Situé dans le Pas-de-Calais, le Grand Site de France est composé d’une succession de falaises grises, blanches, de dunes et de larges ouvertures des baies bordées par les caps. Le Gris-Nez, le plus âgé, courbe le dos sous le poids de ses 160 millions d'années. Le Blanc-Nez, plus droit, est né 70 millions d'années plus tard.
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En sortant de la gare TGV de Boulogne à 10h, j’arrive tout de suite sur les quais du fleuve la Liane, aménagés pour piétons et vélos. Je longe les étals de poissonniers et le port avant de m’engager sur la plage. On peut flâner en ville: un circuit piéton démarrant au pont Marguet permet de gagner la ville fortifiée.
La Pointe de la Créche marque le début du Grand Site. Ma première étape sera Wimereux que l’on aperçoit au loin derrière les mouettes, les goélands et les cueilleurs de moules. Je poursuis le trajet par la côte, un joli chemin qui sinue dans les herbages et qui agrandit l’horizon.
J’arrive à 11h30 à Wimereux. Pour le déjeuner, je m’arrête à une baraque à frites qui me plonge dans les saveurs du Nord. Grâce à l'Office de Tourisme, je me lance dans une balade architecturale dans Wimereux. Il s'agit d'un circuit de 18 villas reparties dans la ville. Dommage qu’aucune ne se visite, on aimerait plonger encore plus dans l’ambiance de cette cité balnéaire de début du siècle!
Il est 15h, je poursuis mon chemin par la côte, jusqu’à la Pointe aux Oies d’où j’aperçois Ambleteuse. De là, je quitte la côte pour m’engager dans le chemin de la Baie Saint Jean à travers les dunes de la Slack et une végétation variée. La marche se fait plus dure dans le sable fuyant, parfois en voyant la mer à travers les pins, parfois dans une forêt qui cache des mares, des grenouilles et des cueilleurs de mûres.
J’arrive à 17h30 à Ambleteuse, je laisse mon sac à l’hôtel. La lumière du soir rend la mer métallique. C’est l’heure pour tout le monde d’une petite promenade apéritive au Fort Vauban et sur la plage. La marée monte sur les galets vers la grosse digue. Je m’installe pour le dîner dans un pub avec de la bière et des moules à profusion.
Je m’engage à 9h30 sur la plage, direction Audresselles. Et tout à coup le soleil allume les falaises de Douvres, qui surgissent comme un train d’icebergs qui descendrait de la mer du Nord. Une fois arrivé après une petite heure de marche, je fais un tour du village, moitié maisons de pêcheurs, moitié station balnéaire. J’aperçois le ballet des tracteurs des pêcheurs remontant difficilement les gros « flobarts » sur les galets.
Une fois arrivé après une petite heure de marche, je fais un tour du village, moitié maisons de pêcheurs, moitié station balnéaire.
Je poursuis par la côte vers le Cap Gris-Nez. Il me faut descendre et regrimper dans tous les « crans », des sillons creusés par les petits fleuves côtiers. Chacun son style : émouvant comme le cran du Poulet avec son oratoire à la Vierge, cocasse comme le cran aux Œufs, surprenant au cran de Quette où trois phoques m’attendent avant de replonger dans l’eau
J’atteins le Cap Gris-Nez à 13h. Celui-ci est aménagé, je fais la tournée des belvédères et rencontre d’autres visiteurs venus en voiture. La vue sur la baie de Wissant et sur le Cap Blanc-Nez est magnifique. Je fais une courte incursion dans les terres jusqu'à Framezelle pour déjeuner.
Je m’engage dans la baie de Wissant, passant par les dunes jusqu’au Châtelet, puis par la plage. La route est longue et Wissant se rapproche lentement. J’arrive à 17h et me précipite dans la mer du Nord pour un bain bien mérité!
Le bain m’a requinqué, je vais déposer mon sac à la chambre d’hôtes et m’engage sur le sentier du Fartz qui m’emmène dans les marais pour une jolie balade derrière la dune. On y voit des oiseaux, des vaches poilues des Highlands...
Je termine ma journée dans une brasserie à Wissant puis vais voir le soleil se coucher sur le cap Gris-Nez.
Le temps est brumeux ce matin. Je marche sur la plage vers le Cap Blanc-Nez et me voilà au pied de ces immenses falaises blanches. Le soleil éclaire les prairies au dessus où je distingue des troupeaux de moutons boulonnais.
Pour profiter du spectacle, je continue à marcher sur la plage jusqu’au cran d’Escalles, c’est-à-dire au pied du cap Blanc-Nez. De là, je gravis un escalier métallique et je rejoins le chemin côtier.
Le paysage est aussi beau vu d’en haut que de la plage. Surplombé d’une lande herbeuse marquée par des cratères de bombes datant de la Seconde Guerre Mondiale, le Cap Blanc-Nez s’élève à plus de 130 mètres. Je me rapproche de la tour de la Dover Patrol et monte au Mont Hubert pour déjeuner dans une brasserie.
Puis je prends le joli chemin qui descend sur le parking de Haute Escalles. Il me reste à faire les 7 km jusqu'à la gare de Calais Frethun pour reprendre mon train, sur un chemin facile qui passe par Peuplingues et dans un paysage très ouvert.