Alerte

Alertes

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter

Oups... Il semblerait que Cirkwi n'ait pas l'autorisation d'utiliser votre position.

Présentation
Description
Carte
Points d'intérêt
Notes et avis
À voir autour

Parcours vélo-patrimoine : Sur les terres des moines de Jumièges

Parcours vélo-patrimoine : Sur les terres des moines de Jumièges
Parcours vélo-patrimoine : Sur les terres des moines de Jumièges
Crédit : MRN - Yann Le Bideau

Description

La boucle de Jumièges est une langue de terre encerclée par la Seine qui lui vaut
l’appellation de « presqu’île de Jumièges ».
Elle possède une identité paysagère forte, façonnée au fil des siècles et marquée par
trois éléments se succédant sur les terrasses d’alluvions déposées par la Seine : les
cours fruitières et leurs vergers en périphérie, au centre, les étendues de prairies
humides et enfin, la forêt de 600 hectares.
L’arboriculture s’est développée grâce au microclimat dû à la Seine et à la présence
des falaises. Sur la « route des fruits » les producteurs proposent au fil des saisons :
cerises, prunes, poires et pommes.
Qui dit Jumièges, dit abbaye. Ses tours blanches qui s’élèvent à presque 50 mètres
créent toujours la surprise et l’admiration du visiteur. Sa destruction, au 19e siècle, lui a valu le nom de « plus belle ruine de France » et l’image d’un site à ciel ouvert fortement marqué de romantisme.
Cette abbaye est un des plus anciens et des plus importants monastères bénédictins
de Normandie. S’il ne reste aucun vestige apparent de l’époque de sa fondation au
7e siècle, sa visite est une traversée de neuf siècles d’architecture.
Avant de pénétrer dans son enceinte, nous vous proposons cette balade à vélo, sur les terres de l’abbaye de Jumièges, entre architecture et nature.

Informations techniques

Vélo à assistance électrique
Difficulté
Très facile
Durée
2h30mn (1j)
Dist.
15 km
Afficher plus d'informations

Profil altimétrique

Point de départ

33 Rue Guillaume le Conquérant , 76480   Jumièges
Lat : 49.43148Lng : 0.81745

Points d'intérêt

image du object

1 - LE BAC

Depuis des siècles, le franchissement du fleuve a toujours été d'une importance cruciale dans les relations entre les deux rives de la Basse Seine. Les bacs ont longtemps été le seul moyen de franchir la Seine entre Rouen et l'estuaire. Les moines étaient propriétaires du port ; un droit de port leur a d’ailleurs été donné par Charles VII en 1449. Ce droit de port n’est pas à entendre comme un droit de passage mais plus comme le coût d’un service. En effet, lorsque la Seine est gelée et que le passage à pied est possible, les moines ne perçoivent pas ce droit de port. L'exploitation est louée à des « fermiers », propriétaires du matériel et percevant les droits. L’auberge du bac est déjà présente au 18e siècle, permettant ainsi d’attendre le retour du bac pour la traversée. Ce passage se fait à la force des bras jusque dans les années 1930. Au Moyen Âge, six passages d’eau dépendent de l’abbaye de Jumièges : - Passage de la Roche, entre le Mesnil-sous-Jumièges et Barneville-sur-Seine, au bout du hameau du Conihout - Passage de Jumièges à Port-Jumièges (commune d’Herteauville) - Passage de Yainville à Heurteauville - Passage de Sahurs à la Bouille - Passage de Val-de-la-Haye à Petit-Couronne - Passage de Dieppedalle (commune de Canteleu) à Grand-Quevilly L’auberge du bac est déjà présente au 18e siècle. Elle permet ainsi d’attendre le retour du bac de l’autre rive. Ce passage se fait à la force des bras jusque dans les années 1930. CONCAVE ? CONVEXE ? La rive d’en face, la rive gauche, a été creusée par le fleuve et a formé les falaises. Les sédiments arrachés au plateau se déposent sur la rive convexe, ici la rive droite, créant les marais et un plateau à peine plus haut que la Seine et donc inondable. De l’autre côté de l’eau, comme il est souvent dit pour parler de l’autre rive, vous pouvez apercevoir la cheminée d’un ancien four à chaux du 17e siècle et des vestiges de terrasses où étaient cultivés vignes et vergers. Ces terres appartiennent à Jumièges jusqu’en 1868, date où elles reviennent à la commune d’Heurteauville.

