Entre Tardes et Voueize

Ancienne cuve baptismale. La légende raconte que Gargantua passe avec son chien sur le pont de Barbot qui enjambe la Voueize en bas du bourg. Ebloui par cette eau si belle, il prend son écuelle et la remplit d’eau. Mais il faillit s’étouffer en avalant un âne dérivant au fil de l’eau. Fou de rage, Gargantua lance son écuelle qui atterrit sur la place du village.

Pont édifié sur la Tardes (300 m AR). Les religieux du village l'ont construit au XIVe siècle pour les besoins de l'abbaye. Il est constitué de 2 arches en arc brisé avec des avant-becs triangulaires.

Dans ce fond de vallée encaisssé et boisé, dans lequel se faufile la Tardes, s'installent quelques ermites qui fondent une communauté cistercienne au XIIe siècle. Au XIIIe siècle, l'abbaye est à la tête d'un patrimoine considérable avec notamment des "granges", propriétés agricoles indépendantes, parfaitement gérées. Le déclin s'amorce au XVIe siècle puis l'abbaye est vendue comme Bien National en 1790. De l'église abbatiale, il ne reste qu'un bout d'abside. Subsistent aussi les corps de logis et une grande tour carrée ; elle est construite pour renforcer le dispositif de défense après le saccage des Anglais pendant la Guerre de Cent Ans.

Le premier logis seigneurial dit "Château Vieux" n'est probablement édifié qu'à la fin du XVe siècle, et ne devient résidence des abbés de Bonlieu qu'au milieu du XVIe siècle. C'est à cette époque qu'est construite une extension dite "Château Neuf", toute en pierres de taille, avec une porte et des fenêtres finement sculptées. La galerie à l'italienne, remarquable par ses médaillons en terre cuite est datée du XVIIe siècle.