kidibul, boisson pétillante pour les enfants. Elle est achetée par Scottish & Newcastle, brasserie n°1 au Royaume-Uni, en 2003. Philippe Stassen, héritier de l'entreprise, la rachète en 2008, pour la revendre à Heineken en 2012. Deux ans plus tard, il achète à Heineken trois marques : Kidibul, Vivaro (vins aromatisés aux fruits) et Vintense (vins sans alcool), qu’il commercialise aujourd'hui à partir de sa société Neobulles. Stassen SA emploie aujourd'hui plus de 125 employés. Elle dispose de plus de 150 hectares de vergers sous contrats de variétés de pommes spécifiques. Les pommes issues de ses vergers représentent 20 à 25% des besoins de l’entreprise. Stassen a produit en 2014 plus de 63 millions de bouteilles. Sources : www.stassen.be, www.neobulles.be, www.lavenir.net, www.lalibre.be, www.bedrijf-usine.be, Anne Zinnen (Maison du Tourisme du Pays de Herve).

2-12 Rue de la Kan 4880 Aubel
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Zoning des Plénesses

Vous pouvez voir à votre droite un panneau reprenant le plan des différentes usines implantées dans le zoning des Plénesses. L'installation d'un zoning ici date de 1973, lorsque la SPI+ (agence de développement de la Province de Liège) demande l'expropriation de terrains agricoles, d'une superficie totale de 175 ha, dont la majorité est située sur le territoire de la commune de Thimister-Clermont. Mais ce n'est que dans les années 1990 que le zoning connait une véritable expansion. Le zoning est un succès, puisqu'en 2009, il compte plus de 75 entreprises. Sa situation géographique en est certainement en grande partie responsable, puisqu'il se situe à une dizaine de minutes de Verviers, une vingtaine de Liège et est à proximité d'Aix-la-Chapelle et de Maastricht. Parmi les entreprises à succès qui y sont présentes, citons Nomacorc (leader mondial dans le secteur du bouchon de vin synthétique) ou encore Ensival Moret (acteur majeur dans la construction de pompes industrielles). Si vous souhaitez vous restaurer, sachez que le zoning abrite le restaurant "Le Goût de la Vie" et la boulangerie Wertz Rudy, qui propose également une petite restauration. Sources : www.thimister-clermont.be, Christine Schmitz (administration communale de Thimister-Clermont).

1 Bois la Dame 4890 Thimister-Clermont
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Traitex

Depuis plus de trente ans, cette entreprise est le plus grand lavoir industriel d'Europe. Elle se charge de laver et de carboniser, une action qui consiste à enlever des particules végétales coincées dans la matière, de la laine venue de France, d'Allemagne, des Pays-Bas ou encore des pays de l'Est. C'est dans ce lavoir que subsistent d'anciennes machines textiles, témoins extraordinaires de la Révolution industrielle. Elle emploie environ 70 personnes pour laver deux à trois millions de kilos et carboniser un à deux million de kilos de laine par an. Elle exporte la plupart de sa marchandise, notamment au Japon, dont les futons les plus renommés sont fourrés avec de la laine traitée chez Traitex. Sources : reportage de Télé-Vesdre du 9 juillet 2014 ("Verviers : ramassage de laine chez Traitex"), vidéo "Made In Verviers : Traitex" du CCILiège Verviers Namur, www.rtbf.be, www.traitex.be, www.agriculture.wallonie.be, Jacques Crul (Directeur de Blegny-Mine).

1-39 Rue Haute Crotte 4801 Verviers
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Iwan Simonis S.A.

Vous pouvez apercevoir à votre droite le bâtiment dit « au chat », qui est en réalité l’ancienne usine de l’entreprise textile Iwan Simonis. Il est appelé de cette manière car le premier propriétaire du lieu avait pour nom de famille Dauchat. Par extension, le lieu a été appelé "au chat". Ce bâtiment a été reconverti en logements sociaux dans les années 1980. C’est dans le contexte favorable de Verviers pour l'industrie lainière que Guillaume Simonis décide d’établir son usine textile en 1680. L'un de ses descendants, Iwan Simonis ajoute son prénom au nom préexistant de la firme. Il s’allie avec un autre riche directeur d’usines textiles, Raymond Biolley pour faire fabriquer par William Cockerill les premiers métiers à tisser d'Europe continentale. C'est à cette époque, au 19ème siècle, que Verviers connaît son âge d'or. Le 20ème siècle est une période de déclin pour la ville. Peu d'entreprises y survivront. Néanmoins, l'entreprise Simonis, véritable spécialiste des draps de billard, sait y faire face et est aujourd'hui le leader mondial en la matière. Les draps de billard Simonis sont utilisés dans de nombreuses compétitions internationales car ils sont de qualité supérieure. Ils s’exportent dans plus de 50 pays actuellement et la firme a ouvert une succursale dans la région de Chicago (Illinois, USA). Sources : www.iwansimonis.com www.rtbf.be www.lavenir.net www.archives.lesoir.be Wirtgen-Bernard, C. et Dusart, M. « L’industrie textile verviétoise : ce qui subsistera ». In Visages industriels d’hier et d’aujourd’hui en pays de Liège. Liège : éditions Pierre Mardaga, p. 120 – 122, 1981.

