Dix-huitième et dernière étape du Tour en France 2017. De La Rochelle au Futuroscope en flirtant avec le marais poitevin et sa Venise verte.
Départ de la Résidence Lafayette, avenue de Bourgogne.
Prendre la sortie D104 en direction de La Rochelle centre - Lagord. Puis suivre la direction Lagord et, au rond-point, poursuivre sur la D104 : Lagord centre - Marsilly - Nieul s/Mer.
Au rond-point, prendre la deuxième sortie, D105, direction Marsilly - Esnandre.
Au rond-point, tout droit, vers D10, direction Villedoux.
Au rond-point, première à droite, D9, direction Villedoux - Marans. Prendre ensuite à gauche la D20 vers Marans.
Au rond-point, prendre la troisième sortie, D137 direction Nantes - La Roche s/Yon.
Tourner à droite sur D938, vers A83 - Fontenay-le-Comte.
Prendre à droite la route de Parthenay, D949bis.
Tourner à droite puis, au rond-point suivant, prendre à gauche, avenue de La Réole, D743bis (Autres directions).
Au rond-point du Renault, prendre la première à droite, direction Poitiers, N149.
Prendre, à gauche, la D62, direction Neuville.
Au rond-point, prendre la première sortie à droite, D20d, direction A10 - Futuroscope.
Faire le tour du rond-point pour emprunter l'Avenue Thomas Edison (suivre panneau 4). Puis prendre la première rue à gauche.
Arrivée aux hôtels du Futuroscope. Allez directement à la réception.
Le Marais Poitevin se caractérise par plusieurs types de paysages : • A l’Ouest, l’estuaire de la Sèvre Niortaise débouche dans la baie de l’Aiguillon. Cette relique du Golfe du Poitou est une halte importante pour des milliers d’oiseaux migrateurs qui viennent se reposer sur les vasières découvertes ou sur les prés salés localement appelés mizottes (littoral : 9.500 ha. Dans la baie, on élève les moules sur bouchots. • Proches de l’océan, les Marais Desséchés (65.500 ha) sont de grands secteurs protégés des eaux de crue et des marées par des ceintures de digues. Ils présentent de larges paysages ouverts où les arbres sont rares. Seuls les écrans de roseaux ou d’arbustes (tamaris), bordant les fossés, viennent rompre la régularité du paysage. La culture céréalière y a peu à peu remplacé l’élevage. • Entre coteaux calcaires et Marais Desséchés, les Marais Mouillés (32.000 ha) correspondent aux zones d’épandage des crues de rivières comme la Vendée, les Autizes et des fleuves comme la Sèvre Niortaise et le Lay. Vastes territoires composites, ils comprennent d’immenses prairies permanentes inondables réservées aux pâturages collectifs, les communaux, ainsi que plusieurs dizaines d’hectares de terrées (petites plantations denses de frênes traités en têtards). Au fait, savez-vous comment la Vendée a gagné son nom durant la Révolution ? Comme bon nombre de départements découpés alors, elle aurait dû associer les patronymes des deux rivières qui la délimitent au nord et au sud, le Grand Lay et le petit Lay. Or, il se trouve que les représentants du département n'avaient guère été gâtés par la nature en matière de beauté. Leurs collègues, ne voulant pas les blesser, ont donc enterré le département des Deux Lays, pour lui préférer le nom de Vendée, en référence à la rivière qui le traverse. • Située entre Maillé et Niort, la Venise Verte est sans conteste le milieu le plus étonnant. Pays des chemins d’eau et du silence vert, ces Marais Mouillés offrent un paysage original et unique. Les innombrables fossés et canaux, bordés de frênes têtards, parfois doublés d’une rangée de peupliers, y forment un bocage d’eau à mailles serrées. Dans ce véritable labyrinthe aquatique, le maraîchin, à l’aide de son bateau, pêche l’anguille, mène ses bêtes au pré, transporte le foin, le bois et les mogettes (haricot blanc). Aujourd’hui encore, ces barques légères à fond plat sont lentement menées à la pigouille ou à la pelle. Elles demeurent le seul moyen pour découvrir de façon privilégiée cette nature exceptionnelle…
Au Moyen-Age, le village de L’Île-d'Elle fait partie de la paroisse de Marans. En 1655, L’Île -'Elle est érigée en paroisse par l'évêque de La Rochelle et la chapelle de l'ancien prieuré Saint-Hilaire devient officiellement église paroissiale. Elle est reconstruite totalement entre 1847 et 1852 dans un style néoclassique et est consacrée par l'évêque de Luçon. Touché par la foudre, le clocher a été reconstruit en 1871 sur les plans de l'architecte yonnais, Victor Clair. Les voûtes de l'édifice sont en bois.
Membre de la très sélective association des « Plus Beaux Détours de France », elle est la perle architecturale du département. Porte du marais poitevin, idéalement nichée entre mer, bocage et le plus vaste massif forestier de Vendée, c’est une ville où il fait bon vivre. Prisée pour cette douceur de vie, celle qui fut surnommée « Fontaine et source jaillissantes des Beaux Esprits » par François Ier, représente tout le charme d'une ville de 15500 habitants qui a su préserver son patrimoine millénaire, témoin d’un passé prestigieux conservé par l’unique secteur sauvegardé de Vendée (86 hectares). 3 circuits de visites ont été créés en 2013 (brochures à retirer à l'office de tourisme), ainsi que 42 panneaux d'informations touristiques expliquant le patrimoine, l'Histoire,...