Situé avenue de Verdun, le domaine du Bois de Coquille s’étendait à l’origine sur près de 25 hectares. Il comprenait une gentilhommière construite au début du XVIIIe siècle — le château de Coquille — ainsi que plusieurs dépendances : maison de jardinier, grange, cellier, pressoir, buanderie, orangerie, manège, écurie et une chapelle. Le parc, à lui seul, couvre plus de 19 hectares. Il doit son nom à la forme rayonnante de ses allées, en éventail, évoquant les stries d’une coquille. Ce dessin régulier, attribué à André Le Nôtre, rappelle les grands jardins classiques du XVIIe siècle.
Le château, propriété privée, est site classé. L’autel, d’époque régence, de la chapelle Saint-Michel bénie en 1743 y est remarquable.
Le domaine a été acquis par la ville de Saint-Jean de Braye en 1987. Le parc, autrefois privé, est aujourd’hui accessible au public. Il offre un espace boisé préservé, composé de taillis et de futaies où dominent chênes, frênes, charmes, érables et résineux. La Ville s’engage à en préserver la biodiversité en conservant les milieux naturels et en favorisant la faune, tout en maintenant les fonctions écologiques du bois. Cela passe par la protection des vieux arbres, la création de zones de quiétude et la restauration des zones humides.
L’ancien manège hydraulique (à votre droite), subsiste également dans le parc. Ce mécanisme, autrefois actionné par un cheval tournant en rond, servait à puiser l’eau nécessaire à l’alimentation des bassins et jets d’eau du jardin. Restauré par les élèves du lycée Gaudier-Brzeska, il constitue un rare témoignage des techniques hydrauliques anciennes.