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À voir autour

Circuit Louis Piérard

Circuit Louis Piérard
Circuit Louis Piérard
Crédit : pnhp

Description

Journaliste, écrivain, poète, critique littéraire et critique d'art, académicien, conférencier éloquent, éducateur populaire, homme politique et grand humaniste, Louis Piérard a marqué son époque et notre région.

Cette promenade, crée en son honneur, vous en apprendra plus sur cet homme d'exception et vous garantira un bon bol d’air. Au programme : traversées de villages pittoresques, balade en pleine campagne, découverte de paysages insoupçonnés. Vous passerez également devant la maison où a vécu Louis Piérard ainsi que non loin du site du théâtre de verdure et de la première auberge de jeunesse de Belgique, tous deux créés sous l’impulsion de Louis Piérard.

Ce circuit a initialement été réalisé par l’A.S.B.L Sauvegarde des Voies Lentes et du Patrimoine Naturel, la Commune de Quévy et le Parc Naturel des Hauts-Pays. Merci à Madame Paulette Vandenhoven et à Monsieur Raoul Piérard pour leur aide dans cette adaptation numérique.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Facile
Durée
2h (1j)
Dist.
6.3 km
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Profil altimétrique

Point de départ

7 Rue Neuve , 7040   Quévy
Lat : 50.38745Lng : 3.94282

Étapes

Points d'intérêt

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L'homme politique

Jeune écolier déjà, Louis piérard va lire, au coin des rues, à haute voix, « l’Echo du Peuple » pour les analphabètes de son village. À seize ans, on le hisse sur les tables de café pour répandre la bonne parole, celle de ceux qui luttent pour le suffrage universel. Encore adolescent, Louis Piérard prend part à des « métingues » (réunions publiques) que l’on organise dans les corons. Il est attaché à la démocratie parlementaire. Il a une répulsion profonde pour toute forme de violence et rejette toute forme d’extrémisme. Le pacifisme et l’antimilitarisme demeurent le fondement de sa pensée et de son action. Il opte pour ce qu’il appelle le « pacifisme pratique » et cite Jaurès : « si tu veux éviter la guerre, prépare la paix ». Louis Piérard pense que le message d’émancipation du socialisme concerne tout autant les intellectuels, les petits commerçants, les agriculteurs que les prolétaires de l’industrie. Le 16 novembre 1919, il est élu député de Mons dans la mouvance socialiste. Il est l’auteur de textes législatifs efficaces et précis, qui sont la démonstration éclatante de sa parfaite aptitude à une action constructive que son imagination d’artiste portait plus haut et plus loin que la courte vue des « réalistes ». » (Georges Bohy) C’est aussi un grand parlementaire qui déborde d’idées et d’initiatives. Il s’intéresse aux multiples aspects de ce que l’on dénomme aujourd’hui la politique culturelle, à la protection du patrimoine artistique, à l’urbanisme, aux manuels scolaires, à l’administration des Beaux-Arts, au statut de la Radio-Diffusion, aux métiers d’Art, aux bibliothèques publiques, à la protection des monuments et sites… Il est membre de la commission permanente de l’Instruction publique. En 1929 il fait voter la loi instituant « l’œuvre nationale de l’éducation populaire pour les loisirs du travailleur ». Il combat par la parole et par la plume le fascisme et le nazisme. Il s’attache à sauver leurs victimes. Ardent défenseur de tous les exilés, il obtient pour eux le droit d’asile en Belgique et leur naturalisation quand c’est possible. Il veut pour son pays un rôle de terre d’accueil. De 1932 à 1940, il est Président de la Fédération boraine du Parti ouvrier Belge. Il préside le Conseil Supérieur de l’éducation Populaire et de l’Office National des loisirs du travailleur et l’Association de propagande artistique à l’étranger et l’Office National des Musées. Sources : www.patanima.be

8 Rue Notre Dame de Lorette 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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L'animateur au service des arts

