A la découverte des pigeonniers et pépites des Hauts Tolosans en Haute-Garonne.
Au détour des petites routes des Hauts Tolosans on découvre de nombreux pigeonniers ou colombiers, certains très modestes, d’autres plus élaborés. Construits au cœur même des villages ou isolés dans les champs, ils témoignent de la grande importance de l’élevage des pigeons autrefois.
D’autres pépites ponctuent ce circuit : des points de vue magnifiques, des paysages vallonnés et des villages pittoresques. Vous verrez aussi de beaux châteaux de brique, des halles et des moulins, des maisons à colombages ou de brique et galets.
Le Circuit Echappée verte, très bucolique, démarre au donjon de Launac. Il nous permet de voir des modèles de pigeonniers variés - pied de mulet, octogonal et tour - et de découvrir dans les villages des maisons traditionnelles. On en profite aussi pour s’arrêter pour faire une halte dans le parc de Launac, le bois de Galembrun ou celui du Burgaud pour une pause nature.
Ouvrez les yeux, prenez le temps de ne rien faire, savourez juste la balade. Et partagez vos photos sur #TourismeHautsTolosans.
44 km
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max. 251 m
min. 116 m
599 m
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Accessibilité | ||||||||||
Styles : DécouverteÀ la campagneRoadtrip Publics : FamillePersonnes âgées Thématiques : CulturelPatrimoineBalade natureHistorique |
Pigeonnier pied-de-mulet attenant à une maison.
Les vicomtes de Gimoes élevèrent au XII° siècle un puissant château, autour duquel fut créé un village fortifié qui devint un des centres les plus importants de la région. En 1148 le château passa dans la maison de l’Isle Jourdain, qui accorda à Launac sa charte de coutumes en 1297. Démantelée après le traité de Paris de 1229, la forteresse fut rebâtie au XV° siècle par les Carmaing de Nègrepelisse. Elle comportait quatre tours d’angle dont une ancienne tour du XII° siècle. Ce château fut sans doute à nouveau démantelé par Richelieu sous le règne de Louis XIII. Il en subsiste aujourd’hui deux ailes, dont l’aile nord coiffée d’une rangée de mâchicoulis et d’un chemin de ronde ainsi que la tour du XII° siècle. A partir du XVII° siècle le château devint la propriété de différents parlementaires toulousains, dont Nicolas d'Aguin en 1710 qui modernisa l’édifice, et en 1737, Jean-François Tournier de Vaillac, également propriétaire du château de Larra. A l’intérieur du château on remarque une cheminée monumentale et des décors peints du XV° siècle.
La première halle de Launac se tenait contre l’église. Mais le 5 août 1850 elle s'effondra, faisant une quarantaine de blessés. La municipalité décida de la reconstruire à un nouvel emplacement. Elle confia les travaux au grand architecte toulousain Jacques-Jean Esquié (1817-1884), à qui elle commanda aussi le clocher de l’église de Galembrun. Les travaux de la nouvelle halle s’étalèrent de 1852 à 1854. La façade principale est ouverte par un grand arc et les façades latérales comptent chacune sept arcades en plein cintre séparées par six contreforts. Le couvrement d’origine fut remplacé ultérieurement par une charpente métallique. L’appareil mixte de brique et galets, initialement enduit, fut mis à jour lors de la restauration en 2009. Il y avait autrefois quatre foires par an : le 3 février, le 8 juin, le 4 août et le 8 novembre. On y vendait les productions locales, l’activité agricole étant la vocation dominante de Launac. Aujourd'hui le marché hebdomadaire a lieu le dimanche matin.
Le parc public de Launac possède des arbres remarquables parmi lesquels des cèdres bicentenaires, des pins parasols et un beau cyprès chauve. C'était au 18° siècle le parc d'un hôtel particulier.
Le pigeonnier du Château de Larra date du 18° siècle. C'est un édifice octogonal sur arcades qui est coiffé d'un clocheton et d'un épi de faîtage.
Le château de Larra est une demeure de plaisance construite en 1743 pour Jean-François de Tournier Vaillac, Président à Mortier au Parlement de Toulouse. L’édifice carré construit sur un plan à l’italienne a vingt-cinq mètres de côté. Il présente quatre façades identiques ornées d’un avant-corps central et de séries de neuf ouvertures sur deux niveaux. Le belvédère prévu dès la construction a été largement modifié par la suite. La disposition intérieure est composée de neuf carrés de taille égale. Les pièces de réception sont ornées de stucs du sculpteur Jean Loubeau ainsi que de cheminées et de fontaines de marbre. La rampe en fer forgé de l’escalier est une œuvre du maître-serrurier Bernard Ortet. Les salons sont ornés de toiles de scènes galantes inspirées d'œuvres de Boucher et de Watteau. Les jardins du château se composent de plates-bandes gazonnées avec des ornements de terre cuite et d’un parc boisé parcouru d’allées convergeant vers un rond-point central.
