Itinéraire moto en Terra Volcana - Côté Plaine de Limagne

Capitale administrative des Terres royales d'Auvergne dès le XIIIème siècle, Riom, ville centre du Pays d'art et d'histoire de Riom, est classé secteur sauvegardé et ne compte pas moins de 16 monuments classés et 57 inscrits à l'inventaire supplémentaire.Son exceptionnel patrimoine, témoin des riches périodes du Moyen-Age, de la Renaissance et du XVIIIème, compte de nombreuses maisons et hôtels particuliers, des fontaines et des façades remarquables, ainsi que la cour d'appel, la Sainte-Chapelle, sans oublier l'hôtel de ville et surtout la tour de l'Horloge, siège du service du Pays d'art et d'histoire de Riom Limagne et Volcans, lieu d'exposition permanent et véritable belvédère sur la ville.

Remarquable pour son hall classé Monument Historique.Visites suspendues pour le moment. Conçu en 1906 par l'architecte Benjamin Chaussemiche. Façade d'inspiration pour partie de l'architecture antique et pour partie de l'architecture romane. Partie la plus remarquable de l'édifice : le vestibule avec ses colonnes de marbre rouge, ses deux escaliers en fer à cheval et sa voûte à caissons.

Au cœur de la station, le Parc thermal est un véritable écrin de verdure.Havre de tranquillité, on s'y retrouve et s'y repose à l'ombre des séquoias centenaires. Nombre de manifestations comme le Festival Jazz aux Sources, les Estivales du Parc, etc... se déroulent dans ce lieu de vie unique de la ville.

Ce lac de cratère vieux de 30 000 ans, volcan le plus au nord de la Chaîne des Puys, vous surprendra par sa forme circulaire. Avec ses 700 m de diamètre et 90 m de profondeur, il peut être découvert à pied grâce à deux sentiers qui en font le tour. Également lieu de baignade, ce site est réputé pour la pêche des carnassiers. Notre conseil ? Prenez de la hauteur pour rejoindre le point de vue qui domine le cratère en suivant les balises en papillon jaune jusqu’au plateau d’observation sur la crête.

C'est autour de cette butte de 440 mètres que s'est constitué le village de Montpensier.À cet endroit se dressait, jadis, un château féodal, centre d'une puissante seigneurie, démantelé par Richelieu. En accédant au sommet, votre regard embrasse l'horizon. S'ouvre alors à vous un large panorama sur la Limagne, les volcans et le Bourbonnais.

Le château d’Effiat fait partie d’un grand projet d’Antoine Coiffier, ami de Richelieu et conseiller du Roi Louis XIII. Son fils, le Marquis de Cinq Mars (né à Effiat) fut décapité suite à sa conspiration contre Richelieu.Pour les groupes tous les jours sur rendez-vous. Cette demeure est exceptionnelle pour la région, tant par son style que par son histoire. Le château fut édifié au XVIIe siècle par le Maréchal d'Effiat, troisième personnage du royaume, père de Cinq Mars. Vous accèderez à la cour d'honneur par un portail monumental en pierre de Volvic, décoré des armoiries du Maréchal d'Effiat. À l'intérieur vous découvrirez de magnifiques décors des XVIIe et XVIIIe siècles (mobilier, boiseries peintes Renaissance italienne, fresques, vitraux d'époque romantique, parchemins). À l'arrière du château, vous flânerez dans les remarquables jardins à la française, dessinés par A. Mollet. Plusieurs départs de visites. Expositions d'artistes dans les écuries de mars à décembre.

Situé entre Clermont-Ferrand et Vichy, le Domaine royal de Randan a été créé à partir de 1821 par Louis-Philippe d'Orléans, futur roi des Français, et sa sœur Adélaïde. Haut lieu du romantisme et de la modernité du XIXe siècle.En 1821, Louis-Philippe d’Orléans et sa sœur Adélaïde acquièrent l’ancien duché de Randan et entreprennent sa réhabilitation pour en faire un lieu de villégiature. Désormais le destin du Domaine est lié à celui de la famille royale de France. De 1822 à 1847, l'architecte Pierre François Léonard Fontaine dirige les aménagements du Domaine : agrandissement du château, construction des dépendances et création d’un vaste parc paysager. Les travaux réalisés témoignent des innovations de la première moitié du XIXe siècle. Après la chute de la monarchie de Juillet (1848) et l’exil de la famille d’Orléans, le Domaine de Randan tombe dans un profond sommeil. Il reprend vie grâce à Isabelle d’Orléans, comtesse de Paris (1848-1919). Passionnée par « son cher Randan », elle le rénove et lui apporte tout le confort de la Belle Époque. A sa mort, son fils Ferdinand d’Orléans, en fait sa résidence principale. Il crée, dans le château, un musée cynégétique rassemblant 450 animaux chassés lors de ses voyages à travers le monde et naturalisés par le plus grand taxidermiste de son temps : Rowland Ward. En 1925, l’incendie du château marque le déclin du Domaine qui ferme ses grilles et tombe dans l’oubli. En 1999, le site est sauvé du démantèlement grâce à la mobilisation des collectivités et de l’Etat qui acquièrent le Domaine et ses collections. En 2003, le Conseil régional devient seul propriétaire du site, ouvre le Domaine au public et poursuit la restauration de ce haut lieu patrimonial, classé au titre des Monuments historiques et labélisé " Jardin remarquable". LES VISITES Deux visites guidées comprises dans le billet d’entrée : Découverte du Domaine : Histoire, vestiges du château, orangerie, serres, chapelle, cuisines. Durée : 1 h. Découverte de l’exposition « Les animaux de Ferdinand » : Exceptionnelle collection d’animaux naturalisés, unique en Europe, mise en scène dans des dioramas. Durée : 45 minutes. En visite libre : Profitez du parc le temps d’une balade. Pique-nique possible selon les horaires d’ouverture. Chiens en laisse autorisés, uniquement en extérieur.