Louis Piérard est amoureux de la beauté sous toutes ses formes, éclatantes ou cachées. Il la voit aussi bien sur une cime de l’Atlas que sur un terril borain, sur un canal vénitien que sur l’aile argentée d’un avion. Toute sa vie, il dépense une grande partie de son énorme et incessante activité à la gloire de la peinture et de la poésie, des artistes et des poètes. Pour lui, l'art revêt une signification sociale: il doit aider à promouvoir l'éducation du peuple, ce qui ne va pas sans un engagement personnel. En 1906, il a vingt ans. Sur le modèle de Jules Destrée à Marcinelle, il crée à Frameries une Université populaire, la deuxième du pays. Il organise une exposition de peinture dans le grenier de l’école communale. Il y accroche de grandes toiles amenées de la gare à l’école dans la charrette de son grand-père. Il organise les premières expositions d’art belge à l’étranger. En 1932, il fonde l’œuvre nationale des Beaux-Arts. En 1938, il est à l’origine de l’asbl « Art et Industrie », qui œuvre en faveur du renouveau de l’Artisanat d’Art en Belgique. On lui doit le tombeau de Verhaeren, son ami et guide spirituel, au bord de l’Escaut et la sauvegarde de sa maison champêtre à Angre ruinée par la guerre de 1914. Louis Piérard était l’ami des artistes. Dans la rubrique des arts au journal « Le Peuple » et dans diverses commissions, il prenait leur défense. "Par son talent d’écrivain il tentait de faire aimer les œuvres qu’il défendait, ne perdant pas son temps à aligner des mots méchants pour blesser les artistes dont l’art ne s’accordait pas à sa sensibilité. N’étant pas vaniteux, il ne se croyait pas infaillible et respectait le travail quel qu’il soit." (Léon DEVOS) Sources : www.patanima.be Guide explicatif de l'Espace Muséal Louis Piérard

3 Chemin d'Harveng 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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L'homme de lettres

Louis Piérard était à la fois conteur, folkloriste, poète, critique d’art, biographe et historiographe. On lui doit 9 recueils de poésie (de 1907 à 1945) dont « London sketches », « Images boraines », « De flammes et de fumées »,…). On dira de ces œuvres : « une poésie douce et familière, émue devant l’homme et les paysages de sa région natale. » Il écrivit 13 ouvrages en prose (de 1913 à 1946) dont des récits de voyage. « On a volé l’Agneau Mystique », basé sur un fait réel, est son seul roman. Louis Piérard est le premier auteur à écrire un ouvrage sur Vincent Van Gogh (« La Vie tragique de Vincent Van Gogh », 1924). Il y dépeint la passion de l'absolu qui dévore l'artiste et la lente évolution de sa personnalité sauvage et solitaire. Cette biographie a été traduite en plusieurs langues et demeure considérée comme une référence. Louis Piérard a mis ses pas dans ceux de l’illustre peintre. Il l’a suivi depuis la maison de Cuesmes en passant par Wasmes jusqu’à Paris, Auvers, Arles et la triste cellule de Saint-Rémy en Provence. Il a interrogé ceux qui avaient connu le pasteur protestant et ainsi recueilli des témoignages uniques, qui ont été repris par tous les biographes du maître hollandais dans le monde. En 1925, Louis Piérard, conteur plein de tendresse et d’imagination, il signe un recueil de nouvelles au style vigoureux et précis avec « Les Trois Borains ». Il est imprégné dans toutes ses fibres par son terroir natal. L’homme est un régionaliste en même temps qu’un grand voyageur, un curieux régionaliste qui touche l’universel avec tout son cœur. Il a traduit du néerlandais un Roman de Van Schendel, de l’anglais une comédie de Drinkwater, de l’espagnol une Thérèse d’Avila. Il publia 6 volumes de critique d’art et d’innombrables "papiers". Rik Wouters, Constantin Meunier, Édouard Manet, Pierre Paulus, James Ensor, Constant Permeke, Félicien Rops bénéficieront de ses talents d'observateur. Il crée en 1922 l’une des premières sections du Pen Club international dont il sera, pendant vingt-cinq ans, le président et l’animateur en Belgique. Le 13 mars 1948, il est le premier Borain reçu à l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises (créée par Jules Destrée). Sources : www.patanima.be

8 Chemin d'Harveng 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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L'ancien moulin de Bougnies

