
Au 77 rue de la Godde – La Godde : Construite en 1572, cette campagne est l’une des plus anciennes maisons de la commune. Son premier propriétaire, le chanoine d’Orléans Thomas LE PIFFRE, la nomma « La Godde », du latin gaudere signifiant se réjouir. Elle possède un immense domaine aujourd’hui morcelé et lotis. Rénovations et transformations ont changé la physionomie du bâtiment au cours du temps. De nombreuses pierres sculptées qui ornaient la façade ont été dispersées dans les propriétés environnantes. Du style Renaissance, il ne reste que la façade de briques rouges de la partie gauche, la corniche sous toit et les pierres encadrant porte et fenêtres du rez-de-chaussée.
Au 75 rue de la Borde (angle des rues de la Godde et de la Borde) – La Maison du Quillard : À l’angle des rues de la Godde et de la Borde, ce clos presque entièrement boisé était nommé « Le chêne Quillard ». Il y coule toujours le ruisseau de la Braye. Au XVIe siècle la famille JOUSSE fait construire la maison. Capitaines du charroi de l’artillerie de France de père en fils, ces Orléanais ont fait fortune dans le commerce des chênes dédiés à la construction des quilles de la flottille royale. Anoblie par le roi Louis XIV, la famille prend alors le nom de JOUSSE du QUILLARD. Achevée au XVIIIe siècle, cette campagne prend le nom de « Quillard », établie désormais dans ses jardins à l’anglaise et son clos de vignes. La révolution priva cette famille anoblie de ses biens qui furent vendus à des commerçants. Durant la guerre de 39-45, Le Quillard fut réquisitionné par les Allemands puis par les Américains.
Au 20 rue de la Godde – La Motte Fresnaie : Pour en faire sa résidence, Louis GALLOUEDEC a réuni en 1924 deux propriétés : « La Fosse Pochette » et « La Motte ». La maison de « La Fosse Pochette » est démolie, et à celle de « La Motte » est ajouté un grand corps de logis, le tout donnant naissance à « La Motte Fresnaie ». En 1962, la maison demeure mais l’immense parc est morcelé et donne naissance à quatre pavillons et à l’accueil de loisirs de la Godde. À l’entrée, une pierre gravée provenant de La Godde porte une inscription latine rappelant la fragilité du temps.