36 km
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max. 147 m
min. 70 m
327 m
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Style : Découverte |
Ce sentier d'interprétation de 1.8 km est un circuit aménagé pour permettre au visiteur de découvrir l’histoire, la flore et la faune de cette végétation remarquable.
L’ambiance ! Le parcours y est mystérieux, envoutant, le layon de largeur inégale serpente entre les différentes fosses d’extraction converties en mares, les hautes bruyères à balai encadrent le visiteur.Des outils d’interprétation sont à votre disposition sur les parcourts. Suivant les conditions météo, sols très meubles voire partiellement inondés : prévoir des chaussures de marche ou des bottes. À emporter : jumelles et loupe.
La ferme de Cherchillé possède une chapelle dédiée à saint Marc et une fontaine dont l’eau « guérissait » les fièvres.
L’ancienne chapelle du prieuré, entièrement démolie, est reconstruite au XIXe s. et dédiée à saint Marc. Un peu plus bas dans les bois se trouve une source. Ces lieux étaient très fréquentés par les pèlerins qui venaient chercher la guérison des maux les plus divers, d’où le nom de Font-Malade donné à la fontaine. Sur le bord de la pierre de l’autel on remarque les multiples entailles faites au couteau pour mélanger la poudre obtenue avec l’eau de la fontaine. Pour la visite il faut s’adresser aux propriétaires de la ferme.
Entièrement restaurée à la fin du XIXe s, a conservé une porte et quelques sculptures médiévales dont quatre culots (XIIe s.) ornés de masques.
L’église Saint-Félix apparaît dans les textes vers 1090. En très mauvais état elle est entièrement restaurée à la fin du XIXe s. avec un nouveau clocher en 1875 et un nouveau chœur en 1890. La voûte s’appuie sur des culs-de-lampe du début du XIIe s. représentant des têtes de femme à l’ouest et des têtes d’homme à l’est. Au sud, les armes des châtelains de Sillars sont sculptées sur le linteau de la porte latérale. Les vitraux ont été brisés par une explosion en 1944.
Sur votre gauche un imposant monument élevé à la mémoire de Mangin, officier mort pendant la révolution de 1848
La commune de Sillars est parsemée de nombreux châteaux et gentilhommières du XIXe s. : la Fouchardière, l’Hermentin, la Barre, la Folie, Clossac…
En arrivant au village de la Crouzette on aperçoit un travail ou « trémail » en patois local, il s’agit d’un appareil servant à maintenir les animaux pendant qu’on les ferrait.
L’étang communal aménagé le long de la Petite Blourde et alimenté par une source possède divers équipements qui en font un lieu de détente très apprécié : camping, pataugeoire, jeux pour enfants, abris pour pique-nique. On peut évidemment y pratiquer la pêche mais c’est aussi le point de départ de plusieurs circuits de promenade. Un parcours de santé est aménagé au-dessus du parking, un circuit mène à un calvaire dominant la vallée et un autre circuit conduit au coteau de Torfou à la flore remarquable.
Le clocher date de 1315 comme l’atteste une dédicace gravée sur une pierre sur la partie gauche de l’église. Celle-ci fut reconstruite au XIXe s. avec un changement d’orientation (l’entrée est à l’est). On remarque une Vierge allaitant en bois polychromé du XVe, une statue de saint Jean provenant d’une chapelle où avait lieu des « voyages » pour diverses guérisons. Au sommet du portail d’entrée du presbytère la sculpture d’un bonnet phrygien est due à l"’humour !" de révolutionnaires vis-à-vis du curé nommé Bonnet.
Ancien lieu de pèlerinage, cette chapelle est le vestige d’une vaste église mérovingienne du VIIe s.
Cette chapelle correspond à l’abside d’une église très ancienne restaurée au XIIe s. Incendiée en 1569 par les protestants elle est restaurée à la fin du XIXe s. et en grande partie reconstruite par l’abbé Jean-Baptiste Chauvin grâce à une donation du vicomte de Coetlosquet. Une croix celtique au sommet de la chapelle rappelle l’origine bretonne du vicomte. La chapelle abrite un autel, un couvercle de sarcophage mérovingien et un élément de sépulture d’un prêtre.
Depuis le XIIIe s. la famille de Feydeau possédait deux lieux nobles dans ce quartier de Persac : l’« hostel » de Beauchamp aujourd’hui disparu et le château de la Mothe. En ruine il est reconstruit au XVe s. et entouré de larges fossés jadis alimentés en eau par un canal à partir d’une source proche. A partir de 1899 le nouveau propriétaire fait ajouter la partie sud dans le même style. Les propriétaires actuels organisent des expositions et des visites ponctuelles.
Du XIIe au XIVe s., trois puis cinq familles nobles se partagent le territoire du bourg. Deux châteaux subsistent : la Mothe avec son donjon de 1440 et la Brûlonnière reconstruit en 1465
Vous découvrez les Vallées de la Grande Blourde et de la Vienne avec les nombreux châteaux et maisons de maître.
stationner derrière la salle des fêtes.
Cette belle maison est construite dans la deuxième moitié du XIXe s. Son nom est un clin d’œil à celui de ses anciens propriétaires, la famille Desroseaux. Rachetée par la commune en 1951 elle abrite les services municipaux. Son magnifique parc, traversé par un ruisseau s’étend jusqu’à la Vienne et abrite une piscine de plein air. (inaugurée en 1959, c’est la première piscine municipale non couverte du département).
C’est un lieu de détente très apprécié sous des arbres remarquables, à proximité de terrains de sport et d’un camping.
Pendant la guerre de Cent Ans une échauffourée a lieu sur le pont qui enjambe la Vienne à Mazerolles. John Chandos qui commandait les troupes liées au roi d’Angleterre est blessé mortellement dans la nuit du 31 décembre 1369. Il décède au château de Morthemer où il fut enterré. Peu après, un cénotaphe est érigé en sa mémoire à proximité du lieu de combat. Déplacé il est aujourd’hui visible dans un petit jardin sur la route de Gouex.
Le pont ancien où fut blessé John Chandos a disparu au XVIe s. Il est remplacé par un bac puis par un pont suspendu en 1833 et par le pont actuel en 1870. Un autre pont pour la ligne de chemin de fer Poitiers-Limoges fut construit en 1866. Et la même année, Alexandre-Philippe Escouault construit la minoterie hydraulique qui fonctionna jusqu’en 1968. L’écluse et le bâtiment imposant qui domine la Vienne existent toujours et sont en cours d’aménagement.