Le moulin de Bougnies était un moulin à eau sur le By. Il fut bâti avant 1321 et a cessé de moudre en 1920. La ferme existe toujours (rue des Corons) mais il est impossible d’apercevoir le dispositif du moulin. Seule subsiste une belle vanne sur le pont et un déversoir établi sous la rue. Vu le faible débit du cours d'eau, on peut ici parler d'un pont-barrage. Sur le côté amont du pont, un portique de pierre est associé au déversoir. Il commandait une vanne par l’intermédiaire de deux crémaillères. Ces dernières présentaient la particularité d'être associées à un système de vis sans fin permettant un mouvement exactement coordonné. En fermant cette vanne, on provoquait une remontée de l'eau en amont du pont-barrage. On peut croire à cet égard que l'espace compris entre la rue Piérard et la rue Neuve, les deux rues étant établies en parallèle de part et d'autre du cours d'eau, était à usage de retenue d'eau. Les terres l'encombrant à l'heure actuelle seraient le résultat de l'accumulation des alluvions dans la réserve du moulin. Sources :www.molenechos.org Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'Histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p1-102 G.Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins du Hainaut - inventaire descriptif", Analectes d'histoire, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p.293-294 "Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia/Bruxelles, Crédit Communal, 1987

1-7 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Le Centre de Délassement et de Loisirs

Dès son accession au poste de bourgmestre en 1932 vient à Louis Piérard l’idée de créer un centre de délassement et de loisirs destiné à la population de l’ensemble du Borinage. « Nous ferons de Bougnies un des hauts lieux de l’éducation populaire, un centre de culture qui contribuera à augmenter encore la dignité ouvrière. Pendant leurs heures de loisir ou leurs congés, les travailleurs, s’ils ne voyagent pas, doivent déserter les corons empestés et se retremper au sein de la belle nature. Ils doivent changer d’air et de décor, se dépayser. » Il faut dire que Louis Piérard use de tout son art de diplomatie pour trouver les fonds nécessaires et vaincre les oppositions. L’architecte liégeois Marcel Chabot réalise les plans d’aménagement. Le centre de délassement et de loisirs abrita ce bâtiment contenant une auberge de jeunesse (la première de Belgique !) avec quatre-vingts lits, un café-restaurant, un petit musée du terroir, une plaine de jeux et de sports pour adultes et enfants. L'auberge fut ensuite reconvertie en école. Devenue insalubre, les élèves de Bougnies durent ensuite déménager dans des préfabriqués que vous pouvez encore voir sur le site. Aujourd'hui, l'école n'est plus en activité mais quelques chaises sont encore présentes dans ce qui fut la cour de récréation, comme si le temps s'était arrêté. Sources : www.patanima.be Guide explicatif de l'Espace Muséal Louis Piérard

1-7 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Théâtre de Verdure

En 1936, après un long combat, les congés payés sont inscrits dans la loi. Louis Pierard a alors l'idée de mettre en place un espace dédié non seulement aux loisirs mais aussi à la culture. Il se lance alors dans le projet du Théâtre de Verdure. Il a fallu biaiser pour obtenir les subsides : les plans du théâtre ont d'ailleurs été baptisés « Plateau de gymnastique ». Louis Piérard a fait tailler les gradins de l’amphithéâtre par de jeunes chômeurs. Ils pouvaient accueillir mille personnes. L’artiste Dolf Ledel créa la sculpture “Vivre” qui orne toujours la scène du théâtre. La cérémonie inaugurale a lieu le 6 août 1939 sous un soleil radieux. Le public est venu en masse. Sur la scène, on note la présence de deux ministres, de politiciens, de nombreux artistes peintres, de musiciens, de sculpteurs, d’hommes de lettres et du Prince Eugène de Ligne. Les événements de mai 1940 freinent les activités du centre. Après la guerre les activités reprendront de manière régulière jusqu'à la mort de Louis Pierard qui marque un arrêt fatal pour ce lieu si spécial. Le Théâtre de Verdure Louis Piérard subit les affres du temps. Ses colonnes appellent au secours de leurs fissures, ses fenêtres nues se demandent où sont passées les chapes de béton qui les recouvraient. Ses 1000 places assises, lui faisant face, ont disparu depuis bien longtemps, dévorées par la végétation. Mais une association de faits s’organise pour le sauver ! Nommée « Restauration et Sauvegarde du Théâtre de Verdure Louis Piérard », elle essaie d’attirer l’attention sur ce patrimoine. Comptant aujourd’hui 8 membres, elle est principalement constituée de conteurs qui font revivre le lieu chaque année, lors des journées du patrimoine, via des balades contées, depuis 2003. Paulette Vandehoven, fondatrice de l'association, nous en parle avec passion dans le commentaire audio disponible. Sources : www.patanima.be

9-17 Rue du Coron 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Auteur de la donnée

24 rue des Jonquilles 7387 Onnezies Belgique

Notes et avis

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