Retranscription de l'audioguide : Témoignage de Gilles Recoque, président de l'association de sauvegarde des Tanneries de Maringues, sur les premières démarches de sauvegarde. " Ce que les gamins de Maringues ne verront plus, en revanche, ce sont les quelques 60 tanneries qui, à la période la plus faste, animaient ce quartier. Sur l’autre rive, les maisons sont toutes d’anciennes tanneries. Il s’agit de bâtiments mitoyens étroits et hauts (4 à 5 niveaux pour deux fenêtres de larges). C’étaient de petites unités avec très peu d’employés, au milieu desquelles la grande tannerie fait figure d’exception. Reconstruite au XIXe siècle, la Grande Tannerie se voulait plus ambitieuse et plus moderne que ses voisines. De face, elle présente cinq niveaux. Le premier niveau en pierre comporte deux portes. La première, à l’extrémité gauche dessert un des paliers de la double volée d’escaliers. La seconde, à l’extrémité droite, donne directement sur trois cuves creusées dans le sol dans lesquelles macèrent les peaux. Le deuxième niveau est percé de quatre fenêtres rectangulaires ; le troisième niveau également mais il a la particularité d’être bâti en pans de bois. Enfin les deux derniers niveaux, percés de trois ouvertures chacun, sont constitués de lattes de bois verticales. Derrière ces parois, les peaux étaient séchées grâce à la circulation de l'air. Sur le côté du bâtiment on remarque des balcons de bois qui prolongent les niveaux 2, 3, 4 et 5. Ils étaient utilisés pour sécher les peaux lorsque le grenier au dernier étage était complet. Deux dessins sont disponibles pour ce bâtiment : une vue de face et une vue sur le côté. Avec sa multitude de bacs, de fosses, et son immense séchoir, la grande tannerie était destinée à transformer les peaux de bovins, plus grandes, au moment où Maringues était plutôt spécialisée dans la peau de mouton, la basane. Les tanneries ont rythmé le quotidien de Maringues durant de nombreux siècles. Au XVIIIe siècle, l’artisanat commence à décliner, notamment à cause d’une taxe imposée sur les cuirs. Mais la prospérité demeurera jusqu’en 1860 puisque la ville compte alors près de 60 tanneries. L’industrie s’éteindra tout doucement et irrémédiablement après la première Guerre Mondiale, et la dernière tannerie à avoir fermé ses portes, en 1920, est précisément celle devant laquelle vous vous trouvez. Témoignage de Gilles Recoque sur la fin du déclin des tanneries Maintenant, écoutez ce que le Pont des fainéants a à vous apprendre… Mais, au fait, pourquoi le pont des fainéants ? "

Venez arpenter cette vaste colline située aux abords de Riom, aux multiples paysages. Sur le versant ouest, les bois de chênes et châtaigniers laissent place à des paysages dégagés.Là, dans les pelouses sèches, poussent une vingtaine d'espèces d'orchidées sauvages. Un sentier balisé, justement nommé le sentier des orchidées, permet de découvrir cet espace intégré au réseau européen Natura 2000 et labellisé Espace Naturel Sensible. En chemin, quelques ruines témoignent d'activités agricoles passées (pigeonniers, terrasses...). Concernant la faune recensée sur le site : - 47 espèces d’oiseaux recensés dont 6 espèces nicheuses présentant un intérêt patrimonial : l’alouette lulu, la chouette chevêche, le milan noir, le pic noir, la pie grièche écorcheur, le tarier des prés ; - 62 espèces de papillons dont la laineuse du prunellier, la thécla de l’Orme et l’hespérie des cirses ; - 5 espèces de reptiles protégées au niveau national dont l’orvet fragile et la vipère aspic ; - 6 espèces de chauves-souris : le murin à moustache et le petit rhinolophe. Concernant les mammifères, on peut noter une observation du muscardin. Concernant la flore on recense 17 espèces à statut. Le site est très connu pour les orchidées (21 espèces présentes dans le site) comme l’ophrys mouche, l’ophrys araignée, la céphalantère rouge, l’epipactis à petites feuilles.