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Balade entre terrils et campagne (Saint-Nicolas)

Balade entre terrils et campagne (Saint-Nicolas)
Crédit : Vilda

Description

Dans la commune à la plus forte densité de population de Wallonie, il existe encore des parcelles sauvages, des champs, des prés et des terrils. Partons à la découverte de ces endroits insolites où le passé rencontre le présent.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 24/12/2023
5.4 km
1 h 30 mn
max. 177 m
min. 123 m
Style : Balade
Publics : FamilleRandonneurs occasionnels

Profil altimétrique

Point de départ

161 Rue Chantraine , 4420 Saint-Nicolas
Lat : 50.62868Lng : 5.5112

Points d'intérêt

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La maison des Terrils ( L'insolite au pays de Liège )

Le lavoir implanté sur le terril du Gosson à Saint-Nicolas, servait jadis de salle de douches. Par un étrange effet du hasard, le lavoir est le seul bâtiment à être resté debout, en unique survivant des destructions massives qui ont suivi la fermeture des charbonnages à la fin des années 1960.Restauré et doté d’une nouvelle aile, il est transformé en Centre d’interprétation des terrils. La Maison des Terrils est le centre stratégique du Pays des Terrils. Aujourd’hui, les terrils du Gosson se sont mués en un vaste parc paysager qui cherche à mettre en valeur le passé minier résultant d’activités charbonnières (terrils) ou de l’industrie métallurgique (haldes calaminaires), témoins d’une époque prospère.Les quelques terrils et haldes du bassin liégeois sont des témoins de l’histoire mouvementée de cette région, à laquelle le travail lourd de beaucoup de personnes a apporté sa richesse. Après la clôture des mines, ces reliques majestueuses risquaient de disparaître les unes après les autres. Grâce aux restaurations et travaux de valorisation du projet Pays des Terrils, c’est une belle partie de cette précieuse mémoire qui est sauvegardée pour les générations futures.Longtemps perçus comme des cicatrices douloureuses d’une ère industrielle révolue, les terrils et haldes calaminaires sont aujourd’hui des refuges pour de nombreuses espèces partiellement en voie de disparition. L’abandon de ces sites par l’homme a permis à une nature diversifiée de recoloniser ces milieux à première vue hostiles. Les inventaires effectués par Natagora au sein du projet ont mis à jour une biodiversité tout simplement remarquable.L’esplanade actuelle était la paire du charbonnage du Gosson 2, une photo d’époque est visible sur le panneau vers le parking.

161 Rue Chantraine 4420 Saint-Nicolas
- Maison du tourisme du Pays de Liège -
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Gosson 2

Au XVIe siècle, une bure du Gosson est déjà exploitée. Ce n’est qu’en 1791, qu’une demande de concession est introduite par la société Gosson-Lagasse. Celle-ci se développe jusqu’en 1830. L’exploitation compte alors plus que 331 ha n 1938, l’exploitation compte 2333 personnes et produit plus de 2000 tonnes de charbon par an. L’année suivante un second siège est ouvert, Le Chantraine où se développera le Gosson 2. Il a fermé ses portes en 1966 et a été un peu réexploité dans les années 1990.

22 Rue du Travail 4420 Saint-Nicolas
- Maison du tourisme du Pays de Liège -
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Gosson 1

