Circuit vallée et gorges de l'Aveyron

Montauban Cité d’Ingres, de Bourdelle, d’Olympe de Gouges et de Roland Giraud, Montauban vous invite au voyage à travers l’histoire. Cité au patrimoine exceptionnel, labellisée « Art et Histoire » et Grand Site de Midi-Pyrénées, la ville rose se pare de remarquables joyaux architecturaux tels que la place Nationale et ses doubles couverts, le pont vieux du XIVème siècle, le Musée Ingres, les hôtels particuliers et de nombreux monuments.

Dans cette bastide, ne manquez pas le Centre d’art et de design « La cuisine unique en Europe. Créé en 2004, ce centre est un lieu de production, d’exposition et de diffusion dédié à la jeune création contemporaine. Il accueille toute l'année des artistes mais également des designers pour développer des projets et produire de nouvelles œuvres en résidence autour de la thématique de l’alimentation. 3 place du monument aux morts Tél. 05 63 67 39 74 info@la-cuisine.fr - www.la-cuisine.fr

Montricoux a été une ancienne commanderie templière. La cité en a conservé le donjon. En parcourant rues et ruelles, on peut admirer de belles maisons à pans de bois, des vestiges de l’ancien rempart flanqués de trois tours. A ne pas manquer, le musée Marcel-Lenoir véritable artiste à la fois bijoutier, dessinateur, peintre, sculpteur, fresquiste et né à Montauban en 1872.

Bruniquel a le label « plus beaux villages de France » offrant aux visiteurs ruelles, vieilles demeures châteaux. Ce dernier surplombent les Gorges de l’Aveyron. Le site est occupé depuis le paléolithique. Des vestiges ont été découverts dans une grotte. Deux expositions dans les châteaux de Bruniquel permettent de découvrir cette période de l’histoire mais également les photos du tournage du film « Le vieux fusil » avec Philippe Noiret et Romy Schneider. Les décors du film sont toujours là.

La forteresse de Penne se dresse fièrement sur son roc. Gardien des Gorges de l’Aveyron ce chef d’œuvre de l’architecture militaire médiévale offre de beaux panoramas sur les environs. Au cœur de la forêt de la Grésigne le village accroché à son éperon rocheux déroulent ses ruelles bordées de maisons médiévales.

Cité médiévale par excellence, Saint-Antonin Noble Val se situe à la confluence de l’Aveyron et de la Bonnette au bas de ces gorges dominées par les falaises du Roc d’Anglars. De son histoire riche et mouvementée, demeurent de nombreux vestiges et plus particulièrement la Maison Romane, le plus ancien bâtiment civil de France restauré par Viollet Le Duc, la caserne des Anglais, les anciennes tanneries et bien d’autres encore que vous découvrirez en flânant dans les ruelles étroites de la cité. Haut lieu des activités de pleine nature, Saint Antonin Noble Val est classé en zone NATURA 2000. A pied, en canoë, à VTT… faune et flore se révelleront.

A Varen, l’imposant doyenné veille sur le village. A l’intérieur de l’édifice, des sculptures romanes montrent le talent des artistes du Moyen-Age. Les ruelles bordées de jolies maisons et la fontaine offrent un parcours agréable et incitent à faire une petite pause avant de reprendre la route.

Fondée en 1144 par Adémar III, évêque de Rodez, vendue à la Révolution, l'abbaye devient une exploitation agricole, échappant ainsi au démantèlement et à la ruine. En 1963, Pierre Brache et Geneviève Bonnefoi rachètent le monument, le restaurent et le dotent d'une collection d'art contemporain. En 1973, ils font don de l'ensemble au Centre des monuments nationaux. Ouvert d'avril à octobre, ainsi que Juillet-Août Tél. 05 63 24 50 10

Château du XIIIe siècle, restauré de 14 meublés avec donjon et tour sur site gallo-romain. Jardins à la française, pigeonnier, église, fontaines, hameau; etc... Le château est ouvert aux visites pour groupes et pour les particuliers pendant les vacances scolaires, mais également en mai, en juin, et en septembre sur rendez-vous. Tél. 05 63 67 07 40