43 Rue de Limbourg 4800 Verviers
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Le Centre Touristique de la Laine et de la Mode - Aqualaine

Vous voici arrivés à Verviers, ville connue pour son importante industrie textile. Le bourg d’Hodimont, appartenait, sous l’ancien régime, à la seigneurie de Petit-Rechain dépendant alors du duché de Limbourg. Les taxes y étaient moins importantes qu’à Verviers, dépendant de la Principauté de Liège. Ceci explique que le fort développement de la localité. La fabrique Dethier, située à votre gauche, fait partie de ces entreprises qui ont su profiter de cette faible taxation. C’est la famille Nivelle qui a lancé sa fabrique au dix-huitième siècle. Pierre-Jean-Baptiste Dethier, époux d’une fille Nivelle, hérite de cette fabrique, et la transmet alors à son fils qui l’agrandit avec une maison d’habitation, des jardins et un nouveau bâtiment industriel entre 1802 et 1806. Jules de Gran’Ry et Pierre Poswick reprennent la manufacture en 1813, qui devient une filature de coton sous la direction de Madame de Biolley. Plus tard, la famille Bettonville agrandit l’entreprise, et l’exploite jusque dans les années 1970. Aujourd’hui, c’est le Centre Touristique de la Laine et de la Mode qui se trouve dans le bâtiment néoclassique. Vous y découvrirez le parcours spectacle audioguidé « du fil à la mode », mais aussi des expositions temporaires et un centre de documentation. Grâce à un guidage sur mesure ou un audio guide individuel, Fil de laine et Fil du temps vous feront découvrir la glorieuse époque de l’industrie lainière verviétoise liée à sa rivière la Vesdre, au travers des machines, des témoignages d’ouvriers et de costumes d’époque. Vous traversez l’histoire de la mode grâce à une collection de costumes et à d’immenses planches de bandes dessinées des éditions Glénat qui illustrent l’évolution de nos tenues vestimentaires depuis l’Antiquité. Sources : documents du CTLM, Charline Dechesne (CTLM)

30 Rue de la Chapelle 4800 Arrondissement of Verviers
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La Maison de l'Eau

La Maison de l'Eau se trouve dans un monument célèbre du patrimoine industriel de la Ville de Verviers : la Maison Bonvoisin, appelée ainsi du nom de son premier propriétaire, Pierre de Bonvoisin. Construite entre 1727 et 1735, elle servait d'habitation patronale mais également d'atelier de confection de draps. Elle est le dernier exemple de proto-usine, c'est-à-dire une manufacture, de Verviers. Cette maison a été complètement rénovée pour devenir en 2004 un centre d'interprétation sur l'eau. On y découvre la Vesdre, le cours d'eau au cœur du développement Verviétois, ou encore le Barrage de la Gileppe, à travers un parcours ludique et interactif. On y parle également du traitement de l'eau en Belgique et notamment des stations d'épuration. Sources : www.aqualaine.be, www.belgique-tourisme.com, V. DEJARDIN et J. MAQUET, La route du patrimoine industriel, Stavelot, éditions de l'Institut du Patrimoine wallon, collection Itinéraires du Patrimoine wallon, 2007, p. 115 Charline Dechesne (CTLM)