La zone verte de Cavaillé, située à Larra, est un espace naturel qui s’étend sur une superficie de 37 hectares, dont un tiers de prairie arborée et deux tiers de forêt au sein de laquelle serpente un petit ruisseau : Le Rieutort. Cavaillé est composé d'une mosaïque de milieux abritant chacun une faune et une flore spécifiques. Des sentiers balisés vous mèneront au travers des richesses naturelles et des différent milieux de ce parc protégé.
Larra est situé dans la vallée de la Save. Les maisons traditionnelles sont construites avec les matériaux dits "de cueillette" : argile et galets, aussi appelés cailloux roulés.
Deux pigeonniers pied-de-mulet encadrent la façade de la maison.
Pigeonnier pied-de-mulet transformé en habitation.
Pigeonnier pied-de-mulet.
La date de la construction de la halle est indéterminée. Les piliers de bois sont situés dans la partie la plus ancienne, alors que les piliers de brique furent ajoutés ultérieurement lors d’un agrandissement de l’édifice en 1837. La halle présente une charpente complexe et une large toiture à quatre pans. Cette toiture abritait les salles des consuls entre les quatre piliers de bois de la partie centrale. Un des piliers porte encore les traces de l'ancien escalier qui menait à l'étage. La restauration de l’édifice a fait disparaître le beffroi semblable à celui de la halle de Grenade. La halle fut conçue pour accueillir le marché hebdomadaire et les quatre foires annuelles des 18 mars, 8 mai, 22 août et 5 novembre. Le Burgaud était un village rural où la plupart des habitants étaient des paysans qui venaient vendre ici leurs productions : céréales, légumes, fruits, volaille et viande. De plus, les terres du village étant pauvres, on y cultivait aussi largement la vigne.
Cette église était aussi une place forte qui était équipée de murs crénelés et de meurtrières pour pouvoir fournir un refuge aux villageois menacés. On peut y voir des clefs de voûte qui sont ornées d’un blason. Il s’agit du blason du Commandeur Honoré de Grasse. Il y avait, en effet, autrefois au Burgaud une Commanderie de l’Ordre des Hospitaliers fondée en 1215. Le portail à voussures situé sur le côté de l’église donnait vraisemblablement accès à la maison du Commandeur. L’église a subi de nombreuses transformations du XVIème au XIXème siècle. Son beau clocher-mur date de 1721.
Pigeonnier tour avec une toiture pyramidale et une lucarne où étaient placés les tours d'envol des pigeons.
Deux pigeonniers-tours avec clochetons carrés et tours attenantes pour l’escalier. Les clochetons sont placés au sommet de la toiture et sont percés de trous d'envol pour les pigeons.
Cette forêt offre plusieurs randonnées balisées et accessibles à tous. Des itinéraires sont aménagés dans les 145 ha du bois du Burgaud. Sur les parcours vous pourrez admirer deux pigeonniers-tours et les 15 variétés d'arbres qui peuplent la forêt.
Depuis ce point de vue situé à proximité de la Chapelle Notre-Dame des Aubets, on peut admirer de beaux paysages vallonnés en direction de l'ouest.
Un bois très agréable à découvrir grâce à un sentier de randonnée avec de beaux points de vue sur les coteaux et fermes environnantes.
Le château était la résidence d'été de la famille de Rességuier. Achevé en 1774, le bâtiment a été entièrement rénové dans le respect du style de l'époque pour devenir un hôtel-restaurant. Le château est classé Monument Historique.
Le pigeonnier du Château de Drudas est construit sur arcades. Il a une toiture pyramidale et est coiffé d'un lanternon.
Un très beau point de vue en direction du Sud sur les coteaux qui entourent le village de Drudas.
Depuis le petit hameau de Saint-Pé on a une vue panoramique sur les villages et coteaux environnants en direction des villages de Pelleport et Drudas.
Les propriétaires des pigeonniers nous ont aimablement donné leur autorisation pour qu’ils soient mentionnés dans ce circuit. Les pigeonniers sont visibles depuis la voie publique. Merci de ne pas pénétrer dans les chemins et propriétés privés et de ne pas déranger les propriétaires.