Entre Yerres et Cornillot

D’une longueur totale de 17 km, l'ENS le chemin des roses serpente entre les communes de Servon, Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Soignolles-en-Brie, Solers et Yèbles.Il offre aux marcheurs, cavaliers et cyclistes un espace de promenade le long d’une voie chargée d’histoire. Le cheminement correspond à l’ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Paris-Bastille à Verneuil-l’Étang. Axe majeur de l’économie locale du siècle dernier, elle fut un élément essentiel dans le développement d’une activité spécifique à la Région : la culture du rosier. Construite entre 1859 et 1892 pour les besoins militaires, la voie ferrée est fermée au trafic des voyageurs en 1953, et au transport de marchandises, par tronçons successifs, à partir des années soixante-dix jusqu’en 1990. La voie désaffectée reste alors en friche. Au début des années quatre-vingt-dix, le tronçon situé entre Brie-Comte-Robert et Coubert est racheté par le Syndicat intercommunal du Chemin des roses, créé pour l’occasion, regroupant les communes de Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes et Coubert. Ce syndicat mène alors un projet d’aménagement de l’emprise ferroviaire, pour y rendre possible la promenade à pied, à vélo ou à cheval. Le tronçon, dit du « chemin vert », est transféré, en 2003, au Département de Seine-et-Marne qui décide de classer l’ensemble du site en espace naturel sensible afin de préserver son intérêt écologique et paysager. Plusieurs années sont nécessaires à l’acquisition et l’aménagement des emprises complémentaires : à Servon (à la frontière avec le département du Val-de-Marne) et entre Coubert et Yèbles, à l’autre extrémité. Elles sont ouvertes aux promeneurs en 2010. L’ancienne voie parcourt des espaces en majorité semi-urbains et agricoles. l’intérêt du site repose surtout sur l’offre de proximité en termes de loisirs promenade pédestre, vélo) et la qualité du paysage. En effet, celle-ci s’inscrit dans l’ensemble constitué par la vallée de l’Yerres et le plateau de Brie. L’activité ferroviaire est ancienne mais le secteur reste très marqué par son histoire. Les vestiges de l’activité ferroviaire sont identifiés par la linéarité de la voie, la présence de talus ou l’encaissement du chemin, la présence d’ouvrages le franchissement et des gares dont certaines ont été restaurées par les communes. Le secteur parcouru par le Chemin des Roses est remarquable par le caractère linéaire du chemin et la présence de bordures herbacées ou boisées qui lui confère un rôle non négligeable de corridor écologique (milieux où les êtres vivants peuvent se déplacer ou se propager de façon à pouvoir se nourrir ou se reproduire). Distance du parcours : 17 km Milieux naturels présents : bois, friches Intérêts du site : botanique, paysage, histoire, corridor écologique Particularités : ancienne voie ferrée, franchissement de l’Yerres par viaduc.

L'église de Grégy à Évry-Grégy-sur-Yerres date du 17e siècle.En 1844, le Général De Quinsonas fait construire, à ses frais, une nouvelle église à Grégy sur une partie d’un terrain lui appartenant. Elle est dédiée à Saint Pierre et Saint Paul. Cette église ne comprend qu’une seule nef, elle est ornée de neuf grands tableaux représentant les membres de la famille Quinsonas sous l’aspect de saintes et de saints. Les fonds baptismaux datent du 17e siècle. La cloche en bronze de l’ancienne église date de 1778 fut réinstallée dans cette nouvelle église. Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1942. Un bel autel en marbre blanc remplissait le cœur, deux petits autels étaient de chaque côté de la nef, une piéta.

