Circuit du lac de Faux

Apparus au XIXème siècle dans un souci de salubrité publique puis d’hygiène individuelle, les lavoirs publics étaient des lieux de sociabilité villageoise réservés aux femmes qui s’y rassemblaient par sympathie et où chacune avait sa place. Les hommes n’y venaient que pour en assurer l’entretien, évitant ainsi les quolibets des lavandières qui avaient la réputation d’avoir la langue bien pendue. Les lavoirs couverts ont souvent servi jusque dans les années 50.

Faux-la-Montagne doit son nom à son altitude élevée (plus de 700 m d’altitude) en bordure ouest du plateau de Millevaches. Si la région ne fut pas toujours boisée, de nombreuses futaies de hêtres (ou fayards) ont dû cependant exister au Moyen Age aux abords du village. En effet "Faux", issu du latin fagus, signifie hêtre en vieux français ; au XVème siècle, le village s’appelait Faguo (altération occitane du latin fagus). Aujourd’hui, autour du lac de Faux, hêtres et chênes se mêlent aux résineux, occupant ce qui était encore au XIXème siècle des landes pâturées par les moutons.

Cette église dédiée à Saint-Etienne, premier martyr de la chrétienté, fut construite au XIIIème siècle et fut inscrite au titre des monuments historiques en 1963. Sa restauration en 2010 a fait apparaitre sa maçonnerie de granite rose, huit siècles après son édification.

Le barrage à voûtes multiples a 8 cm d’épaisseur, 16,5 m de haut et 130 m de large.