Les tours de Camargue, dont peu subsistent sur le terrain, demeurent cependant fort présentes dans la toponymie du delta et les sources écrites. Soumis aux multiples fluctuations des bras du Rhône, leur histoire témoigne également de leurs diverses fonctions.
A vocation initialement défensive, les tours ont pu jouer également le rôle de phare pour la navigation, de support de communication visuelle (farots), ou de poste de surveillance commerciale.
Pour certaines, rattachées à de grands domaines, elles témoignent plus tardivement de l’apparition en Camargue d’une architecture agricole et domestique, en dur et soignée.
Celle de Tourvieille, parmi les plus importantes autrefois, subsiste à l’état de ruines entre Salin-de-Giraud et le golfe de Beauduc.