L'église Saint-Germain de Paris à Évry-Grégy-sur-Yerres date du 12e siècle.Les plus anciens monuments qui font mention d’Évry l’appellent Everiacum sans que l’on puisse donner une étymologie satisfaisante de ce nom. Il est écrit dans les actes publics du 17e siècle Esury ou Esvry. On l’appelait encore en 1692 Esvry ou Esury ; en Brie il ne porta pour la première fois le titre d’Évry-les-Châteaux qu’en 1701. L’église d’Évry existait dès la fin du 12e siècle ou au plus tard au commencement du 13e ; du moins certaines parties sont-elles de cette époque comme le chœur et la tour ; le reste est plus moderne. L'Église primitive a fait place au 16e siècle à une seconde dont la flèche a été refaite en 1874. L'église, élevée au moins en partie par les anciens châtelains, est dans le parc même du château. Elle est devenue bien communal depuis le Concordat. La chapelle seigneuriale est sur un terrain privé, mais les châtelains, pour s'y rendre, doivent passer par le terrain communal. Dans cette chapelle à clef armoriée où l'on voit une Nativité de Boucher et une statue de la Vierge, en bois, il y a le caveau des Villequier, des Brunet d'Évry et des d'Hangest. Dans un latéral, il existe des traces clé roman. On voit des piliers à tailloirs du 12e siècle et des chapiteaux du 13Ie siècle. Le chœur, avec sa voûte à deux tons, conserve un cachet de cette lointaine époque. On relève à l'église quelques statuettes en bois et une grande toile représentant la "Samaritaine aux pieds du Christ". L'église abrite plusieurs objets protégés au titre des Monuments Historiques : tableaux, cloche, vantaux de porte...

Recevoir au Prieuré de Vernelle, domaine verdoyant et chargé d'histoire, un gage de qualité ! Grâce à l'élégance de ses salons et au professionnalisme du personnel, votre réception sur mesure restera à jamais gravé dans les mémoires de vos convives.En Seine-et-Marne, à 1h de Paris, le Prieuré de Vernelle s'adapte à tous vos événements : mariages, séminaires, anniversaires, gala, garden party, soirée étudiante, baptêmes, tournages, défilés, showrooms... Ancien Prieuré bénédictin du 12e siècle, le Prieuré de Vernelle bénéficie d’un environnement calme et reposant, avec son parc arboré de 20 hectares. Dans la vallée protégée de l'Yerres, le Prieuré se situe dans un cadre verdoyant entouré de champs et de forêts. Ce site exceptionnel appartient au patrimoine culturel de la Brie Centrale. Salon de la Roseraie Ce vaste salon éclairé par une véranda spectaculaire s'ouvre sur une terrasse aménagée entourée de jardins fleuris. La vue sur les marronniers centenaires de la cour intérieure, son préau et l'ancien pigeonnier vous rappellent l'authenticité du lieu. - Dimension de la salle 330m² - Capacité 300 pers assis - Cocktail 700 pers - Conférence 500 pers - Véranda 140m² - Cour carrée 1400m² - Préau 180m² - Terrasse 300m² - Parc de la roseraie 2 hectares - Parking de la roseraie 400 voitures Salon Saint Leu Assis sur un ancien temple gallo-romain dédié à Vénus, déesse de l'Amour, le salon Saint Leu de la chapelle bénédictine est sublimé par les croisées d'ogives et illuminé par les grandes baies de son abside. Le cloître entièrement vitré sur le jardin des moines vous enchantera par son puits et son jardin à la française. La magie de ce lieu sera propice à votre cérémonie, votre cocktail ou votre goûter d'accueil privilégiant une parfaite intimité pour vos hôtes et l'exclusivité du lieu pour votre réception. L'arrivée dans le verger rappelle le jardin d'Eden ou Adam et Eve viennent croquer la pomme avant de se lier pour la vie. - Dimension de la salle 120m² - Capacité 120 pers assis - Cocktail 300 pers - Cloitre 70m² - Patio 600m² - Verger 1 hectare - Parking 150 places Gîtes et Chambres d’hôtes - Chambres d’hôtes du Monastère 12e siècle > 5 chambres d'hôtes (15 personnes) avec salle de bain et toilettes privatives, petits-déjeuners inclus - Gîte le clos 18e siècle > 4 chambres pour 10 personnes 2 salles d’eau 2 salles de bain et 1 jacuzzi - Gîte de groupe de la tour > Gîte pour 15 personnes - Gîte de la Roseraie > Gîte pour 18 personnes en rénovation

