Au fil de ce circuit, vous cheminerez dans la plaine d’Angerville avant de remonter la vallée de la Valmont. Pourquoi ne pas improviser un pique-nique bucolique autour des étangs de Colleville ?
La boucle est balisée, le totem de départ se trouve devant l'église d'Angerville-la-Martel. Vous devrez suivre le balisage vert de la boucle n°4 indiqué sur la carte. Stationnement possible dans le village d'Angerville-la-Martel.
Au départ de l’église, allez à gauche puis tout droit pour rejoindre le hameau d’Ypreville.
Au pied de la Tour Lanterne, prenez l’impasse des Celliers qui se prolonge par un chemin avec une bifurcation sur la droite.
Reprenez la route vers la gauche et à droite au prochain carrefour pour passer devant le calvaire d’Alventot.
Traversez prudemment la grande route et empruntez l’impasse des Hauts-d’Orival puis le chemin à droite avant le hameau.
De retour sur la route, descendez à gauche jusqu’au parking du parcours sportif du Bois de Colleville (2km).
Entrez dans le Bois de Colleville à droite, suivez le sentier du bas et bifurquez à gauche pour ressortir à la mairie de Colleville.
Traversez la grande route et empruntez face à vous la rue Cauchoise.
Tournez à gauche sur la Véloroute du Lin pour traverser l’ancienne sucrerie.
Vous arriverez au niveau de l’ancienne gare : allez à droite puis au second carrefour à gauche, rue de Gredolle.
Accédez au terrain de loisirs et prenez le sentier de promenade qui vous mènera autour des 3 étangs.
De retour sur la route, prenez à gauche.
Continuez à droite à l’intersection pour rejoindre le Bec-au-Cauchois.
Traversez prudemment la route départementale en direction de Rouxmesnil et montez la petite route boisée durant 1,5 km.
Prenez le chemin à gauche juste avant la maison.
A la route, tournez à droite le long de la hêtraie du domaine du Vasouy.
Tournez à droite rue des Hêtres puis à gauche rue des Hâtés. Suivez ensuite l’impasse de la Linerie qui se transforme en chemin.
Au croisement des chemins, allez à gauche pour rejoindre l’église d’Angerville en passant devant les grilles de l’ancien château.
L'église est dédiée à Saint Martin, guérisseur des ganglions tuberculeux et protecteur des chevaux.
L’abbé MAURICE qui souhaite toujours développer les édifices de souvenir eu l’idée de construire une lanterne des morts. Edifiées, pour la plupart au XIIème siècle, ce type de monument est peu courant dans notre région. L’architecture est simple, de forme variable, elles sont maçonnées, creuses et élancées. Un petit pavillon, ajouré de plusieurs ouvertures, permettait au crépuscule de hisser, au moyen de poulies, une lampe destinée à éclairer et guider les défunts vers le repos éternel. L’implantation de la tour, comme beaucoup d’autres, indique ou rappelle la présence d’un cimetière de lépreux. A la fin des années 1700 avec l’éradication de la maladie les léproseries disparaissaient. Les derniers arpents de terre furent vendus par l’hospice de Grainville qui en avait hérité. Au fil du temps, les bâtiments et le cimetière ont disparu. En l’absence de vestige et d’un don de terrain en bordure de la route départementale l’abbé MAURICE décida d’engager la construction. Depuis 1936, elle rappelle à tous l’existence difficile de nos ancêtres et au crépuscule, un éclairage violet est observable.
Le calvaire d'Alventot date du XVIème siècle et construit en grès de Malleville. Il est surmonté d'une jolie petite croix en fer forgé remplaçant certainement un ancien croisillon de grès disparu. Selon une croyance locale, le calvaire de Sainte Hélène Bondeville est prié pour l'ivresse et pour faire marcher les enfants. Il arrive encore de trouver des chaussures ou autres accessoires de petits enfants, et même des gilets d'homme ou simplement un bouquet de fleurs.
Le château d’Hougerville fut édifié au XIIème siècle. Le bâtiment tel que l’on peut l’observer, aujourd’hui date du XVIème siècle. Il fut occupé par une communauté protestante pendant les guerres de Religion. La grange située dans la cour du château servait alors de temple jusqu'à la révocation de l'Edit de Nantes en 1685. Le château possède une architecture extérieure typique de la Renaissance avec l'utilisation de fenêtre à meneaux surmonté d’arc en accolade . L'originalité du bâtiment réside dans l'association de l'architecture Renaissance à l'architecture Normande : on constate l'utilisation du pan de bois et de la brique de saint Jean, que l'on retrouve dans l'habitat traditionnel cauchois . On peut également remarquer la présence de douves et de petits pavillons datant du XVIIème siècle placés près de l'entrée principale.
L'ancien presbytère datant de 1846 est aujourd'hui la mairie. A cette époque, on relate la légende de frère Jean, un ermite qui aurait été Hubert de Mauny. Il fut contraint par le Cardinal de Richelieu de s'exiler à Valmont. Pour plus de sécurité, il se cacha dans une grotte au fond des bois.
L’église primitive du XIe siècle se trouvait dans le vallon près de la rivière, où l’on peut encore voir ses fondations. L'édifice actuel remonte quant à lui au XIXe siècle, comme l'atteste son style architectural néo-gothique. Il a été construit sur un lieu de culte païen.
Jusqu'en 2002, une sucrerie de betteraves y était installée.
Au détour de votre randonnée, vous pourrez vous arrêter pour visiter une des expositions qui ont lieu au centre culturel.
Cette boucle de randonnée est inscrite au PDESI (Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires). Pour obtenir ce label, une analyse du parcours a été coordonnée par le service des Sports du Département de Seine-Maritime sur les plans sécuritaire, réglementaire mais aussi qualitatif (intérêt environnemental, touristique et sportif). L’itinéraire est classé de niveau 1/2 (intérêt local).
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