

Le patrimoine historique et architectural de la commune est exceptionnellement riche, de par la présence de monuments mégalithiques (allées couvertes, menhirs, stèle gauloise) et d'édifices religieux (chapelles, églises et ossuaire construits entre le 12 ème et le 17 ème siècle ) sans oublier moulins à marées, calvaires et autres fontaines et lavoirs.
Grâce à ce circuit, vous pourrez découvrir le patrimoine riche et varié de Trégastel. Bonne balade et soyez prudent sur la route !
Site de l'Association des Offices de Tourisme de la Côte de Granit Rose.
www.cotedegranitrose.fr
Site de l'Office de Tourisme de Lannion.
www.ot-lannion.fr
Site de l'Office de Tourisme de Perros Guirec.
www.perros-guirec.com
Site de l'Office de Tourisme de Pleumeur-Bodou.
www.pleumeur-bodou.com
Site de l'Office de Tourisme de Trébeurden.
www.trebeurden.fr
Site du Comité Départemental du Tourisme.
www.cotesdarmor.com
Site du Comité Régional du Tourisme de Bretagne.
www.tourismebretagne.com
Site d'Armor Navigation
www.armor-decouverte.fr
C'est sans doute au XIIè ou XIIIè siècle que la trêve de Trégastel obtint vis à vis de Pleumeur-Bodou son autonomie civile et religieuse. Comme partout ailleurs, une société rurale s'organise. Pour faciliter la mise en valeur de leurs terres, les seigneurs favorisent l'installation de paysans en inventant un système d'exploitation propre à la Bretagne occidentale : le régime convenancier. Moyennant une modeste rente, le cultivateur, dit colon, ou convenancier ou domanier peut s'établir sur un domaine. Tout ce qu'il édifie (avec l'accord du seigneur) lui appartient en propre. Si le paysan prend congé, les comptes sont faits à dire d'expert. Ce type de tenure s'appelle convenant.
Au début du XVè siècle, quelques petits nobles résident dans leurs manoirs de la paroisse. On en dénombre sept, re- présentants d'une bien modeste noblesse qui faisait bien triste figure aux montres de Guingamp. La grande noblesse était représentée par deux familles. D'abord les de Lannion qui résidaient au château du Cruguil (Brélévenez). Dès le XVIIe siècle, cette grande famille se désintéressa quelque peu de ses possessions du Trégor pour poursuivre son ascension sociale au Pays de Vannes. Elle s'établit alors au château de Quinipily (Baud). Ce qui laisse le champ libre à une autre famille de Brélévenez, les Launay-Nevet qui purent dès lors mieux s'implanter à Trégastel. La lutte entre ces deux familles ne prit fin, par la force des évènements, qu'à la Révolution.