105 km
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max. 874 m
min. 270 m
2032 m
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Styles : DécouverteEn ville Publics : SportifsRandonneurs aguerrisCyclistes Thématique : Balade nature |
Dès le haut Moyen-Age, la Ville Haute devient le principal îlot urbain de la ville. C'est à cet endroit que sera construit la première cathédrale, Saint-Nazaire. Au XIIème s., l'évêque Etienne de Bagé érige une église de pèlerinage consacrée à Saint-Lazare, "le ressuscité", dont les reliques sont conservées à Autun. Elle deviendra "Cathédrale" dès la fin du XIIème s. L'ensemble des sculptures est réalisé par l'artiste Gislebertus.
Construite en 1854 sur les plans de l'architecte André Berthier, c'est l'une des premières en France à adopter le mode de détention cellulaire selon un plan circulaire. Au centre : un espace cylindrique où se trouvait une chapelle. L'ensemble était surmonté d'une coupole en verre. Les cellules rayonnent sur trois niveaux. La prison a été désaffectée en 1955. Elle a accueilli dernièrement des oeuvres d'art contemporaines dans le cadre de la biennale d'art contemporain et fait maintenant partie d'un vaste chantier de réhabilitation et de modernisation architecturale qui donnera le jour à un ensemble muséal d'envergure : le Grand Rolin
Sans doute construite au 1er siècle après JC, la Pierre de Couhard est un monument funéraire situé au sommet du Champ des Urnes, vaste nécropole gallo-romaine. Elle avait une forme pyramidale de 23 m de haut et était couverte d'un revêtement en calcaire blanc, aujourd'hui disparu. Témoin du rang social élevé du commanditaire, l'emplacement est symbolique car elle se trouve le long de la voie principale, la voie "Agrippa", menant à "Augustodunum".
Construit aux environs de 70 après JC, ce théâtre possède un diamètre de 148 m, ce qui en fait le plus grand du monde romain. Il pouvait accueillir 20 000 personnes. De style classique, il s'appuie sur la pente naturelle du terrain, avec des gradins disposés sur trois rangées semi-circulaires, coupées par des escaliers. Un mur imposant, supposé de 30 m, fermait le théâtre derrière la scène
Située à l'est de la ville gallo-romaine, la Porte ouvrait la voie du Decumanus Maximus (axe est-ouest qui reliait la Porte Saint-André à la Porte Saint-Andoche). Elle a subi de nombreuses restaurations notamment par Viollet-le-Duc. Possédant sensiblement les mêmes dimensions que la Porte d'Arroux, elle était flanquée de deux tours dont l'une a été conservée et transformée en église au cours du Moyen-Age, devenue depuis un temple protestant.
Ouvrant au nord de la ville gallo-romaine, la porte d'Arroux est la mieux conservée des quatre portes d'Autun. Elle date du début du 1er siècle après JC. Composée de quatre arches, deux grandes pour accès véhicules et deux petites réservées aux piétons, elle était flanquée de deux tours, aujourd'hui disparues. Le "Cardo Maximus" était la voie romaine qui l'empruntait pour traverser la ville du nord au sud
Situé en dehors des remparts, le temple dit de "Janus" reste le seul vestige en élévation d'un quartier cultuel extra-muros. C'est un fanum, temple de tradition gauloise, constitué d'une pièce centrale surélevée (la cella) entourée, d'une galerie couverte. Le dieu honoré dans ce temple est inconnu : Janus vient de la déformation du nom du quartier, "la Genetoye", lieu où poussaient les genêts.
Lorsqu'Augustodunum est fondée au 1er siècle avant JC, la ville est dotée d'un rempart honorifique de 6 km. Mais ce rempart a également un rôle technique : il assure le soutènement de la ville permettant d'aménager des terrasses successives. La courtine est épaisse de 2.50 m et munie de 53 tours environ.
Seul élément subsitant de la forteresse médiévale de Riveau, la Tour des Ursulines a été élevée sur des bases gallo-romaines : elle est donc intégrée aux remparts. Les lieux deviennent la propriété des religieuses Ursulines en 1647 jusqu'à la Révolution, époque à laquelle elles sont chassées des lieux. Les Visitandines y installent au XIXème siècle la statue de la Vierge, ouvrant ses bras, dans un geste protecteur sur la ville. Depuis quelques années, la Tour des Ursulines appartient à un artiste japonais qui en a fait un centre d'échange culturel et artistique.