En passant par d’anciens vestiges comme les ruines de Tourvieille entre Salin-de-giraud et le golfe de Beauduc, vous pourrez apercevoir plusieurs espèces d’oiseaux dont le très attendu flamant rose. C’est à l’étang du Fangassier que le spectacle sera au rendez-vous. Depuis plus de 20 ans, le Parc naturel régional de Camargue y assure une surveillance et y exerce une mission de préservation de l’espèce, faisant ainsi du site la plus grande colonie de flamants roses de méditerranée occidentale en période de nidification.
31 km
|
max. 3 m
5 m
| |||||||||
Accessibilité | ||||||||||
Styles : RandonnéeBaladeInsoliteTerroir Publics : FamilleSportifsRandonneurs occasionnelsRandonneurs aguerrisScientifiquesAdolescentsCyclistes Thématiques : CouplesCulturelPatrimoine |
Créé à la fin du XIXème siècle pour loger les employés des usines Péchiney et Solvay, Salin-de-Giraud a de ce fait une architecture caractéristique des cités ouvrières. Chacune des deux sociétés a bâti sa cité, ses infrastructures, faisant appel à une importante main d’œuvre étrangère, italienne, arménienne ou grecque.
L’exploitation du sel remonte à l’Antiquité mais elle a pris une tournure industrielle au XIXème siècle avec l’installation de l’usine Péchiney. Aujourd’hui, c’est la compagnie des Salins du Midi qui exploite le site. L’eau est prélevée en mer de mars à septembre et circule par pompage dans différents bassins avant d’être dirigée vers les tables saunantes. Saturée en sel, l’eau s’évapore sous l’action du vent et du soleil, provoquant ainsi la cristallisation du sel. Ce dernier est récolté entre fin août et début octobre avant d’être utilisé pour le déneigement et la fabrication de produits industriels.
Les tours de Camargue, dont peu subsistent sur le terrain, demeurent cependant fort présentes dans la toponymie du delta et les sources écrites. Soumis aux multiples fluctuations des bras du Rhône, leur histoire témoigne également de leurs diverses fonctions. A vocation initialement défensive, les tours ont pu jouer également le rôle de phare pour la navigation, de support de communication visuelle (farots), ou de poste de surveillance commerciale. Pour certaines, rattachées à de grands domaines, elles témoignent plus tardivement de l’apparition en Camargue d’une architecture agricole et domestique, en dur et soignée. Celle de Tourvieille, parmi les plus importantes autrefois, subsiste à l’état de ruines entre Salin-de-Giraud et le golfe de Beauduc.
Emblème de la Camargue, le flamant rose doit en partie sa couleur au carotène contenu dans sa nourriture. Dès le printemps, les flamants nichent en colonie, le mâle et la femelle couvent à tour de rôle l’unique œuf déposé dans un nid de boue. Gris à la naissance, le jeune flamant sera capable de voler vers 10 semaines et prendra sa couleur rose vers 3 ans.
La Camargue a fait face, au cours du XIXème siècle, à de fréquentes crues, provoquant des dégâts considérables en particulier en 1856. Ainsi, la digue à la mer est construite en 1859 : elle aura pour mission de protéger la Camargue des intrusions marines lors des tempêtes d'automne. en 1869 sont terminées les digues du Petit et du Grand Rhône, isolant la Camargue du fleuve. Des stations de pompage sont également construites et permettent encore de pomper et de rejeter de l'eau dans le Rhône.
- Distance : 29km
- Difficultés : piste impraticable par temps de pluie et difficile par temps de mistral.