Caussade apparaît, d’après les textes, au Xe siècle. La ville aujourd'hui est reconnue mondialement pour ses fabriques de chapeaux et ses marchés aux truffes.
Les croisés prennent la ville lors de la guerre des Albigeois en 1209 et 1214.
Le siècle situé entre la conquête française et la guerre de Cent Ans est une époque de prospérité où on construit hors les murs : la Tour d’Artet, la taverne, la Maison de l’Arbot (maison familiale de Dupuy, futur organisateur de la défense de Montauban face à Louis XII en 1621), bientôt protégées d’une enceinte et de fossés correspondant aux boulevards actuels.
Après la guerre de Cent Ans sont construites vers 1450 et 1530 la partie en briques du clocher de type toulousain et une église détruite par des troupes protestantes.
Pendant 50 ans, Caussade, place forte protestante, est de toutes les guerres avec Montauban et les Provinces Unies du Midi. De cette époque, il nous reste un canon de 1573.
La reconquête catholique s’opère par la force et la persuasion (établissement d’un couvent de Récollets en 1683).
Au XVIIIe siècle, Caussade connaît une période de prospérité démographique et économique grâce au commerce avec Bordeaux et les Iles (hôtels particuliers) et au passage de la route de Toulouse à Paris. La cité connait une révolution sanglante.
Puis, en 1856, la ville prend un nouvel élan grâce à la chapellerie.
Depuis, Caussade, en diversifiant son industrie par un tissu élargi de PME, a su gérer le déclin relatif de la chapellerie ; relatif, car elle reste encore aujourd’hui la capitale de l’industrie chapelière.
En flânant dans les rues, vous découvrirez : la maison de Léon de Malleville avec sa tour, de vieilles demeures des XVIIe et XVIIIe siècles, de charmantes fontaines du XIXe siècle, l’église reconstruite entre 1878 et 1882, le musée de l’archéologie caussadaise de la Préhistoire au Moyen Age.
Tous les lundis les marchés de Caussade attirent la grande foule, réservoir de la bonne cuisine régionale avec tous les légumes et fruits du Quercy, les confits et les foies gras en hiver et bien-sûr, ses fameux vins des coteaux du Quercy et ses truffes.