Le charbonnage avait son entrée en face de la rue Pavé du Gosson, au-dessus de la rue Murébure. Une voie appelée rampe, une chaîne sans fin, véhiculait les berlines de charbon vers le siège du Gosson 2 pour le lavage et le triage puis par un aérien au Horloz en bord de Meuse et par le train vers les Guillemins.Une voie ferrée, aujourd’hui RAVeL, acheminait le charbon vers Ans et Rocourt. Le charbonnage a fermé ses portes en 1959 et sa belle-fleur a été démolie en 1974. Sur ces 2 sites, on peut observer les différents stades d’évolution de la végétation sur les terrils.Les milieux pionniers : constituent un ensemble de plantes capables de se développer sur la roche sans terre dans un milieu très pauvre, très sec et comportant beaucoup de schiste.Les pelouses sèches : végétation composée de plantes de petite taille, les graminées ou herbes y sont souvent abondantes. Comme le dit son nom, il s’agit d’un milieu très sec, fort ensoleillé qui conserve peu d’eau.Les friches : contrairement aux pelouses sèches, sont composées de plantes de haute taille dépassant 1 m. Elles apparaissent dans des milieux plus frais. On y trouvera aussi de nombreuses fleurs. Avec le temps, si on les laisse pousser librement, les arbres et les arbustes s’y développent en abondance.Les fourrés : composés de lianes et d’arbustes sauvages à branches basses prennent la forme de massifs épais et touffus de taille moyenne. Une fois installés, ils peuvent rapidement coloniser le milieu et annoncer le retour de la forêt.Les bois : ont été plantés après la fermeture des mines dans le but de stabiliser les pentes et de reverdir les sites. Ainsi, on a caché les traces du passé. Les bois peuvent aussi se former naturellement à partir des arbustes et des fourrés qui, en grandissant envahissent tout le milieu.Les mares : se présentent sous forme d’ornières, de suintements ou de petites mares qui s’assèchent plus ou moins rapidement. Généralement, la végétation aquatique y est peu développée mais le triton, le crapaud et la libellule les apprécient particulièrement pour leur apport en eau.Tous ces milieux différents offrent refuge et nourriture à de nombreux animaux (insectes, oiseaux, amphibiens, petits rongeurs, renards, …). Pour conserver le maximum d’espèces (gestion écologique), il faut agir : faucher, débroussailler, arracher, couper des arbres, … ou encore mettre des moutons en pâture.

58 Rue Lamay 4420 Saint-Nicolas
- Maison du tourisme du Pays de Liège -
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Terril de l'Espérance

Le terril de l’Espérance est le produit de 2 sites, Espérance-Bonne Fortune et Beûr al djote, sur Liège. Le charbon voyageait beaucoup par un système de chemin de fer. Extrait de l’Espérance, lavé et trié à Beûr al djote, les déchets revenaient à l’Espérance vers le terril. Des rails, des poulies encore visibles dans la végétation, témoignent d’une importante activité jusqu’au début des années 90. Ici le terril est très boisé. C’est le dernier stade de l’évolution de la végétation actuelle sur les terrils.

65 Rue Pasteur 4420 Saint-Nicolas
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Site du Bonnet

En 1849, la famille Braconier effectue une demande de réexploitation d’une ancienne bure. Jusqu’en 1930, les 3 bures feront partie des charbonnages les plus productifs de la région. En 1934, les puits sont comblés. Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands construisent des baraquements pour des prisonniers russes. Après la guerre, ces baraquements seront occupés par les immigrés pour la bataille du charbon. Un champs d’ébats (plaine de sport) se développera ici. Il n’en reste rien… Le terril et les baraquements ont fait place aux terrains de sport et à la plaine de jeux. Mais si on regarde la végétation de plus près, on trouve encore des sphères propres aux terrils. Encore un coin très champêtre où on croise fréquemment un berger avec ses chèvres et moutons.

143 Rue du Bonnet 4420 Saint-Nicolas
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Terril du Malgarny

Il n’a jamais été le siège d’une exploitation. Il a été alimenté par le Horloz, au bord de la Meuse. L’exploitation du Horloz débute en 1830, jusqu’en 1930. Le site sera utilisé par l’occupant durant la guerre, un camp de défense antiaérienne y prendra place. Dans les années 50, le camp accueillera les ouvriers étrangers. Il y a quelques années, une combustion interne laissait encore entrevoir quelques fumeroles

1 Passage du Berger 4420 Saint-Nicolas
- Maison du tourisme du Pays de Liège -
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Information complémentaire

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Aucune signalétique

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