Dans l'ancienne gare de Grisy entièrement réaménagée, le Musée de la Rose fait revivre l'histoire des 250 rosiéristes qui ont contribué à faire de la région "le Pays des roses".Le musée retrace l'origine et l'historique de la culture de la rose à Grisy-Suisnes au début du 19e siècle, grâce à l'amiral de Bougainville et à son jardinier Christophe Cochet. Diaporama, maquettes, ateliers mis en scène en taille réelle, exposition d'outils, manuscrits et illustrations originaux, costumes d'époque… Le tout plonge le visiteur dans la fabuleuse épopée que le village a vécue. La visite de la roseraie de 1700m² est un réel enchantement ludique et éducatif lié à la botanique. Un vrai régal pour les sens ! Le musée fonctionne grâce aux bénévoles de l’association "Grisy-Suisnes au gré des Roses".

L'ancienne voie royale qui mène de Paris à Sens, appelée également «Vieux Pavé», franchit l'Yerres au Pont des Romains à Evry-Grégy-sur-Yerres.Il n'a de romain que le nom ! Effectivement, il rappelle simplement le nom des architectes, les frères Romains. Il fut construit entre le 4e quart du 17e siècle et le 1er quart du 18e siècle et fut réalisé par Brunet de Rancy, ou Rancy Brunet de (maître de l'œuvre) comme indiqué sur un pavé au milieu de l'ouvrage. Long de 75 mètres et large de 6 mètres, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1992.

Le Pont Saint-Pierre (et sa rampe d'accès) à Evry-Grégy-sur-Yerres, qui dateraient du 17e siècle sont inscrits aux Monuments Historiques depuis 2001.Le pont de Grégy appelé Pont Saint Pierre est un joli pont à une seule voie de passage avec une longue rampe d’accès, formé de quatre arches plein cintre et becs triangulaires à chaperons. L’ouvrage semble dater de la fin du 16e début 17e siècle.

Le château édifié par Robert Ier de Dreux, frère du roi Louis VII le Jeune, à la fin du XIIe siècle, est une enceinte de plan carré entourée de douves.Bâti durant la seconde partie du XIIe siècle par Robert Ier de Dreux, il se caractérise par sa fonction défensive. De plan carré, protégé par des douves, il est défendu par 6 tours rondes et 2 tours-portes reliées entre-elles par un chemin de ronde. Il reste durant tout le Moyen Âge dans l’entourage royal, notamment au XIVe siècle lorsque la reine Jeanne d’Évreux en hérite. Elle y fait d’importants travaux comme en attestent ses comptes conservés aux Archives nationales. La guerre de Cent Ans, dans les années 1430, endommagea fortement l’hôtel seigneurial qui fut reconstruit début du XVIe siècle à l’aune des considérations de la Renaissance : réhaussement des sols, création d’un escalier à deux volées droites... À la suite du désintérêt des seigneurs de Brie-Comte-Robert, et des dégâts dus aux guerres de la Fronde, le château fut progressivement désinvesti : tours et courtines rasés en 1750, destruction de la tour Saint-Jean en 1879... C’est en 1923 que la ville de Brie-Comte-Robert l’acquiert. Elle obtient son classement au titre des Monuments Historiques en 1925 et l’aménage en jardin public. Depuis 1982, elle a entrepris en lien avec l’association des Amis du Vieux-Château, subventionnée par la ville, un ambitieux programme de mise en valeur du site et du monument. Cela aboutira à l’ouverture d’un Centre d’Interprétation du Patrimoine en 2005 qui accueille le public pour découvrir la richesse archéologique du site.

L'imposante Eglise Saint-Etienne a été édifiée au XIIIe siécle à côté de l'église primitive et à l'emplacement de l'ancien cimetière. Elle a subi d'importante reprises à la fin du XVe siècle.Le chevet plat est éclairé par une rose représentant le Christ en Majesté entouré de douzes apôtres et un exceptionnel calendrier agricole. Certaines fenêtre hautes de la nef sont vitrées d'images d'hommes d'église du XIIIe siècle.