Site pittoresque du Sud-Ouest dans la vallée de la Bonnette, Caylus constitue un véritable carrefour qui explique en grande partie l'existence ancienne de la ville et le développement important qu'elle connut au Moyen Age. Etabli sur une hauteur, Caylus s'est formé autour d'un château. En 1211, le village fut incendié lors de la croisade contre les Albigeois, mais après 1226, il s'étendit au-delà de ses murs primitifs. La place du marché, bordée de galeries tenant lieu de halle (celle-ci date de 1505), fut créée vers 1247 et l'église, jusque-là établie près de la place, fut reconstruite au XIVe siècle au centre de l'agglomération. Elle reçut un chevet polygonal entre 1459 et 1470. De 1347 à 1351, une nouvelle enceinte s'éleva pour parer à l'insécurité due à la guerre de Cent Ans. Centre administratif et judiciaire, Caylus bénéficiait d'un fort pouvoir municipal. Les consuls jouèrent un grand rôle dans le développement de la ville au XIIIe siècle. Ils favorisèrent un quadrillage d'ilôts réguliers le long de la rue Droite et à l'est du village, signe d'un urbanisme concerté. Cité active au Moyen-Age, Caylus conserve de riches maisons des XIIIe-XVIe siècles, en particulier la maison des loups, bâtie vers 1350. A Caylus, l'église Saint Jean Baptiste (XIVe siècle), la Halle (XVe siècle) et la maison des Loups (XIIIe siècle) sont classés monuments historiques. Il en est de même pour l'église (ancienne chapelle des templiers) et la chapelle Notre Dame des Grâces à Lacapelle-Livron. Les amateurs de chefs-d’œuvre anciens et de "vieilles pierres" seront comblés par les nombreuses maisons anciennes et boutiques "moyenâgeuses" de la rue Droite, le château neuf, les ruines de l'ancien château royal et le pavillon Goléjac. Les abords immédiats du village présentent aussi un grand intérêt touristique et culturel avec par exemple le château de Cornusson à Parisot, le château de Mondésir, le château de Cas, les grottes de Saint-Géry...

Caussade apparaît, d’après les textes, au Xe siècle. La ville aujourd'hui est reconnue mondialement pour ses fabriques de chapeaux et ses marchés aux truffes. Les croisés prennent la ville lors de la guerre des Albigeois en 1209 et 1214. Le siècle situé entre la conquête française et la guerre de Cent Ans est une époque de prospérité où on construit hors les murs : la Tour d’Artet, la taverne, la Maison de l’Arbot (maison familiale de Dupuy, futur organisateur de la défense de Montauban face à Louis XII en 1621), bientôt protégées d’une enceinte et de fossés correspondant aux boulevards actuels. Après la guerre de Cent Ans sont construites vers 1450 et 1530 la partie en briques du clocher de type toulousain et une église détruite par des troupes protestantes. Pendant 50 ans, Caussade, place forte protestante, est de toutes les guerres avec Montauban et les Provinces Unies du Midi. De cette époque, il nous reste un canon de 1573. La reconquête catholique s’opère par la force et la persuasion (établissement d’un couvent de Récollets en 1683). Au XVIIIe siècle, Caussade connaît une période de prospérité démographique et économique grâce au commerce avec Bordeaux et les Iles (hôtels particuliers) et au passage de la route de Toulouse à Paris. La cité connait une révolution sanglante. Puis, en 1856, la ville prend un nouvel élan grâce à la chapellerie. Depuis, Caussade, en diversifiant son industrie par un tissu élargi de PME, a su gérer le déclin relatif de la chapellerie ; relatif, car elle reste encore aujourd’hui la capitale de l’industrie chapelière. En flânant dans les rues, vous découvrirez : la maison de Léon de Malleville avec sa tour, de vieilles demeures des XVIIe et XVIIIe siècles, de charmantes fontaines du XIXe siècle, l’église reconstruite entre 1878 et 1882, le musée de l’archéologie caussadaise de la Préhistoire au Moyen Age. Tous les lundis les marchés de Caussade attirent la grande foule, réservoir de la bonne cuisine régionale avec tous les légumes et fruits du Quercy, les confits et les foies gras en hiver et bien-sûr, ses fameux vins des coteaux du Quercy et ses truffes.