86 Rue Jules Cerexhe 4800 Verviers
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S.A. La Textile de Pepinster

La Fondation de la Textile de Pepinster remonte à 1813. La famille Ternaux rachète la foulerie Verdin (entreprise où on foule le drap, pour le rendre plus ferme et serré). Elle modernise l’installation et y installe une fabrique de draps. La firme verviétoise Lieutenant-Pletzer rachète l’entreprise en 1828. La foulerie devient alors un moulin à couleurs et installe une filature dix ans plus tard, qui sera ensuite détruite par un incendie, puis reconstruite en 1850. En 1862, l’architecture de la nouvelle usine surprend : on y installe des charpentes métalliques, des toits en shed (toitures en pente, aujourd’hui véritables symboles industriels) et des murs hourdés de briques. Après de multiples améliorations, l’usine est électrifiée en 1902. En 1939, un nouvel incendie détruit la grande majorité de l’usine, qui sera reconstruite l’année suivante. La guerre l’endommage à nouveau de 1940 à 1944. En 1946, la reconstruction aboutit enfin. Un industriel allemand rachète le complexe en 1961, mais la crise du début des années 70 réduit le marché et amène la société à la faillite. L’usine ferme ses portes en 1975. Une société immobilière loue désormais les lieux à différentes petites entreprises. Sources : CLADIC – Bruno Guidolin Sous la coordination de Pierre Paquet, Anne-Françoise Cannella et Warzée-Larmmertyn. "Le patrimoine industriel de Wallonie". Liège : 1994.

2 Rue Louis Biérin 4860 Pepinster
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Usine Imperia

A votre gauche, dans le tournant, vous pouvez admirer la façade d’inspiration médiévale de l’usine IMPERIA, construite en 1928 et d'une longueur de 28 mètres.Certaines de ses parties datent de la dernière décennie du dix-neuvième siècle. Elle a été classée en 2008. C’est Henri Pieper, mécanicien et armurier, qui installe sa fabrique d’armes à Nessonvaux. En 1907, Les activités Pieper cessent et la marque automobile IMPERIA s’installe ici. Dès 1908, les premières automobiles sortent de l’usine. L’usine est occupée durant la Première Guerre mondiale et les véhicules sont réquisitionnés, ce qui décourage les dirigeants de l’époque. Mathieu Van Roggen, nouveau dirigeant, engage l’ingénieur Arnold Couchard, qui conçoit des véhicules moins puissants aux lignes plus modernes. Pour faciliter les essais automobiles qui se faisaient jusque-là sur la route, un anneau d’essai d'une longueur de 600 mètres est construit en 1928, en partie sur les toits des ateliers ! IMPERIA surmonte bien la crise des années 1930, puisqu'elle s'agrandit une première fois grâce aux tractions avants puis une seconde fois en 1947 grâce à l'assemblage des voitures VANGARD. Son rapprochement avec la marque anversoise Minerva, créée en 1899, lui permet de se spécialiser dans la voiture de prestige. Pourtant, Imperia ferme pourtant ses portes en 1958. De petites entreprises travaillent aujourd'hui sur le site, en attendant de lui trouver une nouvelle affectation. Si vous voulez en apprendre davantage sur Imperia, vous pouvez visiter son musée (voir informations complémentaires). Sources : Bruno GUIDOLIN du Cladic J. MERCIER et K. SCHEERLINCK, Made in Belgium : Un siècle d'affiches belges, éditions La Renaissance du Livre, 2003 www.imperia-auto.be Dany MOSBEUX du Musée Imperia.

305-317 Rue Gomélevay 4870 Trooz
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Magotteaux S.A.

La fonderie Magotteaux est fondée en 1918 par Lucien Magotteaux. Après des débuts difficiles, à cause de la crise des années 1930 et de la Deuxième Guerre mondiale, l'entreprise Magotteaux grandit et s'implante dans de nombreux pays. Cette aciérie de moulage se spécialise dans la fabrication de corps broyants et de produits visant à diminuer l'usure de machines dans les secteurs des mines, des centrales électriques, de la cimenterie, du recyclage et des carrières. L'entreprise Magotteaux appartient depuis 2011 au groupe chilien « Sigdo Koppers ». Elle est présente sur tous les continents, avec pas moins de 19 usines et 28 bureaux commerciaux. Elle emploie à travers le monde 2300 personnes. Sources : www.magotteaux.com, www.lalibre.be, www.connaitrelawallonie.wallonie.be, www.chaudfontaine.be.

