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Sentier des Morts

Sentier des Morts
Saint Sauveur des Pourcils
Abîme de Bramabiau
Crédit : nathalie.thomas

Description

Belle boucle entre pâturages et forêt, ou vous découvrirez le village de Saint-Sauveur et son sentier sur les arbres. Une jolie vue sur la vallée de Bramabiau et sa rivière souterraine.

Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident. Les noms de lieux-dits et/ou des directions à suivre sont indiqué(e)s en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous:
Départ de "Camprieu – parking", rejoindre la "ferme de La Boissière" par "La Croix Basse", puis "La Croix Haute", "La Clédette", "St Sauveur", "Ferme de la Boissière". À la "ferme de La Boissière" prendre à gauche un petit sentier direction "La Fonderie", "Arboretum 0.1 km", "Les Plots". À "Les Plots" prendre la direction "St Sauveur-Eglise", "St Sauveur-Carrefour". Prendre la piste à droite direction "Croix de St Sauveur", "St Sauveur-Parking", "Valat de la Fonderie", "Ferme de la Boissière". À la ferme, tournez sur votre gauche direction "Camprieu" par "Rouveyrolle", "Abîme de Bamabiau", tourner à droite direction "Camprieu-Perte du Bonheur", (un aller-retour à la perte), puis "Camprieu – Mairie" et retour au terrain de foot.
Balade extraite du cartoguide Massif de l’Aigoual, réalisé par la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes dans le cadre de la Collection Espaces Naturels Gardois et du label Gard Pleine Nature.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 16/11/2022
8.9 km
3 h
296 m

Profil altimétrique

Point de départ

Lat : 44.1139103Lng : 3.4757961

Points d'intérêt

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Le chemin des Morts

Au Moyen Age et jusqu'en 1870, le village catholique de Camprieu n'avait pas d'église, ni de cimetière. Les habitants se rendaient ainsi au hameau de Saint Sauveur de Pourcils. Pour transporter leurs défunts jusqu'à ce cimetière éloigné, il fallait emprunter « le chemin des Morts ». Le cercueil était porté à dos d'homme et à chaque lieu de pose, on récitait la prière du « de profundis ». Les cortèges mortuaires ont cessé d’emprunter ce chemin à l'été 1872. Cette année-là, le village de Camprieu s’est enfin doté de son propre cimetière. Mais il a gardé son nom d'antan : « le sentier des Morts ».

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La ferme de Boissière

La ferme de La Boissière a été abandonnée par ses habitants lors des reboisements de l'Aigoual. Un salaire assuré par l'administration des Eaux et Forêts était tellement plus garanti que les maigres ressources agricoles et le travail sans fin du paysan. Vous passerez sous son porche et foulerez l'aire de battage des céréales, mais point de poules, ni grain sur l'aire, point de troupeaux partant au pré … Aujourd'hui, la forêt a repris le dessus.

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Une église au centre de toutes les attentions

Pourquoi une église si imposante a-t-elle été construite dans un petit hameau ? L’attachement profond qu’éprouvent les paroissiens envers leur lieu de culte a joué un rôle primordial. L’église a été détruite à trois reprises par les protestants (1562 et 1703) et par l’usure du temps (1848). Mais à chaque fois, les paroissiens, habitant les hameaux voisins, ont décidé de la reconstruire. Malgré toute cette volonté, l’église et le cimetière sont transférés à Camprieu (1871) : difficulté d’accès au lieu de culte et mésentente entre le maire et le curé sont les arguments retenus par les autorités épiscopales. Les fidèles, opposés au transfert, obtiennent le maintien des messes pour le pèlerinage annuel, les baptêmes, les obsèques et les mariages.

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Un cimetière révélateur d’histoires

Le petit cimetière de Saint-Sauveur-des-Pourcils aujourd’hui si paisible révèle une histoire riche et mouvementée : des noms de familles de religion catholique, orthodoxe, protestante, juive et musulmane sont inscrits sur les tombes. Cette pluralité religieuse s’explique en partie par la venue d’une main d’œuvre étrangère au XXe siècle lors de l’exploitation des mines de plomb argentifère et de cuivre dans le hameau voisin de Villemagne. La période trouble de la Seconde guerre mondiale a amené une femme juive et ses enfants à se réfugier dans les environs. Les tombes musulmanes sont les témoins de la période pendant laquelle un camp de Harkis était implanté dans la région après la guerre d’Algérie. Ces anciens militaires, alliés des troupes françaises, étaient employés par les Eaux et Forêts pour travailler au reboisement de l’Aigoual.

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Un domaine agricole reboisé

Le hameau de Saint-Sauveur-des-Pourcils est actuellement entouré d’arbres mais au XIXe siècle, l’Aigoual était dénudé ! Le reboisement du massif est issu d’un programme de l'Etat mené par les forestiers. Le service des Eaux et Forêts a acheté de nombreux domaines agricoles pour les transformer en maisons forestières. Saint-Sauveur-des-Pourcils possède alors toutes les qualités requises : des bâtiments pour loger les forestiers, une diversité des sols, une bonne exposition au soleil et de l’eau à proximité (rivière en contrebas). Les forestiers ont implanté une pépinière pour cultiver de jeunes arbres et un arboretum pour tester l’adaptation de différentes essences.

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Le ruisseau du Bonheur

Le site de Bramabiau est un exemple de résurgence. Ici, un peu à l'est de Camprieu, le ruisseau du Bonheur perfore le Causse et disparaît dans un tunnel naturel. On le retrouve à l'air libre au fond de l'Aven de Balset mais il se tord vers le sud pour disparaître à nouveau sous terre. Le ruisseau parcourt en sinuant plus de 10 km de galeries souterraines. Mais à 700 m à l'horizontale de sa perte, il resurgit ! Les parois du canyon qui l'enserre démultiplient le son de ses flots et ajoutent à ses grondements des vibrations acoustiques proches d'un mugissement phénoménal. Ce n'est plus le Bonheur tranquille, c'est le tumultueux Bramabiau.

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Camprieu

Au XIXe siècle, les rues du village étaient animées toute l'année par un petit peuple d'artisans, d'ouvriers et de commerçants, qui vivaient dans ces humbles maisons de montagne, propices à l'élevage. Camprieu comptait donc : 2 cordonniers, 6 sabotiers, 2 vanniers, 1 menuisier, 2 charrons, 2 maréchaux ferrants, 1 minotier, 2 tailleurs de pierres, une verrerie, une scierie, une laiterie, deux épiceries, mercerie et quincaillerie et une boutique pour les dames à l'enseigne « modes et robes ». Il y avait également une cave qui fabriqua du Roquefort jusqu'en 1932, un hôtel et une auberge.

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Informations complémentaires

Départ

Camprieu, stade de foot

Arrivée

Camprieu, stade de foot

Accès routier

Depuis Meyrueis ou L'Espérou par RD 986

Parking conseillé

Terrain de foot

Transport en commun

liO est le Service Public Occitanie Transports de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Il permet à chacun de se déplacer facilement en privilégiant les transports en commun. lio.laregion.fr

Recommandations

Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Bien refermer les clôtures et les portillons.

En coeur de parc

Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

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