Les sources chaudes de Saint-Honoré ont été découvertes par les troupes de Jules César, utilisées par les Romains, puis englouties sous un étang à l'époque médiévale. A la fin du XIXe siècle, le quartier thermal comporte les thermes, un casino, des hôtels, le parc ainsi que de très belles villas. Découvrez les plus beaux monuments datant de cette époque et liés à la villégiature, au fil de ce circuit ponctué de bornes patrimoniales. Crédit photos : Joel Damase - Route des Villes d'Eaux
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Styles : BaladeDécouverte Thématiques : CulturelPatrimoine |
Cet ancien hôtel fut installé au sein de l'ancien prieuré datant de 1106 par Hugues de Châtillon, seigneur des terres de la Montagne.
La Villa Elisa (n°7 av. Eugène Collin) aurait été construite par un ancien tambour major de Napoléon III et érigée autour de 1900. Elle possède des cheminées couronnées de mitres évoquant des chimères ou un jeu d'échec, ainsi qu'un jeu de briques rouge et noire et de pierres de taille blanche.
Villa pittoresque (n°26 av. Eugène Collin) ornée d'un large bandeau décoratif en enduit coloré représentant des fleurs stylisées d'inspiration Art Nouveau. La façade en pierres est ornée de quelques frises de briques rouges.
Annexe de la villa des Charmilles (à sa gauche), cette villa (n° 11 av. Eugène Collin) fut construite à la fin du XIXe siècle sur les plans de l'architecte Andoche Parthiot (auteur des thermes). L'écrivain morvandiau Joseph Pasquet y venait en vacances chez son grand-père. Elle comporte de beaux lambrequins ouvragés.
Cette belle villa comporte une façade ornée de bandeaux en brique rouge, un garde-corps en fonte moulée, une véranda et une toiture ouvragée.
Ancien Hôtel Thermal construit en 1930, cet hôtel était relié à l'établissement thermal et à l'ancien casino par une galerie couverte. Il devient l'Hôtel Bristol en 1960.
Construits en 1855 par l'architecte de Château-Chinon Andoche Parthiot, les thermes sont agrémentés d'un hall monumental en 1906, dû à l'architecte Honoré Pons. Ce bâtiment est richement décoré : mosaïques Art Nouveau et céramique émaillée du hall central, bouquets de fleurs moulées en façade, dauphins et vase en zinc au niveau du dôme.
Construit en 1864 pour le marquis d'Espeuilles et agrandi en 1900, cet hôtel, un des plus anciens de Saint-Honoré, comporte une marquise en fer forgé et un garde-corps en fonte moulée. Il abrita de nombreuses personnalités et servit de décor au film de Louis Malle "le souffle au cœur".
Cette construction classique (n°15 av. Jean Mermoz) date du début du XXe siècle. Sa façade enduite est ornée de briques rouges formant des dessins géométriques. Ce fut la demeure d'anciens directeurs des Thermes.
Cet ensemble de constructions (n° 26/26 bis av. Jean Mermoz) datant des années 1870, a été édifié par le duc d'Aumale. Il subsiste le Castel de pierres blanches ainsi qu'un bâtiment orné d'une tour en briques émaillées rouges et noires. Une remise de forme octogonale servant à garer les calèches est visible dans le parc à la droite des bâtiments.
Située au n°6 rue Félicie Musset, cette élégante maison a été édifiée ar le Dr. Sylvestre.
Construite en 1900, cette villa pittoresque (allée de la Frênaie) comporte une tour carrée coiffée d'un toit en pavillon débordant soutenu par des barreaux en bois taillés contrastant avec une frise en céramique émaillée de couleur turquoise.
Ce chalet, probablement édifié en 1860 (n°12 rue Jean Mermoz) appartint longtemps à la famille Walsdorff. Il comporte un pignon orné de bois découpés et de grands balcons embrassant la largeur de la façade.
Cette superbe construction (n°8 v. Jean Mermoz) possède des dépendances pour le logement du personnel et des remises pour chevaux et calèches. Une chimère sur la flèche de la tour semble la protéger. Des balustres finement sculptés et des lambrequins lui confèrent une noblesse incontestable.
Coquette dans sa simplicité, son architecture rappelle les chalets (n°6 av. Jean Mermoz). Elle fait partie du legs attribué par Firmin Bazot.
Située à l'angle avec la rue de la Chaume, elle fut construite en 1883 par le Dr. Comoy. Les terrasses ont été couvertes récemment. Les fenêtres sont ornées de pilastres, elle possède une lucarne à fronton sculpté et une corniche à modillons.
Cette villa pittoresque comporte une toiture soutenue par des consoles en bois. Sa façade est ornée d'un buste féminin en terre cuite protégé par un auvent.
Cette grande demeure au style néo-médiéval fut édifiée par le Dr. Breuillard. Elle comporte un granite ocre et rouge provenant de carrières environnantes.
Cet ancien hôtel (au n°2 av. Jean Mermoz) à l'architecture classique et construit en 1875 et représentatif des constructions de la fin du XIXe siècle. François Mitterand y fit de fréquents séjours.
Sur les pentes du bois des Garenne, cette étonnante construction de style "Art déco" à la façade ornée d'un portique aux colonnes monumentales est l’œuvre de l'architecte Georges Théodore Renaud. Elle a été édifiée dans les années 1930 par Paul Demoule, propriétaire de l'Hôtel de France à Nevers.
Cette villa (au n°29 av. Eugène Collin), construite en 1885, fut longtemps une annexe de l'ancien Hôtel du Parc La reine de Madagascar Ranavalo III, en exil, y aurait séjourné de même que la reine Isabelle II d'Espagne en disgrâce.
Petit castel (au n°27 av. Eugène Collin), construit en 1885 par le Dr. Eugène Collin lorsque la charge de "médecin inspecteur des Eaux Minérales" fut supprimée. Durant l'année 1940, le cinéaste Charles Matton y vécut avec sa famille, ce séjour lui inspira le film "Lumière des étoiles mortes".