55 Rue Prés de la Tour 4051 Chaudfontaine
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Galler

Jean Galler, un Liégeois né en 1955, est issu d'une famille de boulangers-pâtissiers. Il commence des études dans ce domaine à 16 ans. Mais deux ans plus tard, à l'âge de 18 ans, il se rend à Bâle pour se former à la chocolaterie. C'est en 1976 qu'il achète, avec l'aide de ses parents, une ancienne chocolaterie située à Clermont-sur-Berwinne. Il installera plus tard sa chocolaterie à Vaux-sous-Chèvremont. Cette chocolaterie, pourtant restée familiale, s’accroît d'année en année et rencontre un succès toujours grandissant. En 1994, Galler devient un fournisseur breveté de la Cour de Belgique. L’entreprise créé l'année suivante ses célèbres Langues de Chat avec le dessinateur Philippe Geluck. La marque est aujourd'hui présente sur les cinq continents et connaît une croissance de 30% en 2012. Vous pouvez, en vous rendant dans le magasin de la chocolaterie, situé à votre gauche, acheter des assortiments de pralines ou de macarons. Le magasin propose aussi des chocolats Galler à prix cassé! Sources : La Meuse - Liege, 21/10/2013, page 17, www.connaitrelawallonie.wallonie.be, liegedemain.be, www.galler.com, M. Jean Galler.

41 Rue de la Station 4051 Chaudfontaine
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Comment fabrique-t-on le chocolat?

Le chocolat est un produit dérivé des fèves de cacao présentes dans la cabosse, le fruit du cacaoyer. La première étape de fabrication est donc la récolte de ces fèves de cacao. La deuxième étape est la fermentation de ces fèves : on les place par terre ou dans de petites boîtes et on les recouvre de feuilles de bananier. Pendant deux à trois jours, les fèves de cacao vont fermenter correctement, à condition d'être retournées régulièrement. Une fois bien fermentées, elles sont séchées puis lavées et triées. Elles sont ensuite torréfiées, c'est-à-dire chauffées à une température de 120 à 130°C pendant environ 15 à 35 minutes. Après la torréfaction, vient le temps du broyage, de la séparation des graines et de leurs enveloppes puis enfin du mélange de différents types de fèves afin d'obtenir un chocolat savoureux. Elles vont être à nouveau contrôlées. Enfin, elles seront conchées. Le conchage est une étape de raffinage des fèves grossièrement broyées. C’est à ce moment que les arômes du chocolat vont terminer de se développer. Cette étape est également celle durant laquelle on ajoute du sucre et du lait en poudre en plus ou moins grande quantité. Après ces étapes, deux produits seront créés : le beurre de cacao et la pâte de cacao (qui donnera naissance à la poudre de cacao). C'est notamment la proportion de ces deux produits qui déterminera le type de chocolat. Il existe trois grandes familles de chocolat : chocolat noir, chocolat brun ou chocolat au lait et chocolat blanc. Le chocolat noir contient au moins 45% de pâte de cacao et de beurre de cacao, le pourcentage restant est constitué d'arômes et de sucre. Le chocolat brun (au lait) est composé d'au moins 35% de pâte de cacao et de beurre de cacao, d'arômes et de sucre et de lait évidemment. Le chocolat blanc est créé sur base de beurre de cacao, d'arômes, de sucre et de lait. Les arômes sont utilisés dans la fabrication industrielle de chocolat, mais pas lorsqu'il s'agit de fabrication artisanale ! Le saviez-vous? La tablette de chocolat et la praline sont des inventions belges ! Sources : www.muuc.be (site internet du Musée du Cacao et du Chocolat de Bruxelles), www.choco-story-brugge.be, Jonathan Boufflette (chocolatier).

41 Rue de la Station 4051 Chaudfontaine
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Ancienne usine Mio

C'est en 1898 que Antoine Marzale, un immigré italien, vend pour la première fois ses glaces en région liégeoise. À l'époque, il ne possède pas d'usine ! Ses bâtonnets glacés sont fabriqués artisanalement et vendus à même la rue. Le glacier, transportant une charrette à bras rempli de glaces, appâte alors le client en criant : "Mio gelato, mio gelato!", que l'on pourrait traduire par : "Goûtez ma glace! Goûtez ma glace!". C'est ainsi que le mot "mio" deviendra la marque de ses glaces. Le succès est rapidement au rendez-vous et les glaces de la marque se vendent très bien en Belgique et en dehors de nos frontières. L'usine Mio de Chênée comptera jusqu'à 250 employés en haute saison. Mais la concurrence a raison de l'entreprise familiale... En 1992, la famille Marzale vend ses parts. En 2005, la firme belge Ijsboerke, créée en 1935 et basée à Tielen (Province d'Anvers), rachète Mio. Aujourd'hui, l'usine de Chênée a fermé ses portes mais les glaces Mio sont toujours fabriquées, à l'usine Ijsboerke cette fois. Sources : "Mio ou le glacier industriel peu frileux", Le Soir, 30/12/1998, consulté sur archives.lesoir.be, www.rtbf.be, www.lameuse.be, www.ijsboerke.be.

171-201 N61 4032 Liège
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