53 Rue du Perrey 76480 Jumièges
- Métropole Rouen Normandie -
Consulter
image du object

3 - LES VERGERS, L’ARBORICULTURE… UNE CULTURE ANCESTRALE

L’arboriculture a pu se développer sur la presqu’île de Jumièges grâce à la géographie particulière et aux conditions climatiques associées. En effet, la présence du fleuve, les précipitations moins abondantes et les falaises de craies blanches qui réfléchissent la chaleur et protègent des vents froids, créent un micro-climat très favorable à la culture fruitière. Dès le 7e siècle, les moines cultivent la vigne qui connaît son apogée du 14e au 16e siècle. Toutefois, la médiocre qualité des vins locaux et le développement de la production provenant de régions plus viticoles poussent les moines à en changer pour préférer les fruitiers. À partir du 17e siècle, les religieux s’engagent dans l’arboriculture remplaçant les pieds de ceps par des pommiers et des poiriers. Les autres variétés fruitières comme pruniers et cerisiers sont implantées plus tardivement. Les vergers traditionnels sont composés d’arbres de « hautes-tiges ». Ils permettent la culture des fruits ainsi que l’élevage avec le pâturage d’animaux aux pieds des arbres. Moutons ou bovins occupent donc les vergers jusqu’à 1945. Dans les années 1960, des arbres présentant d’autres formes apparaissent : des « demi-tiges» ou des « basses-tiges ». Ces derniers facilitent les conditions de travail, de récolte et de rentabilité. Les animaux ont alors tendance à disparaître des vergers et les parcelles se spécialisent par variété. On trouve également de l’osier, cultivé pour la fabrication des paniers qui facilitent la livraison des fruits expédiés parfois jusqu’en Angleterre. Le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande a édité une brochure intitulée « La route des fruits » qui vous apportera toutes les précisions pour vous permettre de découvrir cette histoire.

1583 Route du Conihout 76480 Jumièges
- Métropole Rouen Normandie -
Consulter
image du object

5 - LE TERRIBLE JEU DE LA PELOTE

Ailleurs appelé soule, ici, la pelote, ce terrible jeu est interdit par un arrêt du Parlement de Normandie en 1776. La presqu’île de Jumièges, par son côté presque insulaire, n’applique que tardivement cette interdiction. Elle est l’un des derniers terrains de jeu de la pelote. Et la toute dernière est lancée au Mesnil, le mardi 25 décembre 1866. Le but du jeu est de récupérer une petite balle renfermant une prime. Les solides jeunes gens du Mesnil se partagent en deux camps : ceux des Hauts, les villageois de la côte et ceux des Marais, les gars du Conihout. Dans ce jeu violent, la vitesse est primordiale. Aussi peut-il durer cinq minutes comme plusieurs jours. La pelote est lancée et se trouve emportée par l’un des concurrents qui traverse fossés plein d’eau, haies, étangs, … jusqu’à ce qu’enfin il soit rentré chez lui, escorté de quelques amis de son camp. La pelote n’est gagnée que lorsque le coureur, rentré dans sa maison et n’ayant été atteint par aucun concurrent du camp opposé, l’a accrochée au manteau de la cheminée. On s’attrape, on se bat, on s’enfuit, on s’injurie, on se cache, on se pourchasse. Outre la gloire personnelle de garder la pelote, on s’acharnait encore à l’enlever par désir d’honorer son hameau. Une sorte de superstition s’en mêlait aussi ; la pelote portait bonheur au hameau qui la possédait et lui donnait une bonne récolte dont les autres étaient privés.

909 Route de Conihout 76480 Le Mesnil-sous-Jumièges
- Métropole Rouen Normandie -
Consulter
image du object

7 - Manoir de la vigne / Agnès Sorel

Autrefois appelé manoir de la Vigne, ce dernier appartient jusqu’à la Révolution à l’abbaye de Jumièges. Les princes capétiens et les visiteurs de l’abbaye y sont logés lors de leurs séjours dans la région. Le manoir de la Vigne doit son nom à la culture du raisin sur la presqu’île. On y produisait le vin de Conihout diversement apprécié. Si certains se félicitent des bonnes récoltes d’autres le considèrent comme un infâme verjus. Un dicton résume leur opinion : « De Conihout ne buvez pas, car il mène l’homme à trépas ». La construction du manoir date de 1325 et celle de la chapelle, construite à l’est du manoir, remonte à 1345. L’architecture du lieu montre que le bâtiment a été réutilisé et remanié au cours des siècles. Au début de l’année 1450, Agnès Sorel (qui donne donc aujourd’hui son nom au manoir), favorite du roi Charles VII, vient le rejoindre. Il est installé à Jumièges pour terminer la reconquête de la Normandie et en finir avec la Guerre de Cent ans. Enceinte, elle loge au manoir de la Vigne et met au monde son quatrième enfant qui ne survivra pas. Elle meurt peu de temps après, le 9 février 1450 à l’âge de 28 ans, empoisonnée par du mercure. Cet empoisonnement reste un mystère. A-t-elle été assassinée ou bien est-elle morte à la suite d’un surdosage de ce médicament censé soigner ses maux de ventre ? Aujourd’hui, propriété privée, le manoir est l’objet de restaurations. Il est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1993.

500 Route du Manoir 76480 Le Mesnil-sous-Jumièges
- Métropole Rouen Normandie -
Consulter

Information complémentaire

A 2 Pas d'Ici

Tout l'été, découvrez 30 propositions de visite ou balade à réaliser sur les communes de la Métropole Rouen Normandie. Pour prendre connaissance de la totalité du programme, rendez-vous sur le site Internet Rouen Tourisme, rubrique A 2 Pas d'Ici.

Notes et avis

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