Histoire et nature

Construit en 1777 à la demande du marquis de Moussac qui fit édifier l’hôtel particulier de Montmorillon qui porte son nom, ce logis perpétue le souvenir du village qui, autrefois, possédait une mairie et une église dédié à saint Martin. Ce fut la première paroisse de Montmorillon avant d’être rattachée à la ville en 1882. A droite de ce logis (privé, ne se visite pas) la chapelle romane, dont certains éléments datent de l’époque carolingienne, prouvant l’ancienneté de ce village. A côté de la chapelle, la lanterne des morts était autrefois dans le cimetière qui entourait la chapelle.

Cité en 1244 sous le nom de « Burgus au Chaboz », ce village s’est développé autour de son église dédiée à saint Laurent et de son château. La forteresse actuelle, reconstruite à partir de 1478 à l’emplacement d’un édifice plus ancien, est due à Poncet de Rivière, chambellan de Louis XI. Douves, pont-levis, herse, archères canonnières et chemin de ronde en font un système défensif remarquable. A l’intérieur du château, une chapelle du XVe s. offrant de riches sculptures et un superbe carrelage émaillé. Visites sur demande.

Cet endroit où la Gartempe est devenue sauvage, est appelé « Le Roc d’Enfer » ou « Les portes d’Enfer ». On y trouve un parcours de canoë-kayak qui reçoit les équipes de France ou régionales pour des championnats nationaux ou régionaux. On peut contempler, le long de la route sur le pont un torrent, le Ris de Chez Jobart-Petit Mançanarez- qui bondit sur les rochers pendant un parcours de 200 mètres jusqu'au point où il se réunit à notre rivière en amont du pont. A cet endroit, la Gartempe apparaît dans son état le plus sauvage. Ses eaux contenues dans un lit étroit entre deux petites collines parsemées de rochers assez curieux, coule très rapidement pendant près de 2 kilomètres jusqu'au Roc de l'Enfer que l'on peut atteindre par des sentiers un peu escarpés. Vous pouvez laisser votre voiture sur le parking et partir faire la découverte du site de légende le Roc d'Enfer ; Comptez 2 H pour faire l'aller-retour en passant par le barrage inachevé. Promenade pittoresque qui nécessite d'être bien chaussé.

La ferme pédagogique de Lathus St Remy est une exploitation agricole de 140 hectares de bocage. L'élevage de races locales (brebis charmoises, chèvres poitevines, baudets du poitou, ...), en agrobiologie et l'élevage de poulinières de haut-niveau sont les principales productions. La ferme pédagogique possède un jardin sensoriel où de nombreuses plantes permettent d'utiliser tous les sens : le goût (framboise, raisins), l'odorat (chèvrefeuille, thym, romarin, mélisse, cerfeuil,fenouil...), le toucher (oreilles d'ours, fragon ou petit houx, fenouil...), la vue (dahlias, roses, lupins, chardons, marguerites, thym, romarin, chèvrefeuille...) et enfin l'ouïe (de nombreux oiseaux profitent de ce jardin). Plusieurs sentiers sont balisés pour découvrir l'ensemble des animaux de la ferme. Tous les animaux dont plusieurs races rustiques (poneys, chevaux, vaches, chèvres, brebis, ânesses, truies, lapins, poules, dindes, canards, oies,...) sont visibles dans les pâtures, la basse-cour et les étables. Toutes l'année, 2 circuits de découverte (balises bleues ou rouges) permettent de visiter librement le site de la ferme. Ils donnent également à voir le jardin des sens et les sculptures géantes en métal qui ornent le site.

C'est un témoignage de la préhistoire dans la région. Auparavant, les dolmens étaient recouverts de terre, ce qui formait une butte appelée tumulus. Une entrée permettait d’aller y enterrer les morts. L’érosion a fait écrouler le tumulus. Le bloc qui sert de couverture mesure 6 m sur 3 ,20 mètres.

Du XIIe s. Elle fut considérée au XVIIe s. comme la plus grande et la plus belle du diocèse de Poitiers. De nombreux pèlerinages y avaient lieu depuis le IXe s, la Vierge de Notre-Dame-de-Plaisance étant réputée pour accomplir des miracles. Les rois de France Louis VIII, Philippe le Bel, Charles V et Louis XI accordèrent de nombreux privilèges au village. A voir : des modillons en façade, une nef et un chœur remarquables, trois pierres tombales du XIIIe s. et la statue de Notre-Dame-de-Plaisance et le très beau portail polylobé.

A voir, dans le cimetière, l’ancienne lanterne des morts devenue croix hosannière, dont le pied recèle un caveau-pourrissoir du XIIIe s. où les moines du prieuré déposaient les corps de leurs frères en attendant d’en récupérer les ossements.

Au bout de son allée ombragée. Dès le XIIIe s., la forteresse de Bello Podium est citée dans les textes. Du château médiéval, il reste un corps de logis avec ses tours à toitures en poivrières. L’enceinte et le pont-levis construit en 1428 ont disparu pour laisser place à un ensemble très élégant.

XIe, XIIIe et XIXe s. Sur un mur extérieur (au dessus de la porte latérale de la nef, côté nord), on remarque un bas-relief du XIIe s. représentant Ranulfe, 1er seigneur de Montmorillon, élevé au ciel par deux anges. A noter à l’intérieur, des peintures murales du XIXe s., des chapiteaux du XIIe s., une statue polychrome de sainte Radegonde (XIXe s.). A voir : la croix hosannière sur son socle rond dans le cimetière. Cette église fait partie d'un itinéraire appelé la Vallée des Fresques qui comprend un ensemble d'édifices religieux comportant des peintures murales le long de la vallée de la Gartempe, pour se terminer en apothéose à Saint Savin avec l'Abbaye, classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

La ferme de Juillé est située sur la commune de Saulgé, à 3 km du centre bourg et à proximité de la vallée de la Gartempe, site labellisé "paysage de reconquête". Ses bâtiments (début XIXe-XXe s.) sont représentatifs de l'architecture rurale de cette zone de transition qu'est le sud-Vienne, entre la France du nord et celle du sud et des modes de vie qui s'y attachent. Une partie de ces locaux a été sauvegardée et réaménagée pour un usage culturel et touristique. Depuis juillet 2008, l'Ecomusée a ouvert à Juillé, le Centre d'Interprétation de l'Histoire Rurale du Pays Montmorillonnais : les clés d'un territoire, qui apporte un éclairage pluridisciplinaire sur les relations nouées au fil du temps entre l'environnement, l'agriculture et l'alimentation. Une visite indispensable pour comprendre l'histoire de ce pays, qui s'adresse aux habitants et à leurs visiteurs. Des audio guides en Français et en Anglais proposent deux thèmes de visite, l'un concerne la vie quotidienne et l'architecture, l'autre aborde l'histoire socio-économique du Montmorillonnais, à partir de l'histoire du site et de ses habitants A 300 mètres de la ferme, le site archéologique de la Motte Charon est une motte féodale, contrôlant la vallée de la Gartempe et protégeant le flanc sud de la ville de Montmorillon au Moyen Age. Sur place : sentiers de randonnée fléchés, point vente de produits locaux (en été) et des animations estivales sont programmées en juillet-août. www.ecomusee-montmorillonnais.org