Royat-Chamalières, du parc thermal au centre-ville de Chamalières

L’office de tourisme est situé au cœur du quartier thermal, à proximité du parc et de l’établissement thermal, du centre thermoludique Royatonic, des hôtels et des commerces. Cette ancienne maison de villégiature était une annexe de l’hôtel Richelieu (actuel hôtel Princesse Flore) construite au début du XXème siècle par l’architecte clermontois Louis Jarrier. La façade est remarquable pour sa richesse et la polychromie des matériaux (mosaïque).

Érigé en 1880, le viaduc a permis à la station d'accueilli des curistes de plus en plus nombreux. En 2012, il a fait l'objet d'une campagne de mise en lumière.

Découvrez l'extérieur d'une dizaine de villas remarquables par leur architecture éclectique (n°74 bis, 86, 101, 103, 105, 111, 111 bis, 115, 135 avenue de Royat). Ces villas ont été construites le long de l'avenue de Royat, percée en 1879 pour relier directement le centre-ville de Clermont-Ferrand à la station thermale très mondaine.

La place de la Saigne est mise en valeur par une scénographie urbaine évoquant la présence des moulins papetiers. La fresque en trompe l’œil est l’œuvre de Slobo. En contrebas, l’aménagement a été réalisé par le service des Espaces verts communaux, sous la direction d’Eric Lemaréchal. Le Bassin de la Saigne fonctionne en phyto-épuration, mode d’assainissement qui permet une gestion écologique du bassin grâce à un système de filtration de l’eau par lagunage. La phyto-épuration fait appel aux bactéries présentes dans les systèmes racinaires des plantes pour épurer l’eau et permet une gestion écologique des déchets.

La Via Agrippa fait partie d’un des quatre grands axes routiers établis par les Romains à partir de Lugdunum, l’antique capitale des Gaules. La voie d’Agrippa passait par le col de Ceyssat. Ce chemin était fréquemment emprunté pour se rendre au temple de Mercure situé au sommet du puy de Dôme. Aujourd’hui, la rue du Lanquedoc est bordée d’anciennes maisons de vignerons, avec cuvage au rez-de-chaussée, caves et habitation aux étages.

La Maison des Associations et les AVF de Chamalières sont installées dans des anciens moulins à eaux. Dès l’époque médiévale, les moulins étaient farinier, à foulon (pour fouler les draps), et « à arnoix » (travail du fer). Les moulins à papier s’implantent durant la seconde moitié du 15ème siècle. Chamalières devient ainsi le troisième centre papetier d’Auvergne après Ambert et Thiers. De l’autre côté de la Tiretaine, on aperçoit un lavoir construit en 1834. Il était alimenté par la source de Fontmaure.

Visible depuis la rue du Languedoc au-dessus des toits, le mur des Sarrasins constituel le vestige de l’ancien donjon féodal de la Seigneurie des Chamalières, édifié aux Xe et XIe siècles.

D’origine carolingienne, l’église Notre-Dame a reçu de nombreuses transformations au XIIIe siècle, notamment à travers des piliers toscans remplaçant les piliers romans. Elle était surmontée par une coupole jusqu’à la Révolution, coupole remplacée par le clocher actuel. Elle est classée Monuments Historiques depuis 1840.

Ce parc de verdure est composé de trois terrasses, de plusieurs parterres classiques et constitue un parc d’agrément tant apprécié des petits que des grands. Une nécropole gallo-romaine a été découverte lors de travaux le long du parc. Ce domaine a été constitué au XVIe siècle grâce au rassemblement des terres par la riche famille Gayte de Clermont.

Le bâtiment abritant l’actuelle mairie date de 1760, suite à la commande du chanoine Michel Girard de La Batisse. D’inspiration classique, cette belle demeure comporte un toit à la Mansart et des décors en pierre de Volvic et devient l’Hôtel de ville de Chamalières en 1960.

Découvrez l’extérieur richement décoré de ces villas inscrites aux Monuments Historiques de 1998 à 2001 et situées aux n° 26, 60, 62, 64 et 74 rue Blatin. Pour revenir au point de départ, vous pouvez emprunter le bus B.

Érigé en 1880, ce viaduc a permis de relier la station thermale au chemin de fer pour faire venir des curistes de plus en plus nombreux.