Découverte ludique du patrimoine argentanais
La Chapelle St Nicolas, construite au 14e siècle sur l'impulsion de Pierre II de Valois, est l'ancienne chapelle du château. Elle abrite le retable de l'ancienne église de Pommainville, datant du 18e siècle.
Des vestiges des anciens remparts sont encore visibles, de même que les jardins du château, aménagés en terrasses, au bout de la ruelle.
Maison à pans de bois, datant du 15e siècle, connue sous le nom de “Maison des Fossés Tanarès”. Le Tanaret, dont la maison tire son nom, était un ruisseau passant à proximité.
L'ancien Moulin d'Orion (aujourd'hui Minoterie Dubois-Rioux) semblait exister déjà en 1100. En 1809, les moulins à eau de la Noë et Dorion pouvaient fournir chacun dix quintaux de farine par jour. Seul le moulin d'Orion subsiste, bien qu'ayant été gravement endommagé en 1944.
C'est à cet endroit qu'était établi, au 17e siècle, l'Hôpital général, qui accueillait notamment les orphelins, occupés à divers travaux, dont la dentelle pour les filles.
Cette rue fut la première voie pavée du centre-ville.
Sur une façade, à gauche, au niveau du bar se trouve une magnifique plaque : "La Fileuse".
Une statue de la Vierge portant l'enfant Jésus peut être admirée au n° 33 de cette rue.
Les façades de logis à mi-hauteur de la Place Henri IV sembleraient dater des 16e et 17e siècles. La maison à porche (boutique de chaussures) donne une idée de l'aspect des commerces d'autrefois. Le haut de la rue, appelé autrefois "Grand Carrefour", était le lieu où se dressait le gibet. Le marché s'est tenu à cet endroit jusqu'en 1740.
À cet endroit se trouve une statue de St-Antoine avec son cochon, saint-patron des charcutiers : une charcuterie tenait en effet son activité à cette place.
La maison dite "Henri IV" a accueilli l'ancienne mairie d'Argentan, de 1779 à 1829.
Le "Cadran Lérot", suspendu près du grand portail nord de l'église, porte le nom de son auteur, l'horloger LEROT, qui en a fait don à la ville le 2 juillet 1854. Sa forme est inspirée de la croix de la Légion d'Honneur.
Cette rue est bordée de nombreux hôtels particuliers dont l'un, au n°15, a accueilli Jacques II, roi d'Angleterre, en 1692.
C’est dans cette rue que se trouve la maison natale d'André Mare, peintre cubiste, né à Argentan en 1885 et mort à Paris en 1938. Le siège des juridictions et la geôle furent transportés dans cette rue en 1574 et y demeurèrent jusqu'en 1728.
Au n°8 se trouvait l'une des quatre manufactures royales de dentelles de la ville. Sur une façade est apposée une plaque rappelant qu'à cet endroit se tenait la porte St-Martin, qui permettait de quitter l'enclos de la ville.
La chapelle Notre-Dame de la Place se situait à la place de l'actuel restaurant. Il reste quelques témoignages sculptés de cette église d'art roman normand.
Le Logis abbatial, construit au 17e siècle, faisait partie du prieuré de la chapelle Notre-Dame de la Place. Il abrite des plafonds peints datant du milieu du 17e siècle.
Entrer dans la cour. Tout au fond peut être admirée la façade sud de l'ancienne chapelle Notre-Dame de la place.
L’église Saint-Martin, située dans la partie basse de la ville, a conservé ses vitraux, posés entre 1540 et 1550. De style gothique flamboyant, cette église fut construite entre le 15e siècle et le 17e siècle. Située dans une zone marécageuse, elle est construite sur pilotis.
Devant l’église se trouve le buste de François Eudes de Mézeray (1610 – 1683), considéré comme le premier historien français. Sur la stèle apparaissent les profils de ses frères, Saint Jean Eudes, fondateur de la congrégation des eudistes, et Charles Eudes d'Houay, échevin d'Argentan.
Cette rue tient son nom de la famille "Jouis", dont la plupart des membres composait la corporation des bouchers établis dans ce faubourg.
La Tour Marguerite est, avec le donjon, l'un des rares vestiges des fortifications qui protégeaient la ville des attaques venues de l'est. D'une hauteur de 30m et d'un diamètre de 10m, elle s'élève sur 4 niveaux. Les meurtrières et le chemin de ronde témoignent de sa vocation défensive. Dans cette tour furent enfermées "les filles débauchées".
Contournant les anciennes fortifications du quartier des bouchers, cette voie était empruntée par les pèlerins se rendant à Compostelle.
Ce nom évoque une industrie depuis longtemps disparue. Des fours y furent découverts en 1885.
C'est dans cette rue que se tenaient la halle au blé et la halle de la boucherie. Elles furent détruites vers 1821. De nombreux hôtels particuliers témoignent qu'Argentan fut une ville aristocratique aux 17e et 18e siècles.
Le "Puits du Trésor", près du porche latéral de l'église, constituait le principal point d'eau du centre-ville.
La construction de l’Église St-Germain débuta au 15e siècle pour s'achever au 18e siècle. Elle mêle divers types architecturaux dans un bel ensemble. 15 chapelles sont à découvrir ainsi que le retable principal, réalisé selon un modèle italien. L'église est illuminée toute l'année de 22 h 30 à 2 h du matin.
Sur la place se trouve "Le Couple" d'Eugène Dodeigne. Ces deux statues ont été installées le 2 septembre 1993. Elles sont réalisées en pierre de Soignies (granit dur et noir prenant selon la lumière des reflets bleutés) et proviennent du Fond National d'Art Contemporain de Puteaux. D’une hauteur de 2,10m, leur poids atteint près de 2 tonnes.
Au n°6 se découvre le jardin de la maison du peintre Fernand Léger, dans laquelle il passa son adolescence. L'entrée principale se trouve au n° 3 de la rue des Jacobins. Cette demeure a fait l'objet, en 1905, du tableau intitulé "Le jardin de ma mère".
L'Hôtel de ville date de la Reconstruction (1957). Le blason, situé en façade, représente un aigle auréolé, bicéphale. Deux décorations pendent à la base du blason : la Croix d'Honneur et la Croix de guerre 1939-1945.
Le Donjon est le vestige sud-ouest de la forteresse construite en 1123 par Henri 1er Beauclerc, Roi d'Angleterre et Duc Normandie. L'abbé Mahé, prieur des Jacobins, fit combler les fossés qui l'entouraient 1660 afin de procurer du travail aux pauvres. Le nom de ce bienfaiteur fut attribué à cette place où avait lieu la foire aux chevaux jusqu'en 1830.
Le Château des ducs est l’ancien palais des ducs, remanié au 14e siècle par Pierre II de Valois, conte d’Alençon, seigneur d’Argentan. Il abrite le Palais de justice d'Argentan depuis 1827.