Découvrez les deux facettes de Bourbon-Lancy au fil de ce circuit : Bourbon la médiévale, avec son quartier moyenâgeux et Bourbon la thermale. Station thermale très prisée de la Cour aux XVI et XVIIe siècles, notamment suite à la venue de Catherine de Médicis en cure en 1542, Bourbon-Lancy s'équipe d'un quartier thermal complet dans le courant du XIXe siècle (thermes, hôtels, villas de médecins...).
Crédit photos : Joel Damase - Route des Villes d'Eaux
Le bâtiment primitif a été agrandi par l'architecte Onet et l'ingénieur Jules François en 1856 avec l'édification de deux bâtiments en L (arcades en plein cintre au rez-de-chaussée et une galerie à colonnades). En 1880, l'établissement est transformé par l'architecte Pinchard : le Pavillon de l'Horloge est ajouté, la galerie Ier Empire est surélevée d'un étage, l'ensemble est clos par 2 pavillons. Aujourd'hui, la station de Bourbon-Lancy est spécialisée dans le traitement des rhumatismes et des maladies cardio-artérielles.
Ce bel établissement, aux volumes simples et comportant une belle véranda ainsi qu'une galerie couverte, a été aménagé dans un ancien couvent des Visitandines en 1852. Les salons situés près des arcades ont été aménagés à la fin du XIXe siècle en casino. Cette partie de l'hôtel abrite aujourd'hui le Restaurant du Cloître.
Cet imposant établissement a ouvert ses portes en 1865. Il comporte une magnifique arcature en pierres de taille ainsi qu'une chapelle. A noter 4 objets inscrits aux Monuments Historiques, dont la belle statue en argent de la Marquise d'Aligre.
Les thermes de l'Hôpital, construits au XIXe siècle, sont aujourd'hui désaffectés mais contiennent toujours du mobilier médical. Ce bâtiment en pierres de taille en comporte un intérieur entièrement décoré de carreaux aux motifs floraux de Pérusson, céramiste de Saint-Léger-sur-Dheune.
Ce salon de thé et salle de réception date de la fin du XIXe siècle-début du XXe siècle. Il comporte une architecture de type "halle aux grains" percée de trois arcatures centrales. Les matériaux sont polychromes (briques et céramique de couleur).
Ce centre de remise en forme propose les espaces bien-être Vitalys, Nymphea et Aqualia, pour prendre soin de vous. Plus d'infos : www.celto.fr/
Ces deux villas (n°9-11 avenue de la Libération), parfaitement symétriques et de style pittoresque / chalet comportent une toiture débordante avec consoles en bois, et des matériaux polychromes (brique, pierre, bois et tuiles).
Cette villa, de style éclectique, possède une toiture complexe évoquant une chaumière, une tour ronde, un portail d'entrée ouvragé et des matériaux polychromes (brique rouge, enduit, bois).
Belle villa (angle rue du musée - rue Ferdinand Sarrien) entièrement recouverte de brique émaillée polychrome formant des losanges. Les portes et fenêtres sont encadrées de pierre de taille blanche. Le toit est également recouvert de tuiles émaillées.
Au sein de l’église Saint-Nazaire ont été rassemblés les témoignages des différentes civilisations qui se sont succédées dans la région : pirogues gallo-romaines, sépultures, vestiges d’anciens monuments de Bourbon-Lancy (Thermes, Léproserie, Eglise Saint-Martin, etc...), tableaux, sculptures, collection de vases de Sèvres…
Villa (n°22) : belle villa blanche ornée de briques polychromes avec balcon au garde-corps en métal avec de fins motifs floraux. Villa (n°25) : villa à la façade enduite comportant un chaînage d'angle et des fenêtres en brique rouge, détails décoratifs avec billes de céramique verte.
Villa (n°4) : belle demeure comportant deux fenêtres à meneau et traverse et des matériaux polychromes (pierre blanche, brique rouge, tuile). Villa (n°6) : villa de style néo-flamand avec toiture débordante et pignon, consoles en bois et matériaux polychromes.
Belle villa de pierre blanche dont le perron est protégé par un appentis soutenu par deux consoles et la toiture est à plusieurs niveaux. Jeu de fenêtres à plusieurs arcs et semi-circulaires.
Ancienne porte principale de la ville close du Moyen-Âge inaugurée en 1389 par Philippe II dit "le Hardi", alors duc de Bourgogne et dotée à l'époque d'un pont-levis. Il sert aujourd’hui de refuge au "Beurdin" automate haut en couleurs, qui sonne la cloche toutes les heures en tirant la langue aux passants.
Cette maison à colombages, date du XVIème siècle. On dit que Madame de Sévigné y aurait séjourné. A la fin du XIXème, l'édifice comportait un deuxième étage, qui, menaçant ruine, a